Nous inaugurons une nouvelle rubrique consacrée sinon à la gastronomie tout au moins aux repas servis dans les restaurants installés sur la commune de Louveciennes et aux alentours.
Nous comptons sur vous lecteurs pour enrichir ces « critiques » par vos commentaires.
Il va sans dire que nos articles sont libres de toute publicité ; la personne qui signera ces chroniques sous le nom de Colange visite les établissements de manière anonyme en acquittant régulièrement sa note.
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Premiers restaurants sur le grill, le Courtepaille et l’Hippopotamus de Louveciennes. Ils présentent bien des similitudes : ils appartiennent à des chaînes dites « conceptuelles » (décor reconnaissable, normes de qualité, organisation précise, ouverture 7 jours/sur 7, flexibilité des horaires).
Courtepaille, créé en 1961, dispose de 167 restaurant en France (au 1er janvier), Hippopotamus, créé en 1968 (et qui fait partie du groupe Flo) dispose de 82 restaurants en France (dont un certain nombre de franchisés).
Le restaurant Courtepaille de Louveciennes
L’adresse
Courtepaille
Quai Conti - Route Nationale 13
Chemin de Prunay
Tél : 01 39 18 38 49
Ouvert de 11h00 à 23h00
Le cadre/L’ambiance
La silhouette des restaurants Courtepaille est reconnaissable de loin : maison en forme de hutte gauloise avec sa cheminée ; au cœur du restaurant une grande cheminée dans laquelle sont préparées les grillades. La décoration intérieure est du style brocante.
A Louveciennes, une belle terrasse est ouverte les beaux jours ; elle n’est pas idéalement située, elle surplombe le parking et la RN 13, mais le soir venu, en été, l’atmosphère devient très agréable.
L’accueil en salle par le responsable et son assistante est très sympathique.
Les serveurs sont jeunes, parfois un peu inexpérimentés, mais plein de bonne volonté ce qui compense largement.
La clientèle
De tous les âges, dans toutes les compositions, de nombreuses familles, des couples d’amoureux ou d’amis, des collègues de bureau ou d’atelier, des voyageurs, des clients de l’hôtel tout proche, des représentants de commerce, clientèle très représentative de la population environnante et de passage.
Le repas
Chez Courtepaille, une salade est servie gratuitement et systématiquement pour faire patienter le client. Personnellement, je trouve qu’elle ne présente pas beaucoup d’intérêt car elle est de qualité très moyenne ; je dois reconnaître cependant que je suis le seul à ne pas l’apprécier car ce jour là, autour de moi, la plupart des clients se jetaient sur elle avec appétit.
En entrée, « Tartare de tomates et de crevettes », présentée sur la carte comme une suggestion. L’idée paraissait bonne en cette saison ; si le lit de tomates écrasé était bien assaisonné, les crevettes qui trônaient sur le dessus sortaient droit du congélateur. C’était moyen.
En plat, principal, j’ai souhaité tester un classique : une entrecôte saignante accompagnée de frites. L’excellence fut au rendez-vous : l’entrecôte était juteuse, sans trop de gras, bien saisie ; les frites étaient correctes (elles auraient pu être un peu plus chaudes), l’assaisonnement (quasi obligatoirement la sauce courtepaille) un peu limité dans les propositions.
S’agissant des viandes, tout le monde n’a pas été aussi bien loti que moi puisque mon compagnon de table a retrouvé dans son rumsteack, bien tendre, une odeur de porc ; c’est l’inconvénient de le faire cuire sur le grand grill installé dans l’âtre avec des pièces de viandes différentes.
En dessert, quelques griottes au kirsch sur une glace vanille. Composition classique mais d’exécution banale.
J’ai commandé pour accompagner le repas un pot de beaujolais d’excellente facture servi frais ; on doit signaler la bonne idée de facturer correctement le verre, le pot de 25 cl et le pot de 50cl dans une stricte proportionnalité. Combien de restaurants vous facturent le verre au prix d’un grand millésime…..
Le café était très médiocre. J’éviterai la prochaine fois……pour partir sur une bonne impression.
Le rapport Qualité/Prix
Le tartare de crevettes : 5,40 euros
L’entrecôte (230 grammes) : 14,20 euros
La coupe griottes : 5,55 euros
Le pot de beaujolais (25 cl) : 4,80 euros
Le café expresso : 1,90 euros
Soit au total : 31,85 euros (soit 208,92 francs).
On peut diminuer sa note en prenant un des nombreux menus proposés : Menus Petit grill (16,95 euros), Tradition (15,90 euros), Grillardin (18,90 euros).
Cotation
Nous accorderons 3 (***) sur un échelle de 5 (*****).
Peut-on le recommander ? Oui, indiscutablement.
Pour l’ambiance, la qualité des viandes, la variété des plats proposés, le prix des menus.
