Coup sur coup, la municipalité a organisé deux réunions publiques destinées à la population sur l’évolution de l’urbanisme à Louveciennes dans les années à venir.
La première était destinée aux seuls riverains de la place de l’église et était consacrée au grand projet de requalification du « cœur du village », cher au maire de Louveciennes, André Vanhollebeke. Lieu symbolique par excellence, il est évident que ce projet concerne tous les Louveciennois et pas seulement les riverains. Par ailleurs, le fait qu’une part importante des investissements de la commune, cette année et les années à venir, sera mobilisée en faveur du « cœur du village » signifie que tous les Louveciennois y contribueront même ceux qui sont éloignés de ce lieu de « centralité ».
La deuxième réunion était consacrée à la présentation publique du « Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) qui constitue la deuxième phase du futur plan d’urbanisme de Louveciennes (PLU) dont l’approbation définitive est prévue fin 2011.
Echos de la réunion d’information destinée aux riverains de la place de l’église – Mardi le 30 mars 2010 (1)
Près de 150 personnes se sont retrouvées, dans la salle Saint-Saens, pour cette réunion d’information. Le maire a introduit la réunion en indiquant que le projet de rénovation du cœur du village (place de l’église, rue du Professeur Tuffier, place des combattants) s’élèverait à 1,746 M€ ; en tenant compte du remboursement de la TVA et de diverses subventions (0,586 M€), le coût net pour la commune se chiffrera à 1,060 M€. La commune n’aura pas recours à l’emprunt car elle dispose des excédents de la section d’investissement de l’ordre de 3,4 M€.
C’est Stéphane Pihier, maire-adjoint, en charge de l’environnement, qui a présenté les détails du projet en faisant preuve d’un grand sens de la pédagogie et d’une maîtrise certaine face à des interlocuteurs au ton parfois très vif.
Il a rappelé que le projet faisait partie d’un engagement de campagne de l’équipe municipale. Celle-ci s’est appuyée, pour concrétiser le projet, sur les travaux des groupes de travail du PLU (commerces, logements…) et sur ceux de deux cabinets d’étude.
Les bases du projet :
- dynamiser l’offre commerciale (avec notamment la présence d’une « locomotive ») ;
- privilégier l’aspect piétonnier (actuellement la place de la voiture est prépondérante, il s’agit d’inverser la priorité en faveur des piétons d’où une réflexion sur les restrictions de circulation et de stationnement) ;
- revivifier le quartier (nouvelles constructions ruelle de la Haute Barre).
L’ensemble du projet devrait améliorer le cadre de vie.
Le planning des travaux est prévu sur 3 ans : cet été, place de l’église, 2011, rue du Professeur Tuffier, 2012, place des combattants (devant la Poste), en 2013, parkings de la mairie (avec éventuellement un parking souterrain).
Dans le détail, nous avons appris que :
- la place de l’église sera élargie dans ses dimensions en diminuant la largeur de la rue (en revanche le monument aux morts qu’il était question de déménager restera sur place devant le lobbying apparemment efficace des associations d’anciens combattants) ; les arbres actuels, souvent en mauvaise santé, seront abattus et remplacés ;
- la place de l’église accueillera mercredi et samedi le marché (actuellement place des combattants) ; elle pourra également être le lieu de fêtes ou de marchés spécifiques (exemple, marché de Noël) ; le parvis de l’église sera élargi de près de 4 mètres, il n’y aura pas « d’enchevêtrement » avec le marché ; « nous souhaitons que la place ne soit plus enclavée, plus cachée » ;
- la rue de l’église sera mise en sens unique, à une voie, la rue du Professeur Tuffier continuera à être en sens unique, dans le sens de la montée (on ne pourra plus tourner directement à droite en venant de la mairie, il faudra emprunter la rue du Professeur Tuffier) ; « ce sens de circulation s’est révélé le plus pertinent » ;
- les places de stationnement rue de l’église et rue du Professeur Tuffier seront réduites en nombre et réservées au stationnement de courte durée (de l’ordre de 15 minutes) ; ce stationnement encore appelé d’ « hyper proximité » sera complété par un stationnement de moyenne et longue durée place des combattants et à la mairie ;- le mur de la rue du Professeur Tuffier sera abaissé et remplacé par un escalier de manière à avoir une visibilité sur l’ensemble des commerces de cette rue ; il s’agit d’ « ouvrir l’espace » ;
- la « locomotive » (de type supermarché) dont la présence paraît souhaité (« mais rien n’est figé ») sera installée au rez-de-chaussée d’un immeuble de petite hauteur, dans le style du village, construit sur la place Leclerc (face à l’église et derrière l’école Leclerc).
