Maire de Louveciennes
Liste « Union pour Louveciennes »
André Vanhollebeke, 66 ans, est maire de Louveciennes depuis 2001. Il est également Président de la Communauté de communes des Coteaux de Seine qui regroupe Bougival, La Celle Saint-Cloud et Louveciennes.
Il est actuellement Président du Comité d’audit de la Caisse d’Epargne Ile-de-France Ouest.
Il a rejoint en 1983, l’équipe municipale dirigée à l’époque par Jacques Tassin, tout en menant son activité professionnelle à la direction financière d’EDF. A partir de 1989, sous les mandats de Pierre Lequiller, il a été successivement maire-adjoint des Affaires scolaires, puis maire-adjoint chargé des Travaux.
Vous êtes maire de Louveciennes depuis 7 ans. Au terme du présent mandat, quel bilan d’ensemble faites-vous ? Quelles ont été vos priorités ?
Notre action municipale s’est développée suivant deux axes directeurs.
Premier axe, la préservation de l’environnement exceptionnel de Louveciennes dont nous avons la responsabilité ; ce capital est à entretenir devant la pression urbaine, il faut notamment empêcher que des micro-décisions entraînent des dégradations. 50 % de la surface de Louveciennes est boisée, nous disposons de nombreux parcs, notre cadre de vie est agréable, constat d’ailleurs concrétisé par l’attribution à Louveciennes de la distinction des « 3 Fleurs ». Le fleurissement de la commune est assuré au moyen d’un budget modeste grâce notamment au fait que nous avons nos propres serres (100 000 fleurs).
Deuxième axe, l’animation ; nous voulons garder le caractère vivant de la commune ; nous sommes notamment entourés de deux pôles d’attraction : Versailles/Parly 2, Saint-Germain ; il ne faut pas dériver vers la commune-dortoir ; il faut que Louveciennes conserve et développe son identité propre.
Si on parle de convivialité, nous cherchons à aider les associations et le bénévolat qui s’impliquent dans l’animation. Nos associations bénéficient de 600 000 € de subventions qui leur permettent de remplir certaines fonctions qu’une commune de 7 500 habitants ne pourrait pas assumer toute seule.
Dans le même esprit, se succèdent à Louveciennes de nombreux évènements comme « Fleurs et jardins », les divers salons, celui du design, du jouet, de la gastronomie, nous pouvons également évoquer le marché de Noël, la brocante, nos encouragements aux fêtes d’immeubles ou de quartiers. Nous agissons en appui des bénévoles.
Pouvez-vous citer des réalisations concrètes en matière d’investissement ?
Nous avons réalisé au cours du mandat, et il s’agit là d’investissements :
- des travaux de voirie avec enfouissement des réseaux et des
éclairages avec des candélabres de style (achèvement du chemin de
l’Ariel, haut de la rue Renoir, rue Claude Monet, chemin de Prunay, rue
du Pressoir, chemin de l’Aqueduc, chemin du Cœur volant, rue de
l’Etarché, rue Traversière, une partie de la rue Putelot, réseaux du
chemin de l’Etang) ;
- des travaux de restauration de l’église Saint-Martin, la création
d’une bulle sur deux courts de tennis, la construction du club house
des Granges du Barry, la finition du théâtre des Arches, la mise en
service du poste de police et de la « Pause café » (à la gare), des
changements de chaudières à la Pépinière d’entreprises, au théâtre des
Arches, à la mairie, à la maison Amanda, à l’église, le réaménagement
du centre de loisirs Primaire, l’aménagement du multi-accueil au centre
de loisirs Maternelle ;
- des rénovations comme les toitures et les isolations sonores et
thermiques des trois écoles publiques, l’aménagement ou la rénovation
des crèches, la rénovation extérieure et intérieure de la maison
Amanda, du chalet Alice, de la MJC, la mise en conformité de différents
bâtiments publics ;
- l’acquisition d’un car pour le Centre communal d’action sociale (CCAS).
