Les déplacement aujourd’hui et demain, à Louveciennes et aux alentours
« Faire des déplacements doux une réelle alternative à la voiture » nous ont dit avec force les auteurs du Plan local d’urbanisme (PLU) (1).
C’était fort sympathique (et excellent pour la santé) de nous inciter à privilégier la marche à pied et le vélo. Mais c’était oublier totalement la topographie de Louveciennes (absolument pas évoqué dans le contexte des déplacements). Louveciennes est située sur un coteau, les dénivelés sont importants. Parler de « déplacement doux » est relativement audacieux. Ainsi, un habitant du plateau des Soudanes mettra de 25/30 minutes à pied pour gagner le centre du village et la mairie.
Si la marche à pied constitue le mode de déplacement le plus adapté pour les courtes distances, il faut reconnaître qu’à Louveciennes, les jeunes manquent de temps, les vieux, pardon les seniors, manquent de souffle
La voiture reste pour le moment incontournable, mais bien entendu il ne faut pas s’interdire de songer à son emploi rationnel et apaisé. Par ailleurs, il convient de raisonner en terme de complémentarité. Le Louveciennois n’est-il pas tour à tour piéton, automobiliste, usager des transports collectifs ?
Circulation et stationnement sont indissociables, mais afin de ne pas alourdir le présent article, déjà long, nous avons traité dans un article séparé les problèmes (aigus) de stationnement à Louveciennes.
1. Comment décrire la situation actuelle ? Quelles sont les évolutions attendues ?
Un visiteur arrivant à la gare de Louveciennes dans la journée, disons entre 10h00 et 16h00, trouvera la ville tranquille, voire endormie. S’il pousse jusqu’à la RN 186 et la D113, il sera frappé au contraire par l’intense circulation qui y règne notamment par l’imposante noria de camions, mais dès qu’il s’éloignera, le calme réapparaîtra. Alors où se situent les problèmes ?
La congestion s’observe à certaines heures et à certains endroits. Le matin et le soir, lorsque les Louveciennois se rendent ou reviennent de leur travail, lorsque les parents accompagnent leurs enfants à l’école ou les reprennent, c’est alors un afflux de voitures, de bus. C’est alors la recherche de places de stationnement, autour de la gare, près des écoles… recherche qui s’accompagne de stress, de pertes de temps.
Cette situation pénible risque de s’aggraver lorsque la population de Louveciennes passera de 7 400 à 9 000 voire 10 000 habitants. Un test en grandeur nature des difficultés à venir nous sera donné lorsque 500/600 habitants nouveaux des Plains Champs viendront très prochainement nous rejoindre. L’application de la loi SRU poussera mécaniquement à une augmentation de la population de la commune, phénomène qui sera également le lot des communes voisines (Bougival, La Celle Saint-Cloud, Rocquencourt,…).
2. Quelle place réserver à l’automobile ?
L’usage de l’automobile restera important à Louveciennes. 88,3 % de ménages louveciennois sont motorisés et possèdent au moins un véhicule, 42,6 % en possèdent deux (Source : RP Insee 2006). Il ne semble pas que le taux de motorisation des ménages louveciennois ait baissé depuis 2006.
D’une manière générale, l’automobile n’est plus « un objet de plaisir, de réussite sociale » mais est considéré, maintenant, comme « un facteur d’autonomie et de gain de temps » (selon une récente Etude de l’Observatoire Cetelem – Décembre 2013). On est loin du « tout automobile » qui prévalait encore dans les années 60-90, et c’est heureux.
La mairie a fait beaucoup pour restreindre l’usage de l’automobile à Louveciennes : rétrécissement des voies, mise en place d’obstacles divers sous forme de murets, de ralentisseurs, instauration puis généralisation de la zone 30 et même d’une zone de rencontre, place de l’église, installation de radars,... Cette politique restrictive s’observe également dans les communes voisines.
Peu de pédagogie cependant pour changer les comportements, on demande à l’automobiliste de « s’ajuster ». Parfois avec difficultés. Ainsi, pendant un certain temps on a assisté à une situation paradoxale, des voies de plus en plus étroites, et des voitures de plus en plus grandes (les 4x4…), depuis quelques mois on semble assister à un retour vers des voitures plus petites, aptes à se faufiler…
La voirie n’est pas extensible physiquement. D’ailleurs aucune nouvelle voie « ouverte » n’est programmée. Celle prévue dans le cadre des Plains Champs est soumise à de nombreuses restrictions.