Dans le fichier Pdf que nous vous invitons à télécharger, Téléchargement AbordsPlacedeléglise on trouvera plans et photos relatifs à « la place de l’église et ses abords » et qui vous permettront de situer les places de stationnement envisagées ainsi que le « centre commercial » prévu sur le parking Leclerc. La marie nous a fait parvenir une nouvelle présentation qui annule et remplace le document d’origine, sur lequel le « centre commercial » avait une emprise plus importante. Par ailleurs, des photos anciennes montrent que jusqu’en 1965, l’emplacement du parking Leclerc était occupé par les communs du château (Mise à jour du 8 mai 2010).
L’exposé de Stéphane Pihier a suscité de nombreuses questions, plus ou moins pertinentes.
L’autre reproche consiste à dire qu’on ne résout pas les problèmes des flux de circulation et du stationnement. L’existence de voitures ventouses et l’insuffisance des parkings notamment des résidents du Parc du château (une place pour deux appartements) ont été pointées du doigt. Sur ce dernier sujet, le maire, également résident du Parc du château dit que la situation est actuellement inextricable pour construire de nouvelles places dans la résidence du fait que seule une moitié des copropriétaires habite sur les lieux.
Des intervenants se sont interrogés sur la viabilité du marché qui pour eux « est moribond », certains estiment que son insuccès est lié au nombre insuffisant de marchands, à des prix trop élevé, à la qualité insuffisante, une intervenante fait observer, avec justesse, que la sociologie de Louveciennes a changé, un autre s’interroge : « a-t-on besoin d’un marché ? » ; d’autres ont évoqué le besoin de nouveaux commerces (marchand de journaux, blanchisserie à l’ancienne…) ; Joël Cavarero, maire-adjoint en charge du commerce, dit que la municipalité est en recherche active (et parfois avec succès comme pour le nouveau fleuriste) mais dans certains cas se pose la question de la rentabilité (un point presse n’est pas rentable sans tabac).
Sur une question de Gilles Legrand (conseiller municipal) à propos de la couleur des maisons (on préconise trop souvent le gris…), Anne-Laure Pozzo Deschanel, maire-adjoint chargé de l’urbanisme, indique que dans le cadre du PLU la palette des couleurs sera élargie.
Echos de la réunion d’information sur le PADD du 14 avril 2010
Cette réunion publique était suivie par près de 350 personnes.
Un dispositif scénique assez réussi avait été mis en place. A gauche, le maire entouré par deux adjoints, Anne-Laure Pozzo Deschanel, Stéphane Pihier, et par Philippe Chrétien, conseiller municipal chargé des affaires économiques et plus particulièrement du dossier de Villevert. Devant eux, en contrebas, les « experts » des bureaux d’études. A droite, les présidents des groupes de travail qui ont planché au cours de ces derniers mois sur le PADD. Au centre, un très grand écran, sur lequel allait défiler les diapositives commentées par les experts.
Après l’introduction du maire qui a présenté les divers intervenants, Anne-Laure Pozzo Deschanel a fait l’historique du processus d’élaboration du PADD (succédant à la phase diagnostic) et a également tenu à souligner deux aspects du projet : les 500 logements à construire le seront sur les 20 années à venir, le site de Villevert devra conserver un « caractère économique » ce qui n’exclut pas « des logements corollaires ». Elle affirme également que « tous ceux qui ont voulu s’exprimer dans l’élaboration du PLU ont pu le faire sur les différents espaces d’expression. »
Les experts du cabinet Scure qui assistent la mairie dans l’élaboration du PLU ont commenté longuement, d’une manière relativement terne, les analyses et les propositions faites dans le document de présentation du PADD (2).
