Le Cercle généalogique et historique de Louveciennes (CGHL) poursuit ses recherches sur le passé de notre commune. Après avoir travaillé sur les recensements à différents moments de son histoire (1793-1946), études dont nous avons publié ici même de larges extraits, le CGHL s’est intéressé à la Première guerre mondiale et son impact sur notre commune. Elle vient de publier dans son bulletin annuel 2015 le résultat de ses travaux. Dans ce cadre, Georges de la Taille, son ancien Président, a rédigé un article que nous avons le plaisir de publier.
La mobilisation générale commence le 2 août 1914 ; le lendemain, l’Allemagne déclare la guerre à la France ; le 24, les Allemands passent la frontière… L’état de guerre est décrété. Si Louveciennes ne connait pas de destructions, la population souffre de privations et de l’absence d’une bonne partie de ses forces vives.
Ce dimanche 2 août 1914, il fait enfin beau après un mois de juillet plutôt pluvieux, voire orageux et froid. Les premières récoltes ont commencé et on se prépare à la cueillette des fruits.
Pourtant, comme tout le monde s’y attendait, la nouvelle tombe : c’est la mobilisation générale. Sont d’abord concernés tous les hommes valides, de 20 à 42 ans avant la fin de l’année ! Pas de dérogation pour soutien de famille. Chacun doit consulter son fascicule de mobilisation pour connaître le jour où il doit rejoindre son corps d’armée.
En ce temps, Louveciennes était un petit village tranquille de la banlieue parisienne où chacun avait sa place. On peut même dire que c’était une commune relativement aisée à l’époque grâce à sa proximité avec Paris. Son agriculture, très orientée vers la production fruitière, avait ses débouchés naturels vers la capitale, ses pépinières étaient réputées et la blanchisserie était une industrie prospère, tenue essentiellement par des femmes.
Louveciennes au début du siècle dernier
Il faisait bon vivre à Louveciennes. Des notables parisiens, banquiers notamment, y avaient leur résidence d’été et employaient du monde : jardiniers, domestiques, cochers…
Il ne manquait pas de travail, à tel point que la commune attirait de nombreuses familles venant de régions alors moins favorisées comme la Bretagne ou la Corrèze. Toutefois, les jeunes ne restaient pas sur place et la population évoluait en permanence. Les trois quarts des habitants étaient nés hors de la commune.
Louveciennes commence à compter ses morts
Nous ne connaissons pas exactement le nombre d’hommes qui vivaient et travaillaient sur la commune et partis aux armées entre août 1914 et 1918. Il est cependant possible d’en avoir une idée si on applique au recensement de 1911 les dispositions réglementaires successives concernant les appels. Partant de ces données, on peut estimer que ce sont environ 300 hommes qui seront mobilisés pendant tout ou partie de la période de la guerre, dont environ 190 dès août 1914.
Pour éviter la pénurie d'hommes, les classes ont été appelées de plus en plus en avance par rapport à la date prévue : deux mois pour la classe 1914, 11 mois pour la classe 1915 et 18 mois pour les quatre suivantes. Les recrues, au lieu d'avoir 20 ans, n'en avaient que 18 ou 19 (et cela sans même être volontaires).
Appel sous les drapeaux
Date théorique Date effective
- Classe 1914 10/14 09/14
- Classe 1915 10/15 12/14
- Classe 1916 10/16 04/15
- Classe 1917 10/17 01/16
- Classe 1918 10/18 04/17
- Classe 1919 10/19 04/18
Partant de ces dispositions, le nombre d’hommes mobilisés pendant toute la période de la guerre, sur la base du recensement de 1911 serait d’environ 300 hommes, dont environ 190 dès août 1914. Ces estimations ne tiennent pas compte des exemptés et de l’évolution de la population de Louveciennes entre 1911 et 1914, données qui sont indisponibles à ce jour.
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On imagine l’inquiétude des familles qui voient partir un ou plusieurs de leurs membres, qu’ils vivent sur place ou non. Beaucoup des mobilisés sont de jeunes mariés, pères de famille. Parfois, ce sont plusieurs membres d’une même famille, voire d’une même fratrie, qui doivent partir. A ce titre, les familles Gaudet, Fortin, Leygnac, Maurice, Alloncle, Charial sont exemplaires.
Les premiers décès ne se font pas attendre. Dès le 26 août, Isidore Coqueux, charretier chez le pépiniériste Georges Martin est porté disparu dans les Ardennes. Puis Joseph Santier, employé chez le pépiniériste Lecointe, disparu le 6 septembre dans la Meuse. Il avait 32 ans et était marié. Le même jour, est tué en Seine-et-Marne Marcel Cléret, 25 ans, jardinier.