Au-delà des investissements, nous avons également mis en place de nombreux services pour les enfants et pour les seniors (extension des crèches, Amanda web, développement de la téléassistance, portage des repas…).
Comment se présente la situation à Louveciennes en matière de maintien et de développement de l’activité économique ?
Nous protégeons le commerce en ville de différentes manières.
Lorsqu’en centre-ville, un commerçant part sans trouver de successeur
et que le propriétaire des murs veut céder les lieux pour les
transformer en habitation, nous pouvons exercer notre droit de
préemption. Nous faisons alors racheter les murs par notre société
d’économie mixte (le « Café de la mairie » n’existerait pas sans notre
intervention). Nous passons un bail avec le nouveau commerçant, bail
comportant un loyer progressif, lorsque les affaires vont bien on
pratique un loyer au prix du marché.
Avec ce système nous avons sauvé trois commerces en centre-ville, c’est
indispensable pour conserver une « masse critique » d’activité
commerciale.
Deuxième formule. C’est ce que nous avons fait à la « Pause Café » de
la gare. Les murs appartiennent à la Mairie, l’aménagement a été fait
par nos services techniques. Nous avons mis deux personnes en place. Il
s’agit d’une mise à disposition d’un lieu public en échange d’un
remboursement de charges.
On a choisi cette formule car à l’origine on n’était pas sûr du succès,
on ne prévoyait qu’une ouverture le matin de 7 à 10h00, ouverture qui
de fait s’est progressivement élargie à la journée entière.
Dans le cas du restaurant situé aux Granges du Barry, à proximité des
tennis, l’affaire a connu bien des vicissitudes et s’est mise à
péricliter. Nous avons repris le dossier et fait plusieurs constats :
le bâtiment datant de plus de 25 ans nécessitait des travaux importants
de réfection des planchers et de la toiture, la cohabitation entre les
locaux de la section de tennis et le restaurant était difficile, il
fallait en sortir. Nous avons donc décidé de construire un bâtiment
modeste à côté des courts pour les réserver à la section tennis, de
remettre aux normes actuelles le restaurant agrandi et de chercher un
restaurateur qui bénéficiera d’une mise à disposition d’un local public
avec paiement d’une redevance.
Quels sont les projets précis que vous souhaitez mettre en œuvre au cours de la prochaine mandature ?
Parmi les grands projets, nous maintenons, bien entendu, le centre multi accueil de la petite enfance (50 enfants).
Nous souhaitons également reconfigurer le centre-ville (place de l’Eglise, place des Anciens combattants) ; nous l’avions déjà envisagé dans le passé mais nous n’avions alors pas les moyens suffisants en personnel spécialisé en urbanisme (le personnel existant était très mobilisé par les permis de construire), ni les moyens financiers. Nous voulons faire du centre ville un espace privilégiant les piétons, les voitures pourront passer mais elles ne seront pas chez elles.
Enfin à Villevert (ex terrains Bull), nous souhaitons y placer et développer notre Pépinière d’entreprises et créer un Hôtel des entreprises.
Pourtant on a l’impression que le dossier Villevert s’enlise ?
Un rappel des faits est indispensable.
Lors du départ de la société informatique Bull, les locaux et les
terrains lui appartenant avaient été achetés par Canal+. Le site avait
alors fait l’objet d’un permis de démolir et d’un permis de construire
de 120 000 m2 de bureaux et de locaux d’accompagnement (restaurant,
centre de conférence, commerces, équipements sportifs) sur une
superficie totale de 24 hectares. Ces bureaux devaient abriter Canal+
et d’autres locataires. Ce projet est bien connu de tous et a été
présenté largement dans « Louveciennes-Echos ». A la fin de l’ère
Messier/Lescure, la nouvelle direction de Canal+ a décidé de ne pas
donner suite au regroupement de ses sites à Louveciennes et a préféré
Issy-les-Moulineaux.