L’expert du cabinet « Cible et stratégies », sur la base notamment d’enquêtes auprès des commerçants et des habitants, a livré son diagnostic, assez négatif s’agissant des commerces du centre-ville : fréquentation quotidienne limitée, évasions importantes en alimentaires, déficit d’attrait des magasins ; en revanche les performances du centre commercial des Clos ont été soulignées ; quant au supermarché Cocci market du Parc du château sa pérennité est menacée à court terme.
Si les conclusions du diagnostic étaient largement partagées, il n’en était pas de même des propositions concrètes : accueillir une locomotive alimentaire en centre-ville, recentrer le marché sur la place de l’église,…. (2).
Dernier expert en lice, l’architecte du cabinet d'architectes-paysagistes Urbicus, très sûr de lui, a présenté à l’aide de nombreux schémas les propositions d’aménagement du centre de Louveciennes (place de l’église et ses abords à redynamiser, jardin de la mairie à reconstituer,…) (2).
Il était près de 23 heures lorsque le public a été invité à poser ses questions.
Des inquiétudes se sont manifestées principalement à propos de l’avenir du stade des Plains Champs prochainement déclassé, de l’installation proposé d’ « une locomotive commerciale » (une supérette ) sur le parking Leclerc, de l’implantation d’un parking paysager derrière la mairie (« pourquoi déboiser alors qu’en même temps on supprime des places de stationnement devant la Poste ? »), sur le transfert du marché de la place des Combattants à la place de l’église. A ce propos un représentant d’une des deux associations des Anciens combattants est venu expliquer pourquoi il s’était opposé (apparemment avec succès) au transfert du monument aux morts qualifié de « lieu de mémoire » sur un autre site (par exemple le parc de la mairie). On a également pu entendre une personne, défenseur du « spirituel », s’inquiéter de la présence de marchands à proximité de l’église. Il y a également eu les nostalgiques d’un « Louveciennes bucolique » (c’était mieux avant, « pourquoi densifier le centre-ville alors qu’il est agréable tel qu’il est ? »).
A l’occasion d’une question sur les 500 logements envisagés, du risque de ghetto que cela peut impliquer, du rythme de construction de ces logements, André Vanhollebeke a tenu à répondre d’une manière extrêmement précise comment on était arrivé au chiffre de 500 logements. En préambule, il a indiqué qu’il n’était pas d’accord avec l’esprit de la loi SRU d’origine initiée par Gayssot - le ministre communiste - dans une optique de transferts de population de zones sensibles vers des villes plus tranquilles. La droite arrivée au pouvoir a aménagé cette loi dans le sens d’une exigence de mixité sociale à laquelle il adhère.
« A l’heure actuelle, selon les chiffres de la préfecture, nous disposons sur le territoire de Louveciennes de 2 860 logements dont 360 logements sociaux (soit 12 %). Il nous manque donc 212 logements pour atteindre les 20 % de logements sociaux (572 logements). » Le maire attire l’attention du public sur le fait que chaque fois qu’on construit des logements on doit augmenter le nombre de logements sociaux ce qui veut dire que le déficit de 212 logements entraîne la nécessité de construire en réalité 265 logements sociaux. « Comme par ailleurs nous voulons construire au nom de la mixité également des logements dans le secteur libre (190 logements) cela entraînera là aussi 38 logements sociaux supplémentaires.»
Quant au rythme, « nous envisageons, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, de l’ordre de 25 logements par an dans de petites unités réparties sur le territoire de la commune. Il y a actuellement 12 sites de logement sociaux à Louveciennes. »
Parmi les autres questions, il y a celle de la capacité de la voirie à absorber la circulation actuelle et à venir en raison de l’accroissement de la population ; cette question n’a pas reçu de réponse satisfaisante, faute de comptages et de simulations, « on n’est pas allé jusqu’au stade du détail » concède Jean-François Vaquiéri, responsable du groupe de travail « Déplacements » ; il ajoute que lorsqu’il s’est agi de hiérarchiser les rues actuelles selon leur fonction (notamment la rue de la Princesse) des positions antagonistes se sont faites jour. Quant à la proposition évoquée par « un expert » de faire du vélo une solution alternative, elle a suscité l’hilarité de la salle (tout à fait explicable lorsqu’on connaît la topographie de la ville).
