Ce n'est pas sans émotion qu'on pousse la porte du Camélia, un restaurant célèbre de Bougival, sur les quais de la Seine. Jean Delaveyne, fameux cuisinier des années soixante/soixante-dix officia dans cette belle maison. Il restera également dans l’histoire gastronomique pour avoir formé, avant leur envol, des chefs aussi connus que Michel Guérard, Joël Robuchon, Alain Senderens, le regretté Bernard Loiseau,…. (1)
L'actuel propriétaire et chef est Thierry Conte ; il y est installé depuis 2001 et a obtenu en 2003 une étoile au guide Michelin. Il perpétue avec bonheur les traditions culinaires de ces lieux.
Attention : Le Camélia après une longue fermeture pour rénovation a réouvert ses portes toujours sous la conduite du même propriétaire et du même chef, Thierry Coste. Nous nous promettons d'y retourner et de vous faire partager notre appréciation.
L'adresse
Le Camélia
7 Quai Georges Clemenceau,
78380 Bougival
Téléphone : 01 39 18 36 06
Fax. : 01 39 18 00 25
E mail : info@lecamelia.com
Site internet : lecamelia.com
Le restaurant est fermé les dimanche et lundi, toute la journée.
Vacances : Fermeture du 30 juillet au 1er septembre 2011
Beaux salons particuliers. Offre de plats à emporter.
La clientèle/l'ambiance
Nous y étions un samedi soir, au début du mois de juillet. Malgré les départs en vacances, le restaurant était plein, près de 40 couverts. La salle aux couleurs gaies, teinte agrume, procure une ambiance très chaleureuse.
(Source photographique : Le Camélia)
Le repas
Le soir, le Camélia propose un menu facturé 45 € (hors boissons) de très bon aloi. C’est le bon plan car il offre une variété d’entrées, de plats et de desserts. Un menu très attirant à 75 € est également proposé. Il donne envie mais il faut que l’ensemble de la table vous accompagne…. Les prix à la carte sont relativement redoutables avec des plats dont les prix s’étagent entre 50 et 70 € ce qui les rend assez dissuasifs.
En entrée, j’ai pris la « Royale de foie gras de canard aux girolles, émulsions de beurre de laurier », fondante, délicieuse en bouche. En plat principal, des rognons de veau rôtis, tendres et croquants à la fois, cuits à la perfection. Ils étaient accompagnés de haricots verts. C'est un légume qui a priori ne m’est pas des plus sympathiques, mais là, miracle, cuits al dente avec un assaisonnement très subtil, c’était un véritable moment de plaisir. En dessert, un clafoutis-minute aux abricots, accompagné d'une boule de glace de vanille Bourbon, c’était excellent.
Ma compagne de table a également choisi le menu à 45 €, qu’elle a bien apprécié dans la composition suivante : en entrée, « Gaspacho andalou avec émietté de crabes », intéressant et délectable, en plat principal, « Filet de canette » d’une agréable finesse avec son accompagnement de « raisins au verjus et de légumes», et en dessert, une des spécialités pâtissières de la Maison, le « Fondant au chocolat Manjari, griottes et framboises » qui terminait superbement le repas.
Le rapport qualité-prix
111 € pour deux, avec deux cocktails-maison (facturés 2x8 €) et un café (facturé 5 €), mais sans les vins, pour un restaurant de cette qualité, c’est convenable. La carte des vins est riche, avec un choix intéressant de demi-bouteilles pour les petits buveurs.
Cotation
Nous accorderons **** sur un échelle de 5 (*****).
Peut-on le recommander ? Oui, indiscutablement. Cette adresse surclasse celles que nous avons déjà présentées dans le cadre de cette chronique. Nous reviendrons car la carte s’adapte aux « saveurs de la saison ».
Colange
NB Il va sans dire que l’article est libre de toute publicité ; la personne qui signe ces chroniques sous le nom de Colange visite les établissements de manière anonyme en acquittant régulièrement sa note.
(1) On peut retrouver l’histoire du Camélia et de Jean Delaveyne sur le site internet de Bougival.
Attention
Le Camelia ferme ses portes pour quelques mois en raison d'importants travaux de rénovation : une nouvelle façade, une nouvelle salle, un nouveau piano.
La réouverture est prévue pour l'automne 2013.
Thierry Conte restera en cuisine.
Rédigé par : La rédaction | 10 décembre 2012 à 11:37