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07 février 2011

Commentaires

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Michel ZOURBAS qui intervient notamment dans le cadre du projet de PLU pour la sauvegarde "des arbres remarquables" a réagi à l'article ; il nous a fait parvenir les remarques suivantes :

1- Vous titrez « Menaces sur les platanes », mais aucun abattage de ces platanes n’est envisagé. Bien au contraire, ce type d’alignement a vocation à être préservé.

2- Vous dites que « Des arbres sont souvent coupés sans être remplacés ; l’alignement connaît des trous plus ou moins béants ».
Mais les « trous » dans l’alignement sont le fait, le plus souvent, d’arbres malades que la DIRIF a estimé devoir abattre pour des raisons de sécurité.
Quel sens y aurait-il à replanter des arbres qui ne retrouveraient leur taille initiale que dans une centaine d’années … Un bâtiment qui s’effondre peut être reconstruit à l’identique. Un arbre que l’on abat ne peut, malheureusement, pas être remplacé à l’identique.
Par ailleurs, les normes en matière de sécurité routière recommandent de ne plus planter des arbres aussi près de la chaussée et, s’il est décidé de les replanter, de le faire à au moins 4 mètres de la chaussée, ce qui nuirait à l’alignement …

3- L’« amoncellement de panneaux publicitaires » ne menace en rien les platanes, mais l’environnement, la beauté du paysage, … et les automobilistes dont ces panneaux contribuent à détourner l’attention.

4- La seule véritable menace pour ces platanes est, comme vous l’indiquez, leur trop grande proximité avec la chaussée de la RN186, mais aussi, et surtout, la pollution provoquée par un trafic automobile très (trop?) dense. A l’époque où les impressionnistes peignaient cette route (La route de Versailles - Pissarro - 1869 et 1870), les arbres qui la bordaient ne voyaient passer que des piétons, et quelques diligences et carrioles …

Stephane PIHIER, maire-adjoint chargé de l'Environnement, a tenu à apporter les précisions suivantes :

La Direction des routes de l'Ile-de-France (DIRIF) a dressé il y a déjà quelque temps déjà le bilan sanitaire des platanes. Il en ressortait comme on peut s’en douter un état moyen. Au delà c’est leur âge qui pose problème et les condamnent à moyenne échéance. La DIRIF envisage un programme de replantation compte tenu du caractère historique du lieu (quand et à quelle échéance ? Rien de précis pour le moment). Il s’agirait de procéder par tronçon. En effet pour pouvoir pousser correctement, de jeunes arbres ont besoin d’avoir la “tête” dégagée. Ceci supposerait donc d’abattre toute une section d’un coup.
Aujourd’hui donc il s’agit essentiellement d’un abattage au cas par cas pour des raisons de sécurité évidentes (sans parler des finances publiques).

Nous venons d'actualiser notre article par une photo d'archives provenant de la photothèque de Jacques et Monique Laÿ qui illustre parfaitement notre propos.

Bonjour

Cette photo date de quelle année? "Au débouché de la rue Joffre": où se trouvait précisément ce "manoir de la forêt"?

A l'attention de Pascal

Jacques Laÿ vient de nous apporter les précisions suivantes :

"La carte postale éditée vers 1900 représente le restaurant "A la Forêt de Marly" qui deviendra successivement "La Sabretache" et "Chantegrill", aujourd'hui "Le 78", adresse inchangée depuis les origines : 28 route de Versailles.

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