Le restaurant Hippopotamus de Louveciennes
L’adresse
Hippopotamus
2, quai Conti - RN13
78 430 Louveciennes
Tél : 01.30.08.70.40
Ouvert sans interruption du midi au soir (plus précisément 11h45 à 0h30, 1h du matin les vendredis et samedis, sauf exception).
Le cadre/L’ambiance
Le restaurant Hippotamus est constitué, après une large entrée avec son bar, d’une série de petites salles, en enfilades, le tout décoré aux couleurs de la chaîne, le rouge et le noir.
L’Hippopotamus de Louveciennes possède, et c’est certainement unique, une terrasse en bord de Seine dans un paysage romantique. Malheureusement cette terrasse n’est utilisée que quelques semaines par an.
Grand parking devant le restaurant (parfois bien rempli).
Je suis arrivé au déjeuner en fin du service (vers 14 h 00) ; bien qu’il s’agisse d’un restaurant en service continu de nombreuses tables étaient déjà « condamnées ». Arrivant seul, on m’a gentiment donné une table qui était face aux toilettes (c’est un classique pour les célibataires). Après refus de ma part, j’ai eu droit, avec le sourire, à une table plus conforme à mes souhaits (espace, tranquillité).
Il faut reconnaître que l’heure de ma venue (vers 14h00 ) est la plus défavorable pour juger impartialement un restaurant car il y a une équipe de serveurs et de cuisiniers qui décompresse, des voisins de tables arrivés en fin de repas au comportement fort relâché …Pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises, l’ambiance du soir est nettement plus sympathique.
La clientèle
Ce jour là, des techniciens qui prolongeaient leur repas (ils sont sortis de table vers 15h00), des couples en vacances, quelques enfants installés devant un téléviseur qui leur était dédié et qui diffusait des dessins animés (Une manière très intelligente de pouvoir souffler pour les adultes).
Le repas
Conformément aux principes déjà adoptés pour Courtepaille, j’ai composé mon repas à partir de la carte.
Le « tartare de crevettes » rafraîchissant avec des tomates coupés en petits dés, des crevettes acceptables.
L’entrecôte de 220 grammes, à la tranche un peu trop fine, était saignante comme demandée, d’une qualité correcte ; les frites en revanche étaient trop cuites (passées trois fois au bain….) et ce n’est pas la sauce poivre qui a permis le rachat.
Le pot de Brouilly (d’un négociant bien connu, Georges Dubeuf) a été servi glacé, droit sorti du réfrigérateur voire du congélateur permettant difficilement d’apprécier sa qualité (il y a là une confusion avec la notion de « servi frais »).
Le dessert, un Hot Fudge, qui dans mon souvenir était quelque chose de bien délicieux (bien que « calorique ») s’est révélé très compact, bien lourd.
Le café, un expresso bien délayé, quand même facturé à 2,3 euros (soit 15,08 francs), était franchement médiocre (ne vaut pas le Nesspresso des machines automatiques, c’est-dire…).
Le rapport qualité/prix
Tartare de tomates avec des crevettes : 6,90 euros
Entrecôte 220 grammes : 16,90 euros
Hot Fudge : 6,90 euros
Pot de brouilly Georges Dubeuf (46 cl) : 11,80 euros
Espresso : 2,30 euros
Soit au total : 44,80 euros (soit 293,87 francs).
Le prix est ramené à 39,40 euros (soit 258,45 francs) avec une consommation de deux verres de Brouilly (2x12,5 cl soit 6,40 euros).
Comme vous pouvez le constater, le rapport qualité/prix de ce repas n’est pas des plus favorable mais le restaurant propose également des menus variés et à des prix plus abordables. Et si vous arrivez entre 14 h 30 et 19 h 30 du lundi au vendredi vous bénéficiez d’une réduction de 30 % sur les plats (hors entrées, desserts, boissons et formules).
Je pense que le bon plan est de sauter l’entrée et de retenir en guise de plat principal, l’entrecôte mais celle de la gamme au-dessus, le Charolais, rester au Pot de Brouilly mais en prévenant d’emblée que vous le souhaitez « frais » et « non glacé » (sinon retour à l’envoyeur) et éviter le café.
Dans cette composition, l’amateur de viande, qui sommeille peut être en vous, sera pleinement satisfait (à l’exception des frites qui resteront je le crains « usinières »).
Cotation
Nous accorderons 2,5 sur une échelle de 5 (*****).
Peut-on y retourner ? Oui, en choisissant mieux son heure et ses plats.
Quels sont les points forts ? Le site, l’ambiance (le soir), l’attention pour les enfants, la qualité des viandes, la variété des plats proposés.
Colange
NB Les visites des deux restaurants ont eu lieu entre le 1er et le 10 août 2006.
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