On ne traitera ici que du réseau des voies locales. Le réseau principal (RN 186, RD 113) n’est pas de la responsabilité des exécutifs locaux. La mairie espère que ces axes se transformeront en « boulevard urbain », ce n’est pas pour demain. Cela supposerait que soient notamment réalisés le tunnel Rueil-A12 et le branchement de la Francilienne à Orgeval ; ces projets se heurtent à différents obstacles (d’ordre financier pour le tunnel) ou à de médiocres calculs politiciens (jonction de la Francilienne).
3. Faut-il hiérarchiser la voirie locale ?
Les différentes voies n'ont pas les mêmes fonctions et, selon les cas, elles assurent des relations avec les autoroutes et les voies à grande circulation ou encore avec les communes voisines, ou entre quartiers, ou encore la desserte « fine » des quartiers. Lorsque plusieurs fonctions sont assurées simultanément, cela peut provoquer des conflits d'usage.
Lors du diagnostic préalable au PLU, on a insisté sur la nécessité d’ « un réseau de voies clairement hiérarchisé et qualifié ». Un inventaire de la voirie primaire et secondaire figure dans le rapport de présentation du PLU mais sans indication de trafic (sauf pour la RN et les RD, ainsi pour la RD 102 on dénombre entre 5000/6000 vehicules/jour (2).
On n’est pas allé très loin dans la hiérarchisation des voies. On a senti la municipalité réticente à le faire. L’objectif explicite ou implicite est de s’opposer par tous les moyens au trafic de transit, en mettant en avant la tranquillité et la sécurité des riverains, en multipliant sur la voirie les places de stationnements gênant la circulation. (Exemple de la route de la Princesse, RD102, qui relie Bougival à la N186 et au-delà à Marly-le-Roi).
L’automobiliste « en transit » c’est toujours l’autre… Et parfois l’autre est le Louveciennois. Lorsque le Louveciennois utilise sa voiture pour rejoindre l’A86 à Rueil par exemple, il est nécessairement en transit sur les terres de Bougival, et de ses redoutables obstacles, là où officiait l’ancienne maire, au ton cassant, celle qui prenait ses décisions sans se concerter avec les élus des communes voisines…
Jusqu’où poussera-t-on cette politique restrictive. Elle n’a pour le moment suscité que quelques réactions éparses. Où se situe d’ailleurs le point d’équilibre entre les nécessités économiques et la tranquillité des riverains ? Comment assurer une certaine fluidité de la circulation automobile dont l’absence est source d’insécurité ? Ces questions méritent d’être posées
4. Quelle place accorder aux circulations douces ?
La circulation douce est un mode de déplacement, sécurisé et accessible, ouvert à tous les moyens non motorisés. Elle s’adresse aux piétons, aux cyclistes, aux personnes à mobilité réduite et d’une manière plus anecdotique aux adeptes des rollers, de la trottinette, …
La nature du relief de Louveciennes, nous l’avons déjà souligné, ne facilite pas l’usage de la marche à pied ou du vélo. Il faut cependant nuancer.
Les habitants des principales résidences (Dauphine, Parc du Château, Montbuisson, Les Clos) sont à moins d’un quart d’heure à pied de la gare Sncf, ils peuvent emprunter des trottoirs planes ou à dénivelés modérés. C’est ce que font semble-t-il la majorité des résidents pour s’y rendre.
Populariser la marche à pied
Pour assurer le confort du piéton, il faut que les trottoirs soient suffisamment larges, bien entretenus, sans obstacles, sécurisés aux endroits dangereux par des barrières (devant les écoles) et que la continuité soit assurée ce qui n’est pas toujours le cas.
On citera ici l’exemple du mall piétonnier qui longe l’allée des Soudanes et qui est très agréable à emprunter mais, car il y a un mais, à deux endroits, pour permettre l’entrée de garages, la pente est tellement forte qu’elle dissuade les personnes âgées et les mamans avec leurs poussettes d’emprunter le sentier, elles se retrouvent à la rue alors qu’un aménagement approprié serait facile à aménager.
L’association Racine avait en 2006 procédé à une identification des voies de circulation douces dans la commune (3). Cette étude comprend un inventaire des rues et chemins de Louveciennes, les plus fréquemment empruntés par les piétons. Des passages dangereux avaient été identifiés, des propositions d’améliorations formulées.
