A l’occasion de nos promenades à travers l’histoire politique ayant pour décor Louveciennes, nous avons été amenés à évoquer François Mitterrand alors qu’il était un hôte privilégié des fameux déjeuners du dimanche organisés par Pierre et Hélène Lazareff (1). Cela se passait dans les années cinquante sous la IVème République. François Mitterrand, à de nombreuses reprises ministre, jouait un rôle particulièrement important dans la composition et le fonctionnement des éphémères gouvernements de l’époque ; il faisait en effet partie d’un groupe politique charnière, l’Udsr, incontournable pour former une majorité parlementaire, toujours précaire.
Bien plus tard, devenu Président de la République, François Mitterrand se retrouvait régulièrement, après ses parties de golf, dans une très belle villa de Louveciennes appartenant à la société pétrolière Elf.
C’est à l’occasion du procès sulfureux faits aux dirigeants et aux multiples stipendiés de cette société, après huit ans d’une longue instruction menée par des juges particulièrement coriaces, Eva Joly, Laurence Vichnievsky et Renaud Van Ruymbeke, qu’on a eu droit à des révélations fracassantes sur les conditions de ces séjours.
Nous avons emprunté à deux journalistes du Monde, Pascale Robert-Diard, chroniqueur judiciaire et Hervé Gattegno qui était alors un brillant « journaliste d’investigation », l’essentiel des faits qui ont été révélés par l’instruction et le procès Elf. Nous avons complété cette documentation par la revue d’autres organes de presse, notamment L’Express et Le Point.
Une si belle propriété
La propriété de Louveciennes dans laquelle séjournait fréquemment François Mitterrand appartenait à Elf depuis juin 1991 suite à son rachat au docteur Laurent Raillard, ami intime du Président et son partenaire attitré de golf.
François Mitterrand avait ses habitudes. Tous les lundis et parfois les jeudis, il jouait au golf à Saint-Cloud ou sur d’autres greens de la région parisienne avec le docteur Raillard, la partie se prolongeant dans l'agréable propriété de Louveciennes.
«Un superbe parc de 2 hectares, des arbres bi ou tricentenaires ; 600 mètres carrés habitables, avec un énorme escalier en marbre...» selon la description faite par Jean-François Pagès, ancien directeur de l'immobilier du groupe Elf.
Selon Hervé Gattegno, d'importants travaux furent entrepris dès l'été 1991. « Le mur d'enceinte, long de 270 mètres, fut surélevé afin de préserver les visiteurs des regards extérieurs. La facture - 2,1 millions de francs - fut acquittée par Elf. Les portails des deux entrées du domaine furent restaurés et « sécurisés » par des spécialistes.
L'un d'eux avait relaté, dès 1996, les conditions étranges dans lesquelles il avait été sollicité. Conduit sur place en voiture sans que le lieu des travaux lui ait été précisé à l'avance, ce dirigeant d'une société de sécurité parisienne avait relaté avoir aperçu des policiers dans le parc, et s'être entendu dire « qu'il s'agissait d'une mission très confidentielle car le propriétaire de la maison était un ami intime de M. Mitterrand (…) Il m'avait été indiqué que M. Mitterrand venait souvent le week-end dans cette propriété pour savoir quel type de protection je devais prévoir ».
Un achat rocambolesque
Le docteur Laurent Raillard, propriétaire de la somptueuse villa était désireux de la vendre tout en souhaitant demeurer dans les lieux. Il avait été approché par des promoteurs japonais.
François Mitterrand fit savoir au président d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, que le docteur Raillard cherchait un acquéreur. La compagnie Elf se mit aussitôt en action.
Loik Le Floch-Prigent en parla à Alfred Sirven, directeur des Affaires générales du groupe, celui-ci contacta Jean-François Pagès, le directeur du patrimoine immobilier. Et c’est ainsi qu’en juin 1991, Elf acheta la propriété, pour un montant de 18 millions de francs plus 6 millions en dessous de table versés sur un compte en Suisse. «J'ai envoyé cette soulte » admettra Alfred Sirven « sans que mon coeur ne batte plus que cela : dans 80 % des transactions immobilières, les choses se passent ainsi ».
