Les Louveciennois sont nombreux à apprécier la compagnie théâtrale « Les cœurs volants » qui depuis plus de dix ans donne régulièrement des représentations très attachantes et qui participe également à des manifestations culturelles et festives dans notre commune.
La compagnie a été créée en juillet 1995 sous l’impulsion d’Anne Vassalo ; depuis cette date elle a produit une dizaine de spectacles. On sent chez ces comédiens amateurs une véritable passion du théâtre. Une association d’une trentaine d’amis appuie les efforts de la compagnie notamment en tant que support logistique (maquette, décors, conception des affiches, tracts, …)
On a pu voir la compagnie à l’œuvre en octobre dernier dans la pièce pleine d’humour de Laurent Ruquier « La presse est unanime ».
Le « pitch »
L’histoire est simple : une actrice, après un chômage de quelques années, fait son retour sur le grand écran ; il se trouve que son compagnon dans la vie est le critique de cinéma du Figaro. Le jour de la sortie en salle, notre comédienne est aux anges : le chiffre des première entrées est prometteur, le cocktail qui suit est euphorique et très alcoolisé…. Las, le lendemain paraît dans le Figaro un article où notre pauvre actrice est littéralement « assassinée ». La femme humiliée se venge en trompant le critique avec son collaborateur qui se trouve être en fait « le nègre » qui a écrit le papier incendiaire. Penaud, le journaliste du Figaro est obligé d’avouer ses lâchetés. Sa compagne lui pardonne tout en gardant son amant.
Dans ce joyeux bocal parisien s’agitent également une attachée de presse déjantée, une bonne amie de la comédienne et une critique, très pincée, du Monde.
Comme on l’aura compris, Laurent Ruquier a écrit là une pièce caustique sur un milieu qu’il connaît bien, le monde médiatico-culturel dont il est une vedette reconnue. Apparaissent des personnages stéréotypés, à peine caricaturaux, qui se retrouvent dans ses émissions de radio (à Europe 1) ou sur ses plateaux de télévision (sur France 2).
La pièce est rythmée, les répliques fusent, il n’y a pas de temps de mort. Ce n’est certes pas un chef d’oeuvre mais la pièce est délassante ce qui fait beaucoup de bien aux spectateurs en cette époque morose.
De gauche à droite : l’attachée de presse (Catherine Lacroix), le « nègre » (Patrick Le Bihan), le critique du Figaro (Gilles Schneider) et assises, la critique du Monde (Frédérique Mouchenotte-Chysel), la comédienne (Christine Le Bihan) et son amie (Pascale Pajaud).
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