Canal+ a alors passé un accord de reprise avec la société Fidéi
mais celle-ci n’avait pas les reins suffisamment solides pour mener à
terme l’opération. Fin 2005, Fidei a donc revendu la majorité de la
société « Louveciennes-Développement » (dans laquelle sont logés les
terrains et les droits à construire) à la « Financière Centuria »,
filiale d’une banque et d’une compagnie d’assurances. Depuis cette
date, la
« Financière Centuria » a entrepris des travaux de démolition
et de désamiantage du site. Elle a également dû rétrocéder à l’Etat 20
000 m2 pour le réaménagement du triangle de Rocquencourt. Au-delà de
ces faits, et pour ce que nous en savons, elle cherche à lancer une
première tranche du programme conforme au projet initial.
Pour ce qui est de la commune, il faut rappeler que celle-ci n’est pas
propriétaire des terrains, elle ne peut ni les préempter, ni les
exproprier, elle n’aurait d’ailleurs pas les moyens financiers pour le
faire (il faudrait 60 millions d’euros). Pour le moment elle ne peut
intervenir mais la situation va certainement évoluer.
Il est vraisemblable en effet que les terrains vont être partitionnés
et qu’il n’y aura pas un seul aménageur ou repreneur. On souhaitera
probablement rendre le site plus vivant en faisant une place plus
grande à l’activité commerciale ce qui conduira le promoteur à demander
une modification du permis de construire. Nous aurons alors l’occasion
de négocier et d’obtenir que nos demandes soient prises en
considération.
Autre point, Villevert, ce ne sera pas le Pérou pour nos finances. Il
ne faut pas se faire d’illusions à ce propos et pour deux raisons : la
première, c’est que l’assiette de la taxe professionnelle (TP) a
diminué depuis 2003 (puisqu’elle n’incorpore plus la masse salariale),
la deuxième, c’est que la commune devra faire des investissements
importants en terme d’accès au site et de transports.
Entre parenthèses, la situation n’est pas la même pour les Bureaux de
la Princesse qui vont être reloués à compter du mois de mars prochain
(après le désamiantage qui a été réalisé) ; l’occupation de ces bureaux
va rapporter de la TP sans que l’on ait à prévoir une infrastructure
complémentaire et des sorties d’argent. Il s’agira d’une recette
fiscale « nette ».
La situation financière de la commune se complique avec des dépenses de fonctionnement en augmentation rapide et des recettes stagnantes… Comment et par quels moyens arriverez-vous à dégager des marges de manœuvre ? (économies, augmentation des impôts locaux, recours à l’endettement…)
Nous avons débuté notre mandat avec un endettement élevé (18 millions
€), conséquence d’un effort d’équipement antérieur. Notre politique a
consisté à nous désendetter et nous sommes arrivés à ramener la dette à
hauteur de 15 millions €. Certes, nous avons dû recourir en 2007 à un
emprunt de 700 000 € à la suite du report de l’opération du centre
multi-accueil mais il s’agit d’un emprunt-relais provisoire.
Nos dépenses de fonctionnement n’ont pas bougé entre 2001 et 2007 : 10,4 millions € en 2001, 10,7 millions € en 2007.
Les frais de personnel, poste le plus important, est lui aussi resté
stable alors que nous avons recruté un personnel jeune, plus diplômé,
plus formé que le personnel ancien parti à la retraite ; en raison du
poids de l’ancienneté dans les rémunérations de la fonction publique
territoriale, ce renouvellement a moins pesé sur la masse salariale.
A l'heure actuelle, nous émettons 250 bulletins de paye dont 180
correspondent à des agents, 70 émargent notamment au CCAS (c’est dans
ce dernier secteur que le passage aux 35 heures a été le plus
douloureux).
Nous avons pu faire des économies en renégociant nos contrats avec nos
prestataires de service (plusieurs centaines de milliers d’euros au
total dans le domaine des assurances, de l’éclairage public, de la
téléphonie…). Nous avons aussi fait des économies d’énergie en
rationalisant le chauffage de nos bâtiments.
