La convocation d’une réunion du conseil municipal le 16 octobre 2014, trois semaines après la précédente, a pu surprendre.
Le maire, Pierre-François Viard, parle d’« un conseil supplémentaire, conseil par principe de précaution, en raison des évènements ; nous avons préféré assurer et permettre qu’un certain nombre d’associations aient leurs subventions pour débuter l’année prochaine dans de bonnes conditions et notamment grâce aux avances, payer leur personnel et faire face à leurs charges ».
Les évènements dont parle le maire, on l’aura compris, sont liés à la décision prochaine du Conseil d’Etat appelé à confirmer ou à infirmer le jugement du Tribunal de Versailles annulant les élections municipales de mars dernier.
Les conséquences ne sont évidemment pas les mêmes dans les deux cas de figure. Dans le cas d’une annulation, le maire, ses adjoints et le conseil dans son ensemble cèdent leur place à une délégation de trois personnes nommées par le Préfet. Cette délégation sera alors en charge de la gestion des affaires courantes et de l’organisation de nouvelles élections dans les trois mois.
Si le Conseil d’Etat au contraire infirme le jugement du Tribunal administratif, le maire reste évidemment en place et gérera la commune avec son équipe jusqu’en 2020.
Dans ce contexte incertain, le conseil municipal était appelé à prendre les décisions financières dont on a parlé en matière de compléments et d’acomptes de subventions aux associations (Amicale du Personnel, Ogec, Académie Gabriel Fauré, MJC, Espace Arnold de Ville) et au CCAS et procédé à quelques ajustements budgétaires.
Au-delà, on a profité de cette séance pour traiter d’autres thèmes notamment relatifs à la politique culturelle et à la coopération intercommunale. La séance a été somme toute assez riche - on peut la visionner dans son intégralité sur You tube, avec un son amélioré – (1). Nous avons choisi de retenir deux questions qui relèvent des « nouvelles orientations de la politique culturelle » voulue par l’équipe de Pierre-François Viard et les conséquences toujours problématiques de notre appartenance à la Communauté « Saint-Germain, Seine et forêts » (ce dernier thème fera l’objet d’un article séparé ultérieurement).
S’agissant de la politique culturelle, il a été question du principe de la création d’une artothèque et d’une redéfinition de la vocation de la Maison de l’Etang.
Photo Erwin Blumenfeld
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