Cet excellent travail a été repris pour l’essentiel dans le PLU. Dans celui-ci figurent notamment une carte relative aux « projets de renforcement du maillage de circulation » (1) et des emplacements réservés dans le plan de zonage.
Il a été proposé de :
- créer des « circulations douces » : du chemin des Arcades à l’allée des Arches, du Clos des Soudanes au Parc des Granges du Barry, des résidences des Plains Champs, de la résidence des Angelards à l’avenue St Martin et au centre village (via BNP), … ;
- d’aménager des cheminements existants : chemin de l’Aqueduc et Chemin du Cœur Volant, pour rejoindre le Parc de Marly (absence de trottoirs), Chemin de la mi-côte pour rejoindre le futur axe piétonnier/cycliste en bord de Seine, avenue de Saint-Martin (trottoir et piste cyclable facilement aménageables), … ; .
- de sécuriser des cheminements existants : haut du chemin de Prunay, la rue de Montbuisson (partie haute), la rue Auguste Renoir, le début de la rue Louis Forest, les goulets d’étranglement Place de l’Eglise : rue du Pr Tuffier et du Général Leclerc.
La mise en œuvre de ces dispositions reste encore largement à faire.
Il faut cependant soumettre chaque projet à l’impératif coût/efficacité. L’aménagement de la cote du Cœur volant, entre l’abreuvoir et la RN 186, est très réussi ; payé par le Conseil général, son coût a été élevé. Il est vrai que les travaux ont également porté sur l’aménagement des bas côté et sur la suppression des infâmes poteaux électriques pour les remplacer par des candélabre. Mais à un moment où l’argent devient rare, il faudra faire des choix en fonction de priorités assumées.
(La Côte du Cœur volant – été 2013)
Un regret
Il est dommage que la servitude de passage par l'allée qui longe le mur du parc la Résidence Saint Joseph demandée par l’association Racine n’ait pas été retenue. Cette servitude aurait permis aux piétons d’éviter les deux entrées dangereuses de la place de l’église. (Voir article du 12 octobre 2006 « L’allée piétonne Saint-Joseph, un projet séduisant »). Il est en revanche heureux que la municipalité soit entrée en négociation avec la BNP pour permettre un passage entre le secteur des Plains Champs/lesAngelards et les Voisins et au-delà, la gare.
A propos d’autres initiatives possibles
- Le Pedibus mériterait d’être introduit à Louveciennes. Les enfants, encadrés par des parents volontaires, sont accompagnés chaque matin sur leur trajet scolaire.C’est un moyen qui évite les détours en voiture, c’est également un facteur de cohésion entre les enfants d’un quartier et les parents.
- · L’édition d’un plan indiquant les temps de parcours à pied (à 4 km de moyenne) entre les grands pôles de la commune.(Il existe pour les visiteurs des plans relatifs à la liaison verte, au « chemin des impressionnistes »).
- · Une attention particulière sera prêtée aux personnes à mobilité réduite : les utilisateurs de fauteuils roulants, les personnes temporairement handicapées, les personnes avec des poussettes, des bagages, les personnes aveugles ou mal voyantes... La mise aux normes handicapées de rues sur un linéaire défini, selon des priorités, par la Commission « Accessibilité » de la municipalité, se poursuit.
5. Le vélo constitue-t--il une alternative crédible ?
Le vélo est un moyen de locomotion rapide et efficace (4). Nous parlerons ici du vélo utilitaire (et non de celui dédié aux loisirs qui a été abondamment privilégié dans les réflexions du PLU).
Ce mode de déplacement occupe à l’heure actuelle une place très marginale.
Divers obstacles se dressent devant l’utilisation plus fréquente du vélo. Il y a d’abord à Louveciennes la question du relief qui constitue une contrainte très forte. Elle peut être atténuée par l’adoption du vélo électrique dont Anne Lahaye, ancienne conseillère municipale, a fait dans ces colonnes l’éloge (Cf article du 14 avril 2009 « Faire du vélo à Louveciennes : une affaire de sportifs ? »). Pour le moment son succès est très relatif.
Il y a d’autres obstacles à la pratique de la bicyclette : l'insécurité routière, le vol, le prix, l’image.