Christine Roumilhac, conseillère municipal (Osons), souhaitait, en fin de séance, exprimer le point de vue de son groupe sur les projets en cours. Le maire s’y est refusé en lui disant qu’elle se trompait de séance puisque le conseil municipal allait débattre dans les 24 heures du PÄDD. Cette fin de non-recevoir a entraîné de vives protestations d’une partie du public. La réunion s’est terminée dans une certaine confusion.
(1) Le compte-rendu de la réunion du 30 mars 2010 avait déjà été publié sous forme de commentaires de la rédaction à la suite de l’article « la mise en route des grands projets du maire »
(2) Toutes les études dont nous avons parlé sont disponibles sur le site de la mairie (www.mairie-louveciennes.fr dans la rubrique « Urbanisme/PLU »
Nous avions déjà publié le compte-rendu de la réunion du 30 mars 2010 sous forme de « commentaire de la rédaction » suite à notre article « La mise en route des grands projets du maire ».
Nous reprenons ici les principaux commentaires qui nous ont été adressés à ce sujet de manière à faciliter la discussion.
Commentaires des lecteurs :
Merci pour cet excellent résumé de cette soirée.
Rédigé par: Antoine | 01 avril 2010 à 11:14
Cette politique d'embellissement du centre-ville ne fera que du bien mais elle est trop onéreuse et la relance du commerce de proximité est illusoire.
En effet, créer une locomotive tel un supermarché sur l'actuel parking Leclerc ne pourra, à lui seul, redynamiser le commerce à Louveciennes. Il s'appuiera sur une soixantaine d'habitants à proximité supplémentaires certes mais obligera les deux épiceries de la place à fermer ainsi que le supermarché du centre commercial du Parc du Château. Ainsi donc une ouverture risque d'entraîner trois fermetures.
La seule solution consisterait en l'arrivée de vrais commerces complémentaires : poissonnerie, surgelés ou autre. On peut toujours l'espérer...
Rédigé par: Boleslas Palewski | 01 avril 2010 à 19:00
Pour compléter le compte-rendu ci-dessus de la rencontre avec les riverains: les chaussées du centre-ville auront un revêtement spécial (encore à l'étude), entre La Poste et l'école Leclerc. C'est un élément indispensable pour imposer le respect de la zone 30 (toute théorique jusqu'à présent) et ainsi dissuader le trafic de transit.
Pour ce qui est de la rénovation du centre-ville, on peut disserter à l'infini. Au moins, quelque chose va se passer dans ce coeur du village dont l'activité principale se résume de nos jours à un défilé de voitures....
Rédigé par: Pascal | 03 avril 2010 à 14:39
Le projet de rénovation du centre village est grosso modo l'objet de chaque campagne municipale depuis au moins 18 ans. Aujourd'hui que se présente un projet qui a l'air de tenir la route, j'ai du mal à comprendre certaines critiques, même si tout projet de ce genre a besoin d'être travaillé pour être amélioré.
(…)
Des commerces à Louveciennes, le problème n'est pas de les souhaiter, cela, c'est facile, mais il faut que le potentiel de clients à Louveciennes soit suffisamment attractif pour attirer les commerçants. Même si l’objectif est surtout un commerce de proximité, n'oublions pas que Louveciennes est entouré par plusieurs pôles commerciaux significatifs: Bougival, le plus proche, dont les implantations sont anciennes et assez nombreuses pour se conforter les unes les autres, La Celle St Cloud Beauregard, Marly Grandes terres, sans même aller jusqu'à Parly II qui est un pôle commercial majeur et n'est qu'à 7 minutes environ en voiture. Sur ce plan là, l'augmentation de population envisagée dans le cadre du PLU, dans des limites raisonnables me semble t il, va donc dans le bon sens pour accroître le potentiel commercial local. Mais je note que ce sont généralement les mêmes critiques qui souhaitent avoir de nouveaux commerces à Louveciennes et refusent toute augmentation de la population, les mêmes qui veulent développer une zone d'habitation à Villevert dont les habitants iront faire leurs courses à Parly II bien sûr.
