Le Transilien qui nous permet d’accéder à la Défense et à Saint-Lazare (et à toutes les stations intermédiaires) constitue un axe vital pour les Louveciennois.
Nous avons consacré ici-même des articles et des commentaires au Transilien, sur le mode informatif et parfois sur un mode critique.
>>>> Prendre le Transilien : nécessité ou plaisir ?
http://louveciennestribune.typepad.com/media/2007/01/prendre_le_tran.html
>>>> Quand la gare Saint-Lazare déraille
http://louveciennestribune.typepad.com/media/2010/07/quand-la-gare-saint-lazare-déraille.html
La Sncf fait des efforts sensibles et remarqués pour améliorer l’information des usagers notamment en cas de perturbations (annonces sonores, présence d’agents, écran info gares, site internet Le Transilien, alerte pour IPhone et autres smartphones,…). Elle a également noué des relations suivies avec les représentants des communes concernées. C’est ainsi que Joël Cavarero, maire-adjoint de Louveciennes, représente notre commune au sein du « comité intergares » de la ligne.
Toutes ces actions tranchent d’une manière tout à fait positive avec l’attitude d’une Sncf, que nous avons connue dans le passé, se comportant comme une organisation de type militaire exprimant une certaine indifférence voire du mépris pour les usagers.
C’est également avec intérêt que nous avons appris l’existence d’un blog animé par Jacques-Guy Langé de la Sncf et relatif à notre ligne http://malignel.transilien.com
Son responsable (avec ses collègues) a été à la rencontre des usagers le 14 juin de 17 h 00 à 19 h 00 en gare de Louveciennes.
Qu’avons nous appris en lisant le blog et en discutant avec les interlocuteurs de la Sncf sur des sujets comme la régularité, la ponctualité, les principales causes des perturbations (incidents, travaux, grèves), le renouvellement du matériel ? Beaucoup de choses intéressantes que nous avons essayé de résumer ci-après, agrémentées de quelques commentaires.
1. Notre ligne
La ligne L qui nous concerne se compose de deux branches :
- la branche L1 : Saint-Lazare et Cergy le Haut ;
- la branche L 2 : Saint-Lazare-Versailles Rive Droite ; Saint-Lazare-Saint-Nom la Bretèche. A Saint-Lazare, les trains pour Saint-Nom sont stationnés, en principe, sur les quais 1 à 4.
La mesure de la régularité a été longtemps privilégiée. Concrètement on mesurait l’heure exacte d’arrivée des trains entre 6h-9h et 17h-20h dans le sens de la pointe (direction Paris le matin, banlieue le soir), un train étant considéré en retard s’il arrivait à sa destination finale 5 minutes après l’horaire prévu.
En 2011, la régularité sur la ligne a été de 91 % (il s’agit d’une moyenne annuelle, la Sncf précise que ces chiffres peuvent ne pas représenter « le ressenti quotidien »).
Depuis le début de l’année, la Sncf ne mesure plus la régularité mais « la ponctualité voyageurs ». Pour synthétiser, la régularité se focalisait sur les trains et leurs respects des horaires alors que maintenant, c’est les voyageurs, leurs temps de trajet et l’arrivée à leurs destinations qui sont mesurés. Sont pris en compte, tous les voyageurs, 24h/24, 7j/7. La ponctualité voyageurs est analysée par un logiciel. Des données y ont été enregistrées sur le nombre de voyageurs par origine / destination, par train et tranche horaire.
Exemple : Un train part de Louveciennes en retard. Il arrive avec 6 minutes de délai supplémentaire à Saint-Cloud, de même pour La Défense, mais rattrape son retard et termine à l’heure à Paris Saint-Lazare. En terme de régularité, ce train est considéré comme régulier. Pourtant, si l’on se fie à la ponctualité voyageurs, tous les voyageurs s’arrêtant entre Louveciennes et La Défense sont en retard. Le but de ce calcul est d’être plus précis et plus proche de la réalité quotidienne.
Les calculs de ponctualité pour 2011 donne un résultat de 90,9% (c’est-à-dire absolument pas différent de la mesure de la régularité).
Quelques autres chiffres relatifs à la ponctualité :
- 87,8 % en février 2012, « mois marqué par des difficultés de production liées aux conditions climatiques » ;
- 92,3 % en avril 2012, 94,8 % pour les branches Saint Nom la Bretèche et Versailles RD.