Partager la voirie avec des automobiles, des camionnettes, des poids lourds lorsqu’on est cycliste est souvent angoissant. Faciliter l’usage du vélo passe par la diminution de l’insécurité routière et par conséquent par la diminution de la vitesse des voitures et la création de pistes cyclables. Sur le premier point, la généralisation de la zone 30, y contribue. A Louveciennes cette généralisation est pratiquement réalisée depuis octobre dernier. Sur le second point, on observera que réaliser des aménagements cyclables réclame un savoir-faire. Il faut en particulier repérer et traiter les obstacles et les discontinuités : un revêtement défectueux, une chicane trop serrée, une bande cyclable envahie par du stationnement illicite, des coupures urbaines, comme des RN ou des autoroutes,…
Le vol constitue une véritable plaie, non fantasmée. La moitié des cyclistes interrogés a eu un vélo volé, le tiers des pièces ou accessoires de leur vélo volés et 1/6 des pièces dégradées. Seulement 6 % des vélos sont retrouvés. Le vol est majoritairement le fait d’usagers indélicats, des « emprunteurs » (5). Le principal moyen de prévention est un bon antivol qui décourage le voleur d’un vélo s’il lui résiste plus de quelques minutes (6).
Le prix, notamment des vélos électriques sont encore dissuasifs. Il faut en effet compter entre 800 et 1500 € selon les modèles plus ou moins sophistiqués. Initiative intéressante à explorer : certaines communes donnent un chèque à tous leurs habitants qui acquièrent un vélo électrique.
L’image de la bicyclette comme moyen de déplacement « professionnel » s’est largement dégradée.Le redressement de l’image est en cours, comme on peut le voir dans les grandes villes (vélos en libre-service à Paris, Lyon, Stasbourg) mais la partie n’est pas gagnée partout. Il serait certainement intéressant de sensibiliser le public des scolaires (et leurs parents) en les encourageant à accéder aux collèges et aux lycées à bicyclette, en sécurité (avec des parcs à vélos dans les établissements).
Les arguments écologiques sont en revanche de peu de poids, les usagers du vélo cherchent le côté pratique (7).
6. Quels sont les itinéraires cyclables à privilégier ?
Deux itinéraires sont à privilégier et à développer : les voies cyclables le long de la RN 186 pour se rendre à partir de la Grille Royale au Chesnay (Parly II) et à Versailles ou le long de la RD113 (pour se rendre en direction de Rueil ou de Saint-Germain.), voies qui offrent le grand avantage d’être planes sur l’essentiel de leurs parcours.
La ville travaille sur l’aménagement de ces deux axes. Elle le fait en concertation avec les villes voisines, le département et la Région « afin d’assurer la pertinence de la continuité des tracés » selon Stéphane Pihier, Maire-Adjoint, chargé de l’environnement (8).
> RN 186 Route de Versailles
La ville a obtenu et réalisé l’aménagement d’un carrefour sécurisé en haut de la rue Joffre permettant de traverser la nationale et de rejoindre la forêt par le passage des Deux Portes, ce qui est excellent pour le côté loisir.
Pour rallier Versailles, la mise en place d’une liaison douce au niveau du pont de Rocquencourt pour traverser l’autoroute devrait être achevé au printemps prochain.
Reste à mettre en place concrètement la piste cyclable protégée entre Louveciennes et Rocquencourt. On en parle depuis si longtemps. En 2006 déjà, une étude prévoyait « une piste bi-directionnelle de 2,5 m de large à réaliser du côté du mur du parc de Marly et de la plaine de Villevert » permettant de rejoindre Versailles et Noisy-le-Roi. Son coût était estimé à 1,365 millions d’euros, sa réalisation devait durer cinq ans. C’était long mais si on avait démarré alors, ce serait achevé….en même temps que la traversée du triangle de Rocquencourt.
Une variante est également à l’étude ; elle emprunterait le chemin des Gressets puis le haut du parc de Beauregard pour rejoindre le poney club (en concertation avec La Celle Saint-Cloud et la ville de Paris, propriétaire de Beauregard).
> RD 113 (ex RN 13) – Le long du quai Conti
Un préalable : reconquérir les berges de la Seine, abusivement squattées, occupées, sous l’œil d’une Administration médiocre et inefficace (Voies et Navigation deFrance).Cette question a évoquée à plusieurs reprises par La Tribune de Louveciennes (« Reconquête des berges de la Seine », articles du 15 et du 29 avril 2011 ).