Si l’on poursuit dans la cohérence souhaitable, il faut augmenter les places de parking proches du centre village, car le besoin est déjà patent et le sera demain encore plus et cela a un prix.
Rédigé par: bruno | 04 avril 2010 à 23:23
Les dépenses liées à ces travaux de réaménagement du centre village manquent de précision. En début de réunion, M. Vanhollebeke a en effet dit que le montant des travaux atteindrait 1.746 M€ mais il a précisé que les chiffres donnés correspondaient à la période 2010-2011.Or,le réaménagement de la place des Combattants n'en fait pas partie et n'est prévu qu'en 2012(d'ailleurs, le projet de réaménagement sur cette place n'a pas été évoqué lors de la réunion du 30 mars).
Le montant des travaux évoqué par le maire correspond à la place de l'église, la rue du Professeur Tuffier et l'aménagement d'un parking à l'arrière de la mairie . Le compte rendu fait par la rédaction (ci dessus) n'est pas tout à fait juste,certainement dû au fait que le sujet "Dépenses" est resté bien confus lors de la réunion.
En revanche, une chose est sûre, les 18 et 25 mars 2010, le montant de ces travaux a été mis au vote lors du conseil municipal et la commune "a décidé de réaliser sur la période 2010/2011 une première tranche de travaux, à savoir le réaménagement de la place de l'église et de la rue Tuffier" (consulter les procés verbaux de ces conseils municipaux)...
Le 14 avril prochain, une autre réunion de concertation, concernant cette fois çi l'avenir de Louveciennes dans son intégralité, est prévue et là, rien n'est encore voté...seulement voilà, dés le lendemain Monsieur Le Maire a décidé de réunir son conseil municipal pour faire voter le projet...
Rédigé par: Christine Roumilhac | 06 avril 2010 à 14:06
Le maire mène une politique de Gribouille.
2 millions pour le centre du village et tout ceci pour sauver le commerce, on croit rêver. Déjà on nous a raconté une fable en prétendant dynamiser le marché… le résultat est là…. Lamentable. Maintenant on nous explique que tout sera merveilleux en déplaçant le marché de quelques mètres sur la place de l’eglise
Le maire se veut boutiquier en chef mais quelles sont ses compétences en la matiere?
La population qui gravite autour du centre c’est 1000 personnes à tout casser
Les autres Louveciennois, la grande majorité, ne se déplacera pas dans le centre Pour un ou deux commercants peut être mais de toute façon le stationnement est problematique.
Tout ceci veut dire que l’immense majorite des louveciennois ne pourra que constater la gabegie, et réserver leur fureur à l’occasion des prochaines municipales. Il sera alors bien tard
200 000 euros pour créer des jardins familiaux, on croit rever. Et pour qui ? quelques privilégiés du maire qui vont aller y planter des choux !!
Pendant ce temps là on attend toujours la crèche municipale des Voisins que l’equipe du maire nous avait promise. Avec l’argent disponible on aurait pu faire cette creche sans essayer en même temps de se lancer dans une operation immobilière que les tribunaux refusent obstinément La encore incompétence !!
Rédigé par: Enerve | 06 avril 2010 à 20:30
Rédigé par : cc La Rédaction | 19 avril 2010 à 17:53
Avant de publier notre compte-rendu de la réunion du 14 avril 2010, nous avions déjà reçu deux commentaires traitant du sujet.