Officiellement, cette propriété était destinée à servir de lieu de réception pour les prestigieux clients africains et des représentants arabes ou des pays de l’Est, hôtes de la compagnie pétrolière. On verra que d’autres invités, Français ceux-là, honorèrent la villa de Louveciennes.
Le docteur Raillard obtint le droit de rester dans les lieux, moyennant le paiement d'un loyer mensuel de 15 000 francs.
Jean-François Pagès garda un très mauvais souvenir de cette période. Lors du procès Elf (2) il expliqua que « c'est M. Raillard qui a fixé le prix de sa maison, ça ne se discutait pas, c'est tout. Quand, en 1991, on vous fait en permanence référence au président Mitterrand, c'est extrêmement difficile de dire non. » Alors Elf accepta sans rechigner de payer les factures d'eau, d'électricité, de fuel, de téléphone que le docteur Raillard lui adressait, ainsi que la prise en charge du salaire du couple de gardiens de la villa, « avec les primes d'ancienneté ».
Jean-François Pagès ajouta que « Les diktats du Dr Raillard étaient surréalistes ! Ça tenait de la gaminerie boudeuse. Et si on avait le malheur de ne pas abonder dans son sens, on savait qu'il irait se plaindre le lendemain matin, au neuvième trou de son parcours (…) Si je lui avais donné son préavis, je pouvais donner le mien en même temps ! »
Au bout de quelques mois, le radiologue omit de payer son loyer. S’ensuivit une renégociation de ses conditions d’occupation : en échange d'une occupation gratuite des lieux, il s'engagea à assurer quelques réceptions pour le compte d'Elf.
Alfred Sirven précisa : « Le président aimait cette propriété. Il pouvait y venir à n'importe quel moment. Il avait là des rencontres discrètes. Nous n'avons pas été très durs sur les conditions dans cette affaire-là. Un jour, j'ai croisé le président à Louveciennes. Il m'a dit : « Eh bien, Elf a encore fait une bonne affaire ! »
Loïk Le Floch-Prigent confirma la version de ses deux anciens collaborateurs. « L'achat de cette villa est un ordre du président qui m'a été confirmé ex post (…) C'était le souci de tous ses collaborateurs de trouver une solution pour que le président puisse continuer d'aller tous les lundis à Louveciennes, comme il en avait l'habitude. (…) Plus tard, François Mitterrand m'a dit : «Je suis bien content de pouvoir conserver ces arbres.» Ça, je m'en souviens comme si c'était hier ! ». Selon l'avocat de Loïk Le Floch-Prigent, « le prix payé par Elf pour la propriété était inférieur à celui proposé par un groupe d'investisseurs japonais, qui se disposaient en outre à faire couper tous les arbres du parc, ce que M. Raillard ne voulait pas ». En rachetant la maison, le groupe pétrolier aurait ainsi fait un beau geste en faveur de la protection de l’environnement boisé de Louveciennes. On sait que le président Mitterrand était un amoureux des arbres.
La découverte de cet investissement étrange par le juge Eva Joly entraîna la mise en examen du docteur Raillard, le 31 mai 1996, pour « recel d'abus de confiance ».
Lors du procès Elf, sept ans plus tard, le docteur Raillard, alors âgé de 77 ans et gravement malade ne put comparaître au Palais de Justice de Paris. Selon son avocat, il présentait « des difficultés cognitives ». Laurent Raillard, fut condamné à douze mois de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende.
En 1996, la nouvelle direction d'Elf Aquitaine donna son congé au docteur Raillard et revendit la propriété de Louveciennes pour 7,5 millions de francs. « Le prix au mètre carré d'une HLM » s'indigna plus tard Jean-François Pagès.