(Les berges de la Seine à Louveciennes – Mai 2011)
Là aussi on parle d’une étude lancée via le Sivom des Coteaux de Seine. Ce cheminement permettra aux Louveciennois de compléter les ouvrages prévus à Port Marly (passerelle pour rejoindre l’ile de la Loge) et Bougival (franchissement de l’écluse). Plus généralement l’ensemble des villes riveraines cherche à reconquérir les berges pour y aménager les liaisons douces. L’objectif à terme : « Pouvoir traverser le département en longeant la Seine sur des voies tranquilles et sécurisées ». Là aussi, A notre avis, l’accent est mis sur l’aspect loisir ; l’aspect travail permettant de rejoindre sans discontinuité Le Pecq à Rueil en longeant la Seine, à Port Marly, à Louveciennes et Bougival pourrait avantageusement privilégié.
7. Quelle offre de transports collectifs intra muros ?
Sur ce sujet, le PLU annonce qu’il faut « Mener une réflexion pour améliorer la desserte de la commune en bus > Engager une réflexion avec le Syndicat des transports de l’Ile-de-France (augmenter la fréquence des lignes de bus, adapter les horaires…) et améliorer la desserte scolaire »
Quelle est la situation actuelle ?
Une ligne est strictement locale, la ligne n°6 Louveciennes Sncf-Résidence de Clairefontaine, une autre traverse Louveciennes par la RN 186, la ligne n° 1 qui va de Versailles à Saint-Germain, une ligne tangente Louveciennes, il s’agit de la ligne 7, Gare de la Celle Saint-Cloud - Gare de Chatou, enfin la ligne n° 258 de la Ratp relie Saint-Germain (RER) à La Défense et marque un arrêt sur la RD 113 au bas de Prunay, à la grille Halevy.
La ligne n° 6 s’adresse pour l’essentiel aux personnes qui travaillent, elle ne fonctionne que du lundi au vendredi, ses horaires vont de 7h00 à 10h00 le matin, de 16h00 à 19h30 le soir. Son parcours d’une durée de 10 minutes comporte les arrêts suivants : Louveciennes Sncf, Eglise, Mairie, Clinique du Val de Seine, Résidence Clairefontaine. Avec l’urbanisation des Plains Champs, il est envisagé un passage par ces nouvelles résidences et celle des Angelards.
Pour le reste l’extension du réseau local paraît limité.
Certains lors des travaux du PLU avaient plaidé pour un prolongement de la ligne 7 de la Gare de La Celle St Cloud à la Gare de Louveciennes, par une ligne 7 bis reliant directement le gare de Louveciennes au bas de Bougival pour rejoindre la Gare RER de Croissy. Mais cette proposition n’était pas chiffrée et son utilité, discutable.
Toutes ces lignes, créées, développées, financées par le STIF, sont largement déficitaires.
Pour mémoire, signalons les transports scolaires et le bus seniors (affrété par le CCAS) qui part chaque mardi de Louveciennes pour emmener les personnes âgées une semaine à Saint-Germain et la semaine suivante à Parly 2.
Parmi les ressources qui existent, on peut citer les taxis Louveciennes qui assurent notamment des liaisons proches (clinique de l’Europe ou de Parly2),
Propos d’étape
On n’aura pas la prétention d’avoir abordé ici toutes les questions relatives aux déplacements « courte distance » et encore moins d’avoir apporté des solutions. Les travaux du PLU, insuffisamment aboutis sur ce sujet, devraient être repris. Un véritable plan de déplacement est nécessaire, à l’échelle de l’intercommunalité (mais cela prendra du temps) mais rien n’interdit de l’entreprendre au niveau de la commune. Ce plan devrait prendre en compte tous les paramètres car les interactions sont nombreuses.
FK
Dans de prochains articles, outre la question du stationnement, nous aborderons celle des déplacements du Louveciennois dans le périmètre du Grand Paris.