3. Fréquence et fréquentation des trains
En semaine, 47 trains sont programmés en direction de Paris, 53 au retour. La durée du parcours entre Louveciennes et Saint-Lazare est suivant les trains et leurs arrêts compris entre 30 et 34 minutes. Le premier train pour Paris est programmé à 5h06, le dernier à 22h29. Au retour le premier train démarre de Saint-Lazare à 5h42, le dernier à 0h43.
Avant 7h00, la cadence est d’un train toutes les demi-heures, entre 7h00 et 8h32, un tous les ¼ heures, après on repasse à la cadence d’un train toutes les demi-heures. Le soir en partant de Saint-Lazare à 16h00, on bénéficie d’un train tous les ¼ d’heures jusqu’à 20h02, puis on passe à la cadence d’un train toutes les demi-heures.
Le nombre des trains est réduit en soirée à un par demi-heure ; le rater de quelques minutes devient alors la « galère ». Pour la Sncf, la fréquence des trains est liée au nombre d’entrants dans les gares de la branche. Après 20h00, il y a moins de voyageurs de Paris pour Saint-Nom la Bretèche, donc moins de trains.
Nous avons souhaité connaître, au départ et à l’arrivée en gare de Louveciennes, le nombre de voyageurs, par tranches horaires (avec distinction semaine/week-end) et par destination (ou origine). Ces informations existent, la Sncf les a dénombré par comptages et sondages (et elles les utilisent d’ailleurs pour ses mesure de ponctualité). Mais elle ne souhaite pas les communiquer au public, s’abritant derrière le fait qu’ils appartiennent au Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) – présidé par Jean-Paul Huchon, Président de la Région - qui fixe l’offre de transport. C’est donc aux politiques de la Région qu’il convient de s’adresser.
Le Transilien déjà fort utile actuellement pour se rendre et revenir de son travail, pour voir ses amis, sa famille ou encore pour participer aux différentes manifestations culturelles ou artistiques que nous offre Paris, deviendra incontournable dans un futur proche. Se rendre à Paris par ses propres moyens, c’est-à-dire en prenant sa voiture, deviendra difficile voire impossible. L’augmentation des fréquences en journée et le soir, l’augmentation des capacités des trains seront des objectifs importants à porter par nos élus locaux.
4. Causes des irrégularités
Notre ligne, notamment dans son tronçon Saint-Cloud-Paris Saint Lazare, est saturée. La moindre perturbation entraîne des retards en cascade.
Le graphique ci-après, très instructif, identifie les principales causes des irrégularités. Si l’organisation des transports (28%), l’infrastructure (26 %), le matériel (17 %) constituent les causes principales, les actes de malveillance (comme par l’usage intempestif des alarmes) ou les « accidents de personnes » (suicides) souvent la veille des week-end ou de jours fériés, sont également à noter.
5. Incidents
Pour prolonger ces statistiques et les illustrer, nous avons relevé les incidents ont émaillé et perturbé au cours des premiers mois de l’année 2012 la circulation des trains se traduisant par des suppressions, des retards…. Le blog de la ligne L en énumère les principaux :
- bris d’un passage à niveau à hauteur de Garches le 5 février 2012, perturbations entre 8h30 et 9h30 ;
- incendie aux abords des voies entre Puteaux et Suresnes le 27 février 2012 ; les pompiers arrivés sur les lieux vers 12h20, ont demandé la coupure de l’alimentation électrique pour pouvoir intervenir en toute sécurité, ce qui a bloqué toute la circulation des trains ; l’incendie a été définitivement maîtrisé, à 13h35, le trafic a alors repris très progressivement. C’est au total 22 trains qui ont été supprimés ;
- enrayages et patinages importants avec rail cassé sur la ligne de Grande ceinture ouest (GCO) – celle qui relie Noisy-le-Roi à Saint-Germain avec une connexion à Saint Nom - les 31 mars/1er avril avec interruption du trafic ;
- incident de signalisation entrainant des retards et quelques suppressions (à Saint Cloud), le 21 mai 2012 ;
- élagage inopiné sur la ligne de la Grande ceinture ouest, suppression du trafic l’après-midi du 21 mai 2012 ;
- acte de malveillance sur les voies, près de Garches : un cône de circulation routière y a été déposé, trois trains supprimés, le 23 mai 2012 ;
- arbre penchant dangereusement sur un caténaire à proximité de la gare de l’Etang-la-Ville (pas de trafic entre Saint Nom et Marly entre 9h00 et 11h00 pour permettre aux équipes d’intervenir et d’abattre l’arbre), le 23 mai 2012 ;
Il faut reconnaître que la Sncf fait maintenant des efforts pour informer les usagers et intervenir au plus vite, nous sommes bien loin des années autistes qu’on a pu connaître dans le passé, même si l’abus de la langue de bois du type « incident d’exploitation » n’est guère apprécié. Des minibus de substitution ou des taxis ont été prévus dans certains cas pour pallier aux conséquences des incidents.