Félicitations à nos lecteurs qui écrivent « plus vite que leur ombre », en tous cas plus vite que la rédaction de ‘La Tribune de Louveciennes »
Commentaires de nos lecteurs
Mercredi dernier a eu lieu la présentation de la phase PADD du PLU salle Camille Saint-Saëns à la mairie. Une assemblée nombreuse s’est déplacée - environ 300/350 personnes. C’est une nouvelle preuve que le sujet intéresse les Louveciennois mais aussi peut-être qu’il les inquiète. De plus, le tract distribué par l’association d’opposition Osons n’est peut être pas non plus étranger à cette forte mobilisation.
Il ressort de cette réunion une impression bizarre.
Sur la forme, la réunion est très bien préparée. Les présentations sont bien huilées et très détaillées. Beaucoup de réponses semblent préparées à l’avance et lues. Parfois même des diapositives surgissent magiquement et instantanément en appui du discours. Certaines questions ont manifestement été préparées et distribuées à des « amis ». Une question va même jusqu’à l’autocongratulation. « Vous avez très mené la concertation jusqu’à maintenant, allez vous continuer comme cela pour les phases suivantes ?».
Cette volonté de contrôle marque sans doute le signe que quelque chose échappe à la majorité municipale. Manifestement, ce projet de PLU ne fait pas l’unanimité parmi les Louveciennois. Des critiques fusent dans tous les sens pour contester les choix effectués. Pourquoi couper des arbres ? Pourquoi déplacer le marché ? Pourquoi supprimer des places de parkings ? Pourquoi faut-il absolument augmenter le nombre d’habitants ? Est-il impératif de densifier ? Qu’allez-vous faire aux plains champs ? Comment allez-vous adapter le plan de circulation ? Est-ce que les parcours piétonniers seront valorisés ? Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle superette, vous allez faire mourir les autres commercants ! etc etc» Finalement, ces craintes sont résumées très simplement par une jeune fille de l’assistance. « Si nous habitons à Louveciennes, ce n’est pas par hasard. C’est parce que nous avons choisi de vivre dans un environnement aéré et convivial. Nous aimons Louveciennes tel qu’il est et nous ne souhaitons pas que vous le changiez. Etant native de Louveciennes, je regrette même le Louveciennes d’il y a vingt ans …». Une autre demande sur un ton posé « Comment faire pour réagir si l’on est opposé à vos décisions ?».
Devant cette montée de la contestation, on sent que notre maire a choisi de resserrer sa communication. Il fait monter aux créneaux les cabinets conseil qu'il a mandatés pour justifier ses choix avec des propos parfois lénifiants. Cet appui extérieur donne un tour très rébarbatif et technocratique à la réunion. Malgré leur connaissance du dossier, ces experts n’échappent pas à quelques boulettes qui font s’exclamer les Louveciennois qui ne laissent pas passer cette méconnaissance de leur ville. « Il faut développer la circulation en vélo à Louveciennes !» « Le pôle commercial du parc du château avec son fleuriste … ».
D’autre part, ces exposés très longs ont empêché les Louveciennois de s’exprimer avant une heure tardive (environ 23 heures). Cela donnait l’impression d’une volonté organisée de limiter le temps de parole des spectateurs et donc des réactions. Le fait d’interdire à l’opposition municipale de s’exprimer s’inscrit sans doute pleinement dans cette démarche.
Finalement, on peut résumer cette réunion par le mot d’introduction du maire. Il s’agit d’une réunion obligatoire prévue dans la mise en place du PLU. Son objectif n’est donc pas l’échange mais de se conformer à la loi. Il s’agit donc d’un défouloir bien contrôlé. De toute façon, quoi en pensent les Louveciennois, les travaux commenceront au mois juin prochain. Le maire les a déjà fait inscrire au budget municipal de la commune au début de l’année. Aujourd’hui, à l'heure qu'il est, pendant que les gens s'agittent, il doit déjà être en train de régler les derniers détails avec des entreprises qui sont sans doute présélectionnées. De quelle couleur et forme seront les plots ou les revêtements ? quelles options pour les constructions sur le parking Leclerc ou sur le jardin du presbytère ? Quel plan du parking souterrain de la mairie?