En sens inverse, certains de nos coûts ont augmenté en raison notamment
du désengagement de l’Etat et du transfert aux communes de certains
services, sans compensation financière intégrale (délivrance de
documents d’identité, permis de construire, recensement).
Nous continuerons à nous fixer comme objectif une diminution de notre
dette qui est actuellement de 15 millions € ; nous garderons cependant
la possibilité d’avoir recours à l’emprunt, telle ou telle année, pour
préserver notre patrimoine, tout en veillant à ce que le nouvel emprunt
soit inférieur au remboursement en capital de notre dette soit 700 000
€.
Les débuts de l’intercommunalité (avec nos voisins de La Celle Saint Cloud et Bougival) ont été fort modestes. Comptez-vous proposer à nos partenaires une extension du champ de compétences de la communauté et dans quels domaines ?
Notre Communauté est encore jeune, elle date de fin 2005. Et si sa
taille est modeste c’est que Marly-le Roi et Port-Marly souhaitaient un
rattachement à Saint-Germain en Laye.
Au niveau des compétences transférées, l’appartenance à la Communauté entraîne des conséquences qu’il faut bien mesurer :
- lorsqu’une compétence a été transférée on ne peut plus revenir en arrière ;
- en transférant une compétence la commune renonce à ses droits sur
cette compétence ; pour prendre un exemple, si dans une rue de la
commune il y a un trou à reboucher, j’en avise le service technique ou
celui-ci prend l’initiative et le travail est fait sans tarder ; au
niveau d’une communauté, le circuit de décision et de réalisation est
beaucoup plus long ;
- un accord à trois est beaucoup plus complexe à établir car les
niveaux d’équipements ne sont pas toujours les mêmes. Pour prendre là
aussi un exemple, à Louveciennes, les places en crèches permettent de
satisfaire sans retard les demandes ; si le service était en commun
avec Bougival, moins bien doté, les parents louveciennois subiraient
une file d’attente ; c’est ainsi que certains parents de Bougival
pourraient être prioritaires pour obtenir une place de crèche à
Louveciennes. Autre exemple, on nous demande pourquoi nous n’avons pas
participé au financement de la piscine de La Celle Saint Cloud. Tout
simplement parce que c’est un équipement très coûteux en investissement
et en fonctionnement : il vaut mieux pour les Louveciennois payer pour
chaque entrée 40 centimes d’euros de plus qu’un Cellois, plutôt que de
voir ses impôts locaux augmenter en raison d’une participation au
remboursement de l’emprunt lié à l’investissement et des frais de
fonctionnement.
Parmi les réalisations tangibles de la Communauté on peut citer les ordures ménagères qui grâce à un appel d’offre commun générera des économies. On doit également considérer le fait que la Communauté n’a pas de personnel ; chaque commune a une responsabilité et fait les études en conséquence : Bougival, les ordures ménagères, La Celle Saint-Cloud, l’aide sociale et l’insertion, Louveciennes, l’environnement et le développement économique.
Vous avez pris l’initiative de lancer la rénovation du plan d’urbanisme de Louveciennes (PLU). Comment voyez-vous l’avenir de la commune à moyen terme ?
Notre Plan d’occupation des sols (POS) date de 1985. Nous l’avons
adapté au fil du temps ce qui a abouti à des modifications qui ont fini
par fragiliser les permis de construire.
Pour le futur PLU, on restera dans la continuité (c’est-à-dire la
préservation de l’environnement), l’augmentation de la population sera
limitée, le développement urbain sera maîtrisé. En matière de
circulation automobile, même si le parc automobile a doublé à
Louveciennes, notre problème reste la circulation de transit qui ne
pourra être résolue que par la réalisation de certaines infrastructures
(comme les tunnels de l’A86 qui ont pris du retard).