6. Travaux
A côté des incidents, il faut souligner les nombreux travaux d’entretien et de modernisation qui infligent aux usagers tardifs un allongements de leur temps de parcours puisqu’il faut prendre des bus de substitution. Si les travaux se déroulent la nuit, celle-ci commence à 22h00/22h30.
Ces travaux de maintenance des voies, des caténaires, des appareils d’aiguillage se sont succédés à un rythme très soutenu ; les différents tronçons ont été affectés au cours des premiers mois de 2012 :
- le tronçon Saint-Cloud et Garches (du lundi 30 janvier au vendredi 24 février, à partir de 22h en semaine) ; un bus a fait le relais entre ces deux arrêts ;
- le tronçon La Défense et Saint-Cloud, (du lundi 27 février au vendredi 16 mars, et du 4 au 15 juin 2012, à partir de 22h30, sauf les samedis et dimanches). Un service de substitution par bus a été mis en place entre les gares de La Défense et Saint-Cloud, avec arrêt devant chaque gare ce qui s’est traduit par temps allongé de ¾ heures ;
- le tronçon Paris Saint-Lazare-La Défense, à partir de 22h30, du 2 au 6 avril, puis du 10 au 13 avril inclus), aucun train ne circulant ; la gêne si elle peut être anticipée n’a pas été trop grave puisqu’il est possible d’atteindre La Défense par le métro ;
- le tronçon Saint-Cloud-Saint Nom la Bretèche (du lundi 16 au vendredi 27 avril de 22 heures jusqu’à la fin du service, sauf les week-ends) ; un service de bus de substitution a été mis en place, dans les 2 sens, entre les gares de Saint-Cloud et de Saint-Nom avec desserte des gares intermédiaires, par bus jusqu’à La Celle-St-Cloud et minibus pour les clients à destination de toutes les gares de Bougival à St-Nom.
Le deuxième semestre 2012 risque de ne pas être plus facile.
On évoque également le remplacement du viaduc de Marly ; il entrainerait probablement une interruption totale de la circulation des trains entre Garches et Marly-le-Roi pendant 2 mois.
7. Grèves
La Sncf, chacun le sait, est une entreprise publique où les grèves sont génétiques et fréquentes. Les usagers et clients en sont conscients. En 2011, des mouvements importants ont eu lieu à l’occasion de la réforme des retraites ; aux alentours des fêtes de Noël et de Nouvel An, une grève lancée par un syndicat minoritaire a conduit à des suppressions de trains.
Au cours des premiers mois 2012, le seul mouvement observé a été la grève du mercredi 29 février 2012 (« mouvement interprofessionnel européen contre l’austérité »).
Depuis la loi sur le service minimum, les agents sont tenus de déclarer leur intention de faire grève 48 heures avant ce qui permet à la Sncf d’établir un plan de transport.