Le bon docteur Raillard
Des liens d’amitié très anciens
Laurent Raillard, médecin-radiologue, en retraite au moment des faits, était un ami de longue date de François Mitterrand (3). Déjà dans les années soixante, ils se rencontraient notamment en été dans les Landes autour du lac d’Hossegor, sur la plage Blanche, au tennis ou au golf. Laurent Raillard, appelé familièrement « Lala », était un pilier des greens d'Hossegor. Pour l’histoire, c’est lui qui présenta à François Mitterrand, Pierre Pingeot. père d’Anne Pingeot et futur grand-père de Mazarine. S’ensuivit un dîner au cours duquel François Mitterrand, séduisit tout le monde, à commencer par Mme Pingeot mère, qui trouva l'homme cultivé et charmant. On connaît la suite. (4)
Salarié par Elf
Le juge Eva Joly en poursuivant son enquête découvrit qu’Elf Aquitaine, par le biais d’une filiale genevoise, avait consenti des avantages suspects entre 1989 et 1993, à certaines personnalités. Laurent Raillard en faisait partie. Il recevait un salaire mensuel et disposait en outre d’une carte de crédit de l’entreprise. Après avoir nié « avoir été payé par Elf, ni en Suisse, ni ailleurs » (5) et s’estimant victime d'un « règlement de comptes », le docteur Raillard confirma finalement au journal Le Monde (6), avoir perçu « un salaire correspondant à un travail réel ». Devant le juge Eva Joly, le docteur affirma que François Mitterrand était intervenu dans cette embauche. Au cours d’une partie de golf, en 1989, le docteur Raillard évoqua sa situation personnelle avec François Mitterrand. Il venait de vendre, en 1988, son cabinet médical de radiologie. Courant 1989, il s'était occupé de l'organisation du Congrès mondial de la radiologie à Paris. Michel Rocard, alors Premier ministre, lui confia une mission sur « l'imagerie médicale ».
« François Mitterrand a dit qu'il fallait que je sois honoré pour les travaux que j'effectuais » expliqua au journal Le Monde le docteur Raillard. « Il a d'abord envisagé de me nommer à un poste officiel. N'étant pas fonctionnaire, je ne pouvais pas. Il m'a dit qu'il allait trouver une solution (…) Le président François Mitterrand n’était pas un homme bavard, mais j’ai compris qu’il avait pris en charge mon problème de rémunération ». Quelque temps plus tard, c'est la « solution Elf » qui s'imposa. Grâce à l'intervention du président, le docteur se retrouva rapidement dans un avion privé d'Elf où, en compagnie d'Alfred Sirven, il allait faire l'aller-retour Paris-Genève en une journée pour y ouvrir un compte bancaire et remplir un contrat de travail.
Le travail n’était cependant pas fictif puisque le docteur Laurent Raillard déposa le 9 janvier 1990 au Premier ministre un rapport intitulé « L'imagerie médicale : de la France vers l'Europe, 21 propositions » (7). L'ancien premier ministre Michel Rocard adressa au docteur, à sa demande, un courrier attestant de l'exécution de sa mission et de l'impossibilité de Matignon de prendre en charge sa rémunération. « Matignon savait que j'étais payé par Elf », assura Laurent Raillard, quoique ce détail ne figurait pas dans la lettre de Michel Rocard.
Quant à la rémunération, selon le dossier d’instruction, le docteur Raillard aurait bénéficié de 300 000 euros en quarante virements mensuels, dont une partie versée sur le compte d’une société off shore des îles vierges britanniques, ainsi que le bénéfice d’une carte bancaire d’entreprise, utilisée à hauteur de 75 786 euros et qui a servi principalement à financer des achats chez Vuitton ou Dior, dans des boutiques de golf ou des restaurants lors de séjours à Deauville, Saint-Moritz ou Courchevel.