La taille de Louveciennes est gérable et permet une identité de village
(même si on est éloigné du centre). Plus important, on aurait des
identités de quartiers (c’est ce que l’on observe à La Celle
Saint-Cloud).
Le PLU se construira dans la concertation avec tout un enchaînement :
consultation et recours à des bureaux d’études, à des
architectes-urbanistes, création de commissions ouvertes avec des élus
et des personnes qualifiées invitées à la réflexion, décision du
conseil municipal, enquête publique, recours éventuels, enfin
transmission au Préfet. La rénovation du plan d’urbanisme prendra entre
deux et trois ans.
(Propos recueillis par FK)
******************************************************************************************************************************
Pour en savoir plus
Pour suivre la campagne de la liste « Union pour Louveciennes», on peut consulter le blog
www.union-pour-louveciennes.com
Les 29 candidats de la liste « Union pour Louveciennes»
1. André Vanhollebeke
66 ans – Maire sortant
Président du comité d’audit de la Caisse d’épargne Ile-de-France Ouest
2. Marianne Merlino
67 ans – Maire-adjoint sortant chargé de l’Action sociale
3. Daniel Deriot
69 ans - Maire-adjoint sortant chargé de l’Equipement, des Travaux et des Sports
4. Caroline De Bailliencourt
61 ans - Maire-adjoint sortant chargé de la Culture, de la Communication, de l’Intercommunalité
5. Bruno Vollaire
57 ans - Maire-adjoint sortant chargé des Affaires scolaires et des Fêtes
6. Anne-Laure Pozzo Deschanel
45 ans - Conseiller municipal sortant
Architecte
7. Stéphane Pihier
48 ans - Maire-adjoint sortant chargé de l’Environnement
Dirigeant d’une entreprise d’édition et de produits multimédia
Président du Rowing club de Port-Marly
8. Dominique Demai
58 ans – Directrice de l’école André Chénier
9. Joël Cavarero
62 ans - Conseiller municipal sortant
Président de l’association des commerçants et artisans de Louveciennes (ULECA)
10. Sophie Choussy
56 ans - Conseiller municipal sortant
Journaliste
11. Pascal Hervier
53 ans - Conseiller municipal sortant
Directeur d’un groupe international
12. Catherine Dufay
49 ans – Membre du Comité des fêtes
13. Henri Douady
57 ans - Conseiller municipal sortant
Médecin
14. Nathalie Charpe
46 ans – Mère au foyer
15. Philippe Chrétien
47 ans - Conseiller municipal sortant
Cadre supérieur dans l’industrie automobile
16. Christine Lerat
43 ans – Technicienne en radiologie en disponibilité
17. Yves de Tonquedec
43 ans – Ingénieur technico-commercial
Président de la Maison Jules Caïn
18. Cécile Mairaville
37 ans – Directeur général dans le secteur de la communication
19. Jean François Vaquieri
42 ans- Directeur à la direction de la stratégie du groupe Edf
20. Diane Bouchet
33 ans – Responsable administrative et financière
21. Philippe Delarue
44 ans – Chef d’une entreprise spécialisée dans l’électronique
22. Nathalie Rabourdin
40 ans – Responsable du développement dans le secteur des Assurances
23. Jean-Dominique Masseron
45 ans – Chargé des relations interprofessionnelles pour un groupe industriel
Président de la Pépinière d’entreprises
24. Nathalie Le Govic
39 ans
25. Michel Zourbas
60 ans – Consultant indépendant
26. Anne de Nucé
37 ans – Avocate en congé parental
27. Pierre-Jean Da Cruz
38 ans – Responsable commercial grands comptes
28. Fabienne Le Chartier de Sedouy
31 ans – Mère au foyer
29. Sébastien Jourdet
25 ans
*****************************************************************************************************************************************************
N’hésitez pas nous faire part de vos commentaires ; la rédaction de La Tribune de Louveciennes suivra pour sa part la campagne des candidats de cette liste. Vous en retrouverez les échos dans la partie « commentaires ».