Selon la Sncf, « lors d’un mouvement social, il y a moins d’agents de production présents (les conducteurs, les aiguilleurs, les agents qui travaillent au niveau des garages, etc.) et doit donc modifier le plan de transport, en faisant rouler moins de trains. Elle doit prendre en compte plusieurs critères pour établir un plan de transport : elle privilégie les trains circulant dans le sens de la pointe (vers Paris le matin, la banlieue le soir), le roulement des rames et celui des conducteurs (qui une fois arrivés à un terminus reprennent un service), le matériel disponible au dégarage (le faire sortir des voies de garage, sachant aussi que toutes les rames ne peuvent pas circuler sur toutes les lignes)…Tout ceci fait que la Sncf est contrainte de choisir un horaire plutôt qu’un autre. »
Selon les observateurs, la ligne L est un peu plus touchée que d’autres par les mouvements sociaux. Mais pour qui a longtemps fréquenté la ligne, la situation est bien meilleure que dans le passé où les passagers poireautaient sur les quais dans l’attente d’un hypothétique train, dans l’incertitude totale. Chacun peut maintenant s’organiser en conséquence. Les grèves les plus gênantes car non prévisibles restent celles consécutives à une agression. Au nom du « droit de retrait », le trafic peut être totalement interrompu sur la ligne, les cheminots pouvant faire grève sans conséquences. Ce type de grève est difficilement compréhensible par les usagers car non responsables de l’agression, ils sont punis collectivement. Les syndicats devraient réfléchir à un autre mode d’action qui pourrait d’ailleurs recevoir l’expression de la solidarité de l’ensemble des voyageurs.
8. A quand un nouveau matériel roulant ?
Les trains actuels, les Z 6400, ont été mis en service en 1976. (Le matériel a une durée de vie estimée de 40 ans). Il est prévu de les remplacer par de nouvelles rames (baptisés « le Francilien ») plus confortable et d’une grande capacité (805 places dont 503 assises, en unité simple), mais pas avant quelques années, 2016 voire 2018. Les trains actuels, qui ont fait l’objet de rénovations intérieures, nous paraissent encore acceptables. Bien sût il y a le vandalisme avec ses vitres rayées, ses banquettes parfois taggués mais la Sncf n’y est pas pour grand chose. Comme on dit, c’est la faute à la société… Les rares « délinquants » qui sont attrapés font l’objet d’un « rappel à la loi ». Là où le confort laisse franchement à désirer, ce sont les jours de grandes chaleurs où la présence d’une climatisation serait bien appréciée.
FK
Viaduc de Marly : interruption totale des trains entre Garches et marly le Roi pendant 2 mois! Pouvez-vous nous en dire plus? Merci.
Rédigé par : Antoine | 22 juin 2012 à 14:30
Bonjour et merci
Deux questions et un commentaire
- est-ce la saturation qui fait que le temps de parcours Louveciennes-Saint-Lazare est en moyenne de 35 minutes alors qu'il était de 29 minutes il y a dix ans?
- les trains Bombardier climatisés étaient prévus en 2014 sur cette ligne. A quoi est dû le retard ?
L'information s'est effectivement améliorée grâce surtout à mon avis à l'application smartphone Transilien.
Merci
Rédigé par : Pascal | 23 juin 2012 à 16:06
@ Antoine
La question de la réfection du viaduc de Marly-le-Roi a été "évoquée" par la Sncf mais nous ne disposons pas pour le moment d'une programmation précise.
@ Pascal
A certains horaires, les trains marquent un ou des arrêts supplémentaires entre La Défense et Paris Saint-Lazare d'où un temps de parcours affiché de 34 minutes. Dans le passé, le temps de parcours était effectivement de l'ordre de 30 minutes (mais sans arrêt entre Saint-Lazare et La Défense.)
S'ajoutent les retards que la saturation de la ligne aggrave (la mise en service de la ligne La Défense-Saint Quentin y a contribué).
Les nouveaux trains Bombardier vont entrer en fonctionnement sur la ligne L mais en priorité sur la branche L1 Cergy. Au-delà, se pose la question du financement et des priorités fixés par le STIF. Il ne semble pas que la branche de Saint-Nom soit considérée comme prioritaire.
Rédigé par : La rédaction | 24 juin 2012 à 12:33
Dimanche à la Sncf : la série noire continue
Prendre le train pour aller à Paris, au spectacle ou s’y promener, est bien hasardeux.
Trois exemples vécus.
1. Hier, dimanche 21 octobre 2012, ma femme s’est rendue à l’Opéra de La Bastille pour assister à la représentation de 14h30 - fort réussie- de « La fille du régiment ». A l‘aller pas de problème, mais il faut toujours être sur ces gardes (songer à un plan B….). Au retour, à la Défense, vers 19h00 aucun train en direction de Saint Nom la Bretèche pour cause de « problème dans l’alimentation électrique ». Durée de l’interruption, de l’ordre de deux heures.