Cité dans l’affaire des frégates de Taïwan
Le nom du docteur Raillard est également apparu dans le dossier judiciaire relatif à la ténébreuse affaire des frégates vendues à Taiwan, affaire également instruite par Eva Joly et Laurence Vichnievsky, dans laquelle ont été impliqués, notamment Roland Dumas, ancien Ministre des Affaires étrangères, Président du Conseil constitutionnel et Christine Devier-Joncour, sa maîtresse.
Le docteur Raillard ainsi que le général Philippe Vougny (ancien chargé de mission auprès de François Mitterrand pour les questions de défense) auraient cherché à favoriser le versement par Thomson-CSF d'une commission de 160 millions de francs en partie destinée à Christine Devier-Joncour (8).
Selon le général Vougny, « M. Raillard est venu me voir à l'Elysée pour me dire qu'il y avait un problème chez Thomson, qui refusait de régler un de ses réseaux d'intermédiaires et me demandait si je pouvais m'informer auprès d'Alain Gomez (PDG de Thomson) des raisons de ce refus de payer ». Sollicité par Le Monde, Laurent Raillard contesta (9) avoir demandé au général Vougny d'intervenir pour le paiement des commissions. « J'en avais parlé au président, à la demande du maire de Lorient, Jean-Yves Le Drian. Il m'avait dit que si le contrat des frégates ne se faisait pas ce serait dramatique pour les chantiers navals et il savait que je pouvais facilement en parler au président lorsque nous allions jouer au golf - deux fois par semaine. »
Laurent Raillard assura avoir évoqué la question des frégates avec le président, qui lui aurait alors fait part de l'opposition de Roland Dumas et du Quai d'Orsay à ce contrat. L'ancien radiologue avait même remis une note sur le même sujet à François Mitterrand, dont l'original fut retrouvé chez lui « Comme je savais que le président ne m'en reparlerait pas, j'ai demandé au général Vougny de m'informer si le projet des frégates aboutissait, rien de plus. Je ne savais même pas qu'il était question de commissions. »
Cette question des commissions n’a jamais été totalement élucidée, l’affa !ire allait sur un plan médiatique tourner autour de questions subalternes, les statuettes et les chaussures Berlutti offertes par Christine Devier-Joncour à Roland Dumas.
Des entretiens secrets à Louveciennes
La propriété de Louveciennes ne servait pas seulement à des réunions avec des dirigeants étrangers à propos de questions pétrolières. En effet, sous l’égide d’Alfred Sirven, et sous le regard du docteur Raillard, le maître des lieux, se tenaient des rendez-vous informels entre des personnalités politiques françaises. Selon Alfred Sirven, «le Président pouvait venir à n'importe quel moment, pour des rencontres discrètes avec des gens importants. Nous protégions cette discrétion.»
Le journal Le Monde a notamment révélé que François Mitterrand et Charles Pasqua s’y retrouvaient régulièrement. Charles Pasqua déclara que « Le président de la République souhaitait s’entretenir avec moi de différents sujets. Il me faisait de longs exposés de géopolitique et me disait à l'occasion tout le mal qu'il pensait de ses propres amis... Je l'approuvais, bien sûr !» Ministre de l'intérieur dans le gouvernement de Jacques Chirac sous la première cohabitation (1986-1988), Charles Pasqua assura avoir entretenu, depuis, « des relations particulières avec François Mitterrand ». Il indiqua que ses entretiens avec l'ancien chef de l'Etat avaient suivi l'envoi d'une « note manuscrite personnelle » adressée à François Mitterrand, dans laquelle il lui rapportait « des informations sur d'éventuelles menaces terroristes (…) Il m'avait répondu de la même façon et c'est dans ce contexte que nous nous sommes rencontrés » précisa l'ancien ministre.