L’état-civil de Louveciennes enregistre pour la seule année 1914 neuf décès dus à la guerre (dont 7 ne seront reconnus « morts pour la France » que les années suivantes).
Tous les métiers sont touchés
Aux peines que provoquent ces pertes, s’ajoutent naturellement les difficultés que la guerre entraîne dans la vie quotidienne des Louveciennois : défaut d’approvisionnement en charbon, augmentation du coût de la vie, difficultés pour remplacer les employés, etc.
Par mesure d’économie, alors que les nuits tombent de plus en plus tôt, le conseil municipal réuni le 8 novembre décide de ramener l’heure d’extinction des becs de gaz du village de 23 h 15 à 21 heures pendant les huit mois où cet éclairage est habituellement assuré.
Par ailleurs, le départ massif de la population masculine a des conséquences sur la vie du village. Ce sont donc surtout les femmes qui devront assurer une partie des travaux, notamment dans les champs et les vergers car il faut absolument produire, non seulement pour les habitants mais sans doute aussi pour la capitale.
Toutes les classes et tous les métiers sont touchés : patrons et employés, ces derniers étant naturellement les plus nombreux. Les chevaux ayant été réquisitionnés, certaines entreprises connaissent des difficultés, notamment charretiers, éboueurs …
Parmi les secteurs stratégiques les plus touchés, l’agriculture vient en tête. Une dizaine de cultivateurs ont dû quitter leurs terres : Arthur Grenet, Camille Maurice, Auguste Arnoult, Edouard Leduc, Henry Bailly et quatre membres de la famille Gaudet.
Au moins 34 jardiniers ont été mobilisés. Beaucoup travaillaient pour les pépiniéristes Georges Martin et Léopold Boivin. Chez les élagueurs, ils sont au moins 15 à partir, dont Eugène et Albert Fortin ainsi que le jeune entrepreneur Camille Navet.
L’artisanat et le commerce sont aussi touchés : menuisiers, plombiers, peintres, maçons dont Eugène Edouard Auvray, chef d’entreprise de peinture et Gustave Mignot, 42 ans, père de famille qui tient une épicerie rue de l’église (aujourd’hui rue Tuffier).
Enfin, sont aussi affectés les services : cantonniers, facteurs, maréchal-ferrant, chemin de fer (4 employés) et service des Eaux (4 employés).
_____________________________________________________________________________________________________________________________Le conseil municipal de 1912 à 1919
- Kempf Paul, maire depuis 1908
- Boivin Léopold, 61 ans, entrepreneur pépiniériste,
- Auvray Jules, 66 ans, entrepreneur de maçonnerie
- Bailly Henry, 36 ans, cultivateur arboriculteur
- Demanche Raoul, 62 ans, notaire à Paris et propriétaire du château du Pont (+ 1917)
- Gaudet Louis Gabriel, 58 ans, cultivateur
- Gaudet Clément, 74 ans, propriétaire (+ 1917)
- Gircourt Louis, 79 ans, propriétaire
- Herbault Etienne, ancien maire (+ 1913)
- Lavigne Michel Hippolyte
- Lecuyot Jules, 65 ans, jardinier
- Reichel Nicolas, 54 ans, restaurateur.
Henry Bailly (1878-1943)
Cultivateur arboriculteur et conseiller municipal, Henry Bailly participe à toute la campagne contre l’Allemagne.
Henry Bailly est né le 21 juillet 1878 à Louveciennes. Sa famille maternelle est présente à Louveciennes depuis les années 1770 (famille Capon, dont un membre signa les cahiers de doléances) et sa famille paternelle depuis la première moitié du XIXème siècle. Cultivateur arboriculteur, il vit avec sa femme Marie et sa fille Fernande née en 1904, 5 rue Putelot. Il est élu au conseil municipal en 1912 à 34 ans : il est de loin le plus jeune conseiller.
En août 1914, Henry est mobilisé et rejoint le 17ème régiment d’infanterie. Il est nommé caporal en octobre 1915 et passe la majorité de son temps de guerre sur le site de Verdun. Il termine comme instructeur. Démobilisé le 29 janvier 1919, il reprend sa place de conseiller municipal et devient 1er adjoint jusqu’à sa démission en 1941 au moment de l’arrivée des Allemands qu’il ne souhaitait pas rencontrer à la mairie. Il décède le 17 août 1943.
Son portrait figure parmi les personnages du fronton de l’École Paul Doumer pour représenter le monde des agriculteurs.