C’est indubitablement aller trop vite en besogne et faire bien peu de cas de l’opinion des Louveciennois. Mais c’est comme çà que le maire gère depuis bien longtemps les affaires municipales et avec les succès qu’on lui connaît. On peut citer par exemple le dossier du centre multiaccueil de Voisins ou le précontentieux sur le lotissement de la Croix Marly avec les habitants des Rougemonts... C'est dommage car tout n'est pas mauvais dans ces projets avec un peu de temps, d'écoute, et de souplesse, un consensus serait certainement possible.
Rédigé par: fx | 16 avril 2010 à 16:23
La présence de 300 personnes ce mercredi à mon sens ne prouve pas l'intérêt des Louveciennois pour la question du PLU, vu l'ambiance de la soirée. Une grande majorité était là au spectacle, huant sans aucun respect pour les intervenants, créant un brouhaha permanent empêchant d'entendre correctement ce qui se disait. Vous croyez que dans ces conditions ceux qui s'intéressaient réellement au devenir de Louveciennes ont osé poser une question, demander une précision sur un point? le summum de la soirée a été l'acte3 scène 4 de Madame Roumillac et de Monsieur Viard en fin de soirée qui confondent concertation et tribune politique. Tout çela est affligeant pour la Louveciennoise que je suis depuis de nombreuses années et qui s'intéresse vraiment à sa ville !!!
Rédigé par: Isabelle | 17 avril 2010 à 11:38
Rédigé par : copie conforme | 19 avril 2010 à 18:00
Réunion publique restreinte du 8 juin 2010
Une réunion publique à laquelle étaient conviés les seuls riverains concernés par le projet de réaménagement du centre-ville a été organisée par la municipalité le 8 juin dernier (à la Maison de l’Etang).
Peu d’informations nouvelles par rapport aux réunions précédentes, le maire ayant voulu à tout prix centrer le débat sur l’aménagement de la place de l’église, première phase de l’opération « cœur de village ».
Cet aménagement doit être réalisé au cours de l’été, les appels d’offres aux entreprises seront lancés dans les prochains jours.
Le maire indique que le coût du réaménagement de la place de l’église sera de 600 000 euros financés, sans nouvel emprunt, par les ressources de la commune et les subventions (150 000 euros du département, 150 000 euros de la Région et 95 000 euros correspondant au remboursement anticipé de la TVA par l’Etat.
Stéphane Pihier, maire-adjoint, dit que le projet a été réalisé après concertation notamment avec l’architecte des Monuments historiques, les associations d’Anciens combattants et la paroisse. Le projet se traduira par un rétrécissement des chaussées, la suppression des places de stationnement côté parvis de l’église, l’élargissement des trottoirs côté commerces, le doublement du parvis de l’église. La chaussée sera traitée en béton lavé avec caniveau central et le reste en calcaire. Les pavés actuels seront enlevés.
Sur la question très controversée du transfert du marché sur la place de l’église, le maire indique que les avis sont partagés, 50/50, le temps de la décision n’est pas arrivé et qu’on est en train de procéder à des études complémentaires.
Au cours du débat, la plupart des intervenants se sont montrés critiques. On a appris l’existence d’un « collectif des riverains » dont le porte-parole a agité la menace de faire tout pour empêcher la mise en œuvre de ce projet. « Vous n’avez pas fini d’avoir affaire à nous. »
La rédaction
Note établie sur la base des informations recueillies.
« Réunion réservée aux riverains » mais néanmoins publique, nous avons été avertis de son existence que trop tardivement pour y assister. On fera observer que l’aménagement du centre—ville concerne tous les Louveciennois et non les seuls riverains.
Rédigé par : La rédaction | 17 juin 2010 à 09:51
Je crois comprendre que des essais de marché vont avoir lieu en janvier sur la place de l'Eglise rénovée. Est-ce pour libérer la place de Poste?
A ce propos, qu'en est-il du projet de rénovation de la place des Combattants? Des travaux doivent avoir lieu au printemps 2012, est-ce toujours d'actualité?
Merci.
Rédigé par : Antoine | 30 novembre 2011 à 10:07