Dans le deuxième tome de ses Mémoires, paru fin 2008, Charles Pasqua, confirma ses conversations avec François Mitterrand en ces termes :
« François Mitterrand, qui avait une certaine estime pour moi, disait que j'étais un «bon républicain», comme si j'avais eu besoin d'un brevet présidentiel pour m'en convaincre ! Les contacts, que mes activités ministérielles avaient rendus nécessaires, s'étaient bien passés. Je lui manifestais toujours le respect dû à sa fonction, mais il sentait bien que, au-delà de tout cela, je demeurais un adversaire résolu. J'éprouvais cependant pour lui de la considération ; son intelligence, sa grande culture, ses connaissances de l'histoire politique étaient incontestables. Ses capacités manoeuvrières me fascinaient, les miennes ne le laissaient pas indifférent...
Il devait être un peu las de la fréquentation de ses amis politiques et trouvait plaisir à nos échanges. Le rituel était toujours le même. Nos rencontres avaient lieu à Louveciennes, le vendredi, après son parcours de golf. Nos déjeuners, en tête à tête, nous permettaient de nous entretenir librement et à bâtons rompus, d'échanger nos points de vue sur nos amis respectifs, sur la situation politique intérieure ou internationale.
Les analyses du président étaient celles d'un homme d'Etat féru d'histoire, sans illusions sur les hommes ».
Références
(1) Nos articles du 15 février 2009 et du 7 mai 2009
(2) Les déclarations des principaux acteurs de cette transaction ont été faites lors de la 32ème audience du procès (principal) Elf, Le Monde, 30 mai 2003
(3) Laurent Raillard, né le 30 avril 1925, était plus jeune que François Mitterrand, né en 1915.
(4) Ariane Chemin, Géraldine Catalano
« Une famille au secret », Stock, 2005
Bien que n’ayant pas comme décor Louveciennes, nous n’avons pu résister au plaisir de citer les belles pages consacrées par les auteurs au début de la relation entre François Mitterrand et Anne Pingeot :
« A table, François Mitterrand observe à la dérobée le reste de la famille. Il y a Martine, l'aînée, et Anne, la seconde. A tout juste 18 ans - trois ans de plus que Jean-Christophe - cette brune à la taille de guêpe et aux airs de sauvageonne conjugue la retenue de ses manières rangées à l'audace de son regard vert d'eau [...] Anne note les sourires répétés, les battements de paupière de l'hôte de ses parents. Elle écoute, charmée, ces noms d'écrivains qui peuplent la conversation de l'invité, si différent des patrons et grands industriels d'ordinaire conviés à souper chez les Pingeot. Elle rencontre le ministre, devine le lecteur, soupçonne le romantique. Il a du charisme. Elle, du caractère. Il pose des questions. Elle n'a pas peur de répondre, de cette voix de tête qui déroute d'abord. Lorsqu'elle lui raconte sa passion du dessin - elle possède un excellent coup de crayon - François Mitterrand écoute, approuve, conseille de sa voix sucrée. Anne rit de ce rire cristallin des très bonnes familles. Il la fascine et l'intimide. Qui comprend alors ce qui s'ébauche, cet été, entre cette jeune fille de 18 ans et cet homme de 45 ans ? Personne, ou presque. [...] Thérèse Pingeot ignore évidemment tout de cet arrangement. Un soir d'été de 1961, elle demande au nouvel ami de la famille, qui, se flatte-t-elle, ne lui refuse rien :
- Dites-moi, cher François, ma fille veut suivre des études d'art. Elle monte à Paris à la rentrée. Nous ne connaissons pas grand-monde dans la capitale. Vous ne voudriez pas la prendre un peu sous votre aile ?
- Comptez sur moi, Thérèse. Je m'en occuperai. »
(5) Le Monde daté 30 novembre-1er décembre 1997
(6) Le Monde du 10 avril 1998
(7) Selon la réponse du ministère des Affaires sociales
publiée dans le JO du Sénat du 3 octobre 1991 - page 2139
(8) D’après l’article de Hervé Gattegno paru dans l'édition du 20 octobre 2000 du journal Le Monde
(9) Le Monde, 18 octobre 2000
(4) Charles Pasqua, Ce que je sais..., tome II, Un magnifique désastre, 1988-1995, Editions du Seuil, 2008