(1) PLU – Rapport de présentation - Projet d’aménagement et de développement durable (PADD)
(2) Pour plus d’information sur le trafic, on pourra consulter la carte : Yvelines – Conseil général – Les trafics sur les réseaux routiers national et départemental - 2011
(3) L’association Racine – Marie-Pierre Le Lohé, Michel Zourbas « La circulation piétonne à Louveciennes » - « Améliorer la protection des piétons à Louveciennes » (juillet 2006)
(4) Nous nous sommes notamment appuyés pour rédiger ce paragraphe sur l’excellente étude de l’universitaire, Frédéric Héran, « Vélo et politique globale de déplacements durables » janvier 2012
Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques Université de Lille 1, Cité scientifique, 59655 Villeneuve d’Ascq
(5) « Contrairement à l’opinion commune, les voleurs de vélos sont très rarement des bandes organisées, car ce type de vol n’est pas assez lucratif, sauf quand il s’agit de vélos de valeur, (…). La grande majorité des voleurs sont en fait des usagers indélicats qui « empruntent » un vélo pour l’utiliser puis l’abandonner à destination. Ce sont aussi parfois des jeunes (adolescents ou préadolescents) qui s’amusent à voler un vélo pour (se) prouver leur courage, et parfois des drogués qui revendent aussitôt leur forfait à bas prix pour se payer leur dose. Il est donc clair que la très grande majorité des voleurs profitent surtout des précautions insuffisantes prises par certains cyclistes. » (cité par Frédéric Héran)
(6) Un bon antivol est un antivol en U en acier cémenté, c’est-à-dire d’au moins 1 kg et d’au moins 30 #.
(7) Selon une étude danoise, 1 % seulement des habitants de Copenhague utilise le vélo d’abord pour des raisons environnementales (cité par Frédéric Héran).
(8) Louveciennes –Echos, février-mars 2013
Bonjour,
Sur la marche à pied :
- Plusieurs itinéraires avaient été proposés dans le cadre des réunions du PLU, mais au final, j'en ai vu assez peu dans la version finale du PLU. Une bonne partie a disparu "en route".
- Ce qui est un peu paradoxale avec l'allée piétonne le long du parc de Marly, c'est qu'on nous parle d'écologie et de circulation douce, mais on a bétonné une large bande de terre. On aurait pu imaginer un dispositif moins étanche sans parler des plots pointus qui sont un réel danger pour les deux roues motorisées.
En parlant des deux roues motorisées qui sont un des choix fait par beaucoup louveciennois pour se déplacer en région parisienne, Louveciennes ne prévoit rien. Je pense que par exemple au parc du château, où c'est un vrai problème pour se garer, de même pour les commerces des clos.
Pour le vélo pareil, vous parler du vol, mais un U n'est efficace que s’il est attaché à un point fixe. Dans mon souvenir, à part 3 places aux clos et 3 à la mairie, c'est tout ce qui est prévu sur Louveciennes.
Je vous rejoins sur l'idée du plan, aussi à bien à pied qu'à vélo, certains itinéraires peut être mal connu permettent de circuler sans efforts particuliers du fond des clos jusqu'à la Mairie par exemple.
Rédigé par : Raphaël | 16 janvier 2014 à 21:33
Pouvez-vous nous éclairer sur le dossier des Plains Champs?
A en croire les sites d'immobilier sur Internet (seloger.com), la commercialisation de 2 programmes est en cours pour une livraison en 2016.
En revanche, à la lecture des sites sur notre vie communale, les permis de construire ne sont toujours pas purgés des recours des riverains.
Qui croire?
Idem pour le projet des Tennis de Voisins?
Merci pour vos lumières.
Rédigé par : Antoine | 19 janvier 2014 à 10:35
@ Antoine
Selon nos informations :
- Plains Champs, les recours continuent à vivre mais les promoteurs estiment apparemment que le risque d’un arrêt de l’opération par le tribunal est très faible.
- Tennis des Voisins : on vient d’apprendre que le tribunal a donné raison à la commune et a condamné M.S (amende, dépens) ; ce dernier fera-t-il une fois de plus appel ? On le saura dans les prochaines semaines. Le feuilleton dure maintenant depuis des années grâce à la justice qui est d’une lenteur consternante, scandaleuse.
Rédigé par : La rédaction | 19 janvier 2014 à 10:59
Un test en grandeur nature des difficultés à venir nous sera donné lorsque 500/600 habitants nouveaux des Plains Champs viendront très prochainement nous rejoindre.
Il est hors de question d'attendre une "congestion automobile" aux alentours de Louveciennes et vers la gare SNCF avec ce nouveau quartier. La seule solution possible et a moindre coût est la mise en place de navettes par minibus ; plus un développement des pistes cyclables.
Rédigé par : cyberic | 08 décembre 2015 à 08:02