Gustave Mignot, Mobilisé à 42 ans, fait toute la campagne
Gustave Mignot est né à Louveciennes le 21 juin 1872. Il épouse Louise Pfrimmer le 29 juin 1907. Son épouse et lui tiennent une épicerie en haut de la rue de l’église. Ils ont deux filles nées à Louveciennes : Paulette, née le 4 févier 1910 et Suzanne née le 7 août 1911 qui décèdera à l’âge de 102 ans à Louveciennes.
Mobilisé dès août 1914 à 42 ans, Gustave Mignot est sans doute l’un des appelés les plus âgés de Louveciennes. Il participera à toute la campagne contre l’Allemagne, essentiellement dans les régiments territoriaux d’infanterie chargés de la garde des voies ferrées.
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En 1915, économies budgétaires et pas un seul mariage
En 1915, le registre d’état-civil de Louveciennes fait état de sept tués – autant que de naissances - ce qui peut sembler peu par rapport aux pertes considérables en hommes dans les batailles. Parmi eux figurent, deux cultivateurs mortellement blessés dans la Marne : Désiré Gaudet, le 18 février, 25 ans, et Camille Maurice, le 4 mars, 27 ans.
Un autre décès émeut le conseil municipal : celui d’Etienne Leduc, gendre du maire, lieutenant d’infanterie tué le 17 février 1915 dans la Meuse.
Le 21 juin, Zéphir Muller, 19 ans, est tué dans les Dardanelles où les alliés ont débarqué le 24 avril précédent. Il travaillait avec son père comme maréchal-ferrant route de Versailles.
A l’automne, deux Louveciennois disparaissent dans la Marne : Gaston Fortin, élagueur, le 25 septembre, à 31 ans ; puis Charles Goethers, fils de l’épicier de la place de l’église, le 21 octobre, 28 ans.
A la veille du nouvel an, le 28 décembre, est tué dans la Somme Désiré Abel Léger, patron élagueur. Il avait 44 ans et était père de famille.
Au village, la vie se poursuit mais les difficultés s’accumulent. Il n’est pas facile de remplacer les employés absents, même s’ils ne sont pas directement victimes de la guerre comme le montre le cas débattu au cours de la séance du conseil municipal du 19 février : Par suite du décès du facteur du télégraphe M. Maillard il faut décider de la personne qui assurera le transport des télégrammes. Ce sera le cordonnier, puis sa femme jusqu’en 1916 (1). Un peu plus tard, le vétérinaire sanitaire des tueries (2) de St-Germain-en-Lay, M. Simonnet, étant mobilisé, le conseil municipal demande à son adjoint sur place, M. Gourio, garde-champêtre, de le remplacer. Ce qu’il fera jusqu’à ce que le vétérinaire de Rueil vienne le remplacer en 1917.
En janvier 2015 les hommes du 20ème régiment du train viennent occuper Louveciennes (3). Ils y resteront un an.
Cantonnement à Louveciennes en août 1915
Les difficultés de trésorerie des habitants amènent le maire à demander à l’administration et au conseil général de retarder l’application des impôts concernant la propriété non bâtie.
Par ailleurs, le conseil municipal réuni en séance le 25 mai 1915 décide de supprimer la fête communale et de reporter le crédit qui devait lui être affecté pour les œuvres patriotiques ou charitables. Pour les mêmes raisons, il décide que les livres de prix habituellement distribués aux élèves des écoles publiques soient remplacés par des diplômes artistiques mentionnant les récompenses obtenues.
Il faut néanmoins voter des budgets. Les travaux de voierie et d’éclairage font partie des postes de dépense les plus élevés. Or on rencontre des difficultés pour se procurer à un prix normal des cailloux nécessaires à l’entretien des chemins vicinaux qui se dégradent.
Au terme de l’année 2015, pas un seul mariage n’a été célébré !
1916, année la plus meurtrière pour Louveciennes
Pendant cette année, on ne compte pas moins de 13 décès consécutifs aux batailles parmi les Louveciennois. Parmi ceux-ci, deux menuisiers : Hubert Morin, 41 ans, le 24 janvier et Fernand Frichot, 28 ans, le 26 mars. Quelques jours plus tard, le 2 avril, le maçon Eugène Hermande, 23 ans, disparait dans les combats de Douaumont (Verdun). Le 16 mai en Haute-Marne, c’est au tour de Léopold Gaudet, cultivateur, 31 ans ; puis Jules Doléans, 41 ans, jardinier, le10 juillet dans la Somme. Il laisse sa veuve avec trois enfants de moins de 10 ans. En août, en pleine bataille de l’Artois, Louveciennes perd l’un de ses marchands de charbons, Eugène Champaloux, à 32 ans, dans la Somme.
En début d’année 1916, les cultivateurs se réunissent pour créer un comité d’action agricole, ce qui laisse à penser qu’il y a aussi quelques problèmes de ce coté, sans doute pour s’approvisionner en plants et semences entre autres produits.