2. Le soir de la Fête des Fleurs, 23 septembre 2012, je raccompagne ma fille, son bébé et son enfant de 7 ans à la gare de Louveciennes pour prendre le train de 20h29. Assis sur la banquette, l’heure étant dépassée, et ne voyant rien venir, je consulte l’écran lumineux qui indique que le prochain train est prévu pour 20 h 59. J’emprunte le souterrain, me rend dans le hall de la gare et m’informe auprès d’une très charmante agent de la Sncf, plongée dans lecture d’un magazine. Elle me confirme que le train de 20h29 a effectivement été supprimé, un « incident d’exploitation » en étant la cause. Aucune annonce sonore n’ayant été faite car l’installation était en panne. Quant à venir donner quelques explications aux malheureux qui poirotaient sur le quai d’en face, manifestement elle n‘en a pas eu l’idée.
3. Dimanche 8 juin 2012, en fin de journée ma femme et moi avons été témoins et victimes des conséquences d’un « incident » que la Sncf a très moyennement géré.
Nous avons pris à Saint-Lazare à 19 h 02 le train pour Louveciennes. Après quelques ralentissements, nous sommes arrivés à Saint-Cloud aux alentours de 19h30 pour entendre l’annonce suivante : « …accident de personnes à Garches… tous les trains sont supprimés… tout le monde descend de voiture ».
Sur le quai, les usagers du train ce dimanche là (des nombreux immigrés, des personnes âgées, des groupes de jeunes) étaient désemparés. Une jeune femme de la Sncf, talkie-walkie à la main, interrogée par des voyageurs pour savoir ce qu’ils devaient faire leur a répondu d’une manière énervée, « qu’on prenne un bus ». Interrogée sur le pourquoi de son attitude qui est loin d’être zen, elle se dit très choquée par ce suicide.
Arrivés comme bien d’autres à la station de bus, nous constatons que de bus, il n y’en avait pas (sauf un de la Ratp qui est allé vers Rueil), ni de taxis (on ne travaille apparemment par ce soir là).
Un peu plus tard, une jeune femme, agent de la Sncf, est venue donner quelques explications en disant que l’interruption allait être de deux à trois heures. Elle était curieusement accompagnée par un maître-chien et son berger allemand heureusement muselé ; interrogé sur la présence de ce chien, (et de son maître), elle déclara que c’était pour sa protection contre d’éventuels voyageurs violents. Le maître-chien pour sa part a pris mal la question car dit-il les personnes qui la posent sont contre la sécurité, alors qu’il y a dix agressions par jour et que les mêmes sont contents de sa présence lorsqu’arrive un incident.
Le trafic a finalement repris vers 21h00.
Pour notre part, nous avons pris la décision d’aller jusqu’à Versailles RD puis pris le bus (à 20h50), le dernier, pour la gare de La Celle Saint Cloud. Nous sommes descendus à la hauteur du Monoprix et avons gagné Louveciennes à pied. Il faisait beau et encore très clair. Nous sommes arrivés chez nous après 22 h 00 à une heure où le trafic avait été rétabli…Nous n’avons rien gagné mais il est vrai qu’une attente prolongée à la gare de Saint-Cloud, un dimanche soir, n’a rien de follichon. Aucun restaurant ou bar à la ronde…….
Rédigé par : François | 22 octobre 2012 à 12:42
On est gâté par la SNCF.
Hier mercredi journée de grève et comme si cela ne suffisait pas suicide en gare de Suresnes, résultat plus de 3 heures d'interruption de la ligne.
La veille c'état comme souvent "incident d'exploitation" avec retards, pagaille. Et le plus drôle, la SNCF avait demandé, on se demande pourquoi à ses controleurs de se masser devant les panneaux de départ. Pendant qu'ils bavassaient, les usagers étaient en train de faire le pied de grue;;;
Après une journée de travail fatigante, on commence à en avoir marre de cette organisation. Ils se foutent de nous
Rédigé par : JJ | 06 décembre 2012 à 09:28
La grève surprise continue ce jeudi... Service public?
Rédigé par : Antoine | 06 décembre 2012 à 18:38