Pour le Louveciennois, l’évidence s’impose : les rues montent et souvent dur.
Elles descendent aussi (!) mais la perspective de devoir ensuite remonter la pente décourage le cycliste amateur le plus déterminé.
Pourtant, l’observateur attentif croisera parfois des cyclistes entraînés, équipés comme des professionnels. Il admirera l’aisance apparente avec laquelle ils semblent remonter les pentes les plus raides.
Durement rappelé à sa condition de citadin fâché avec l’effort physique, culpabilisé par sa contribution quotidienne à la pollution automobile, notre Louveciennois est laissé seul devant sa conscience : aller à pied ? prendre sa voiture et faire un jogging de temps en temps pour maintenir une forme (trop souvent) négligée ? entamer un entraînement sérieux au cyclisme ? se consoler en suivant le Tour de France à la télé ?
En ce qui me concerne, ni sportive, ni courageuse, mais désireuse d’entretenir – un petit peu – ma forme tout en contribuant à moins polluer, j’ai opté pour le vélo à assistance électrique depuis 2 ans.
Partie du constat que je faisais très régulièrement de petits trajets – quelques kilomètres – pour une course, aller à la gare ou à un rendez-vous, il me semblait que le vélo électrique pouvait représenter une alternative pratique à la voiture.
En tapant « vélo électrique » sur le net, j’ai trouvé toutes les informations dont j’avais besoin. J’ai acheté l’engin et circule à Louveciennes, Bougival, Marly et Versailles depuis lors.
Comment ça marche ?
A la différence du scooter électrique, ou du solex, la batterie du vélo à assistance électrique ne se met en route qu’en pédalant. En descente, elle se coupe automatiquement.
Lorsqu’on pédale, la batterie fonctionne (à plein ou demi régime selon l’effort à fournir) et vous avez l’agréable impression qu’une bonne âme vous pousse par derrière !
On peut faire combien de kilomètres ?
Tout dépend du modèle acheté, de la puissance de la batterie, des pentes remontées …entre 20 et 60 kilomètre selon les modèles apparemment. La batterie se recharge en quelques heures sur une prise électrique.
Pas de problème pour se garer : le vélo s’attache avec un antivol solide, vous emportez la clé de la batterie avec vous.
On trouve des vélos à assistance électriques dans plusieurs magasins à Versailles ou à Paris par exemple. L’acheter près de chez soi est probablement un avantage quand il faut le faire réparer. Le magasin a souvent un atelier de réparation.
Les inconvénients ?
Le prix. Difficile de trouver un vélo électrique avec une batterie suffisamment performante à moins de 1000 €. Dans une moindre mesure, le poids, plus lourd qu’un vélo ordinaire.
Vous craignez le vol ?
Sachez que la plupart des assurances multirisques habitation couvrent le vol de ces vélos.
Et on peut vraiment aller partout ?
Dans toutes les villes citées plus haut, sans problème, même si parfois il faut pédaler un peu plus énergiquement.
Seule une toute petite portion de rue me résiste : le haut du chemin de la chasse du roi à Louveciennes. Cette pente est décidément trop raide pour moi…je finis à pied en poussant le vélo.
L’entraînement aidant, je ne désespère pas de la monter intégralement avec mon vélo électrique comme les quelques cyclistes très entraînés avec leur vélo de course.
Un peu de patience…
Anne LAHAYE
Interesting to know.
Rédigé par : Eupemia | 22 avril 2009 à 11:25
Permettez-moi de faire deux observations à propos de votre tres intéressant article.
La première est la question du prix de ces fameux vélos électriques. Dans le Point de cette semaine, on fait l'éloge d'un vélo Matra, le i step racer. son prix, 2900 euros ce qui est tout à fait déraisonnable.
La deuxième tient aux conditions de circulation. J'habite Croissy et nous n'avons pas comme vous à Louveciennes des montées et des descentes mais nos rues sont très étroites. J'ai peur de me voir constamment froler par des voitures ou des camions. C'est dangereux. tant qu'on aura pas des pistes séparées comme je l'ai expérimentées en allemagne lors d'un séjour, j'hésiterai.
Rédigé par : Géraldine | 03 octobre 2009 à 11:31