Au village, la mobilisation qui se poursuit prive le village d’agents en charge de services communaux comme le ramassage des ordures ménagères qui était assuré par Alexandre Alloncle mobilisé l’année précédente et privé de chevaux. Avec l’accord du conseil municipal le 20 février, il sera remplacé par Gédéon Guérard, entrepreneur à Bougival. Malheureusement, les Louveciennois ne seront pas satisfaits du service de cet entrepreneur qui sera remplacé par le fermier Louis Plais début 1918.
Certains entrepreneurs ne peuvent pas respecter leurs engagements. C’est le cas du maçon Féret qui renonce aux travaux communaux que la mairie lui avait demandés pour cause d’état de guerre.
Tout n’est sans doute pas noir au village. La vie continue et on aime se rassembler l’été autour d’un verre si l’on en croit la demande du marchand de vin Huet d’installer une terrasse devant son établissement 5 place des Creux (actuelle place des combattants). La mairie la lui accorde par un vote du conseil le 25 juin 1916. Et à l’état-civil on enregistre trois naissances (dont deux reconnaissances) et quatre mariages !
Du terrible hiver de 1917 à l’armistice du 11 novembre 1918
L’extrême rigueur de l’hiver 1917 qui a touché les lignes de front n’a pas épargné Louveciennes. Le charbon manque cruellement et les Louveciennois ont bien des difficultés pour cuisiner et se chauffer. C’est la raison pour laquelle la mairie demande l’autorisation à la préfecture de prélever du bois dans la forêt de Marly. Madame Champaloux, veuve d’Eugène tué l’année précédente, qui a repris en mains la vente de charbon, obtient, grâce à l’intervention du maire, deux wagons de charbon.
Par crainte de manquer de pommes de terre pour l’automne prochain, les agriculteurs de la commune demandent au service ravitaillement 60 quintaux de plants de pommes de terre.
Sur les fronts, la liste des morts s’allonge. Emmanuel Mathieu, 24 ans, le 23 mai au Mont Cornillet en Champagne ; Raymond Monod, 21 ans, à Verdun le 7 août ; puis Edmond Fortin, 36 ans, le 16 août sur le chemin des Dames ; Albert Le Carré, 20 ans, ouvrier plombier, le 18 novembre, etc.
Malgré tout, l’état civil reprend de la vigueur car on y inscrit huit naissances et 6 mariages…
En 1918, le nombre de tués diminue encore malgré l’intensité des combats. Augustin Leroy, mécanicien, qui est mobilisé depuis le premier jour est blessé par un éclat d’obus à Pernans dans l’Aisne le 31 mai et décèdera en décembre, à l’âge de 26 ans; Le 20 juillet Jean Le Roy, âgé lui aussi de 26 ans, plombier rue de Voisins, disparaît dans la même région.
Mais un autre fléau fait des ravages considérables en 1918 : la grippe espagnole dont est victime Émile Tréboit, charcutier (43 ans).
Le retour : 15 % des hommes mobilisés ne reviendront pas
La démobilisation n’a lieu qu’en 1919. Heureusement, la grande majorité des hommes mobilisés reviennent dans leurs familles, comme Henry Bailly et Gustave Mignot. Certains sont blessés ou convalescents et pris en charge ou hébergés par quelques notables de Louveciennes comme Mademoiselle Lavigne, place Dreux, et Monsieur de Alvear, ambassadeur d’Argentine au Cœur Volant. Gilberte de Sartiges, petite-fille du banquier Salomon Goldsmith, achète la maison du Sacré Cœur qui se trouve dans la propriété des sœurs de St-Vincent de Paul pour en faire La Maison hospitalière pour les blessés de guerre (4).
On peut s’interroger sur le nombre réel de Louveciennois tués ou disparus pendant la guerre. La question est délicate car tout dépend de ce qu’on entend par « Louveciennois ». En effet, si on entend par là à la fois tous les hommes nés à Louveciennes, résident ou non avant la guerre, ainsi que tous ceux, non natifs de la commune mais qui y sont passés à un moment ou à un autre, on aboutit au chiffre de 130 noms comme le montre Guy Thirion dans son étude concernant les inscriptions sur les monuments aux morts (bulletin du CGHL 2015).
En revanche, si on veut connaître la part de la population vivant à Louveciennes touchée par la guerre, on arrive à un chiffre bien inférieur. On ne trouve retranscrits sur le registre de l’état civil de Louveciennes entre 1914 et 1922 que 35 décès consécutifs à la guerre, parmi lesquels 14 seulement sont natifs de Louveciennes. Il est probable que l’état civil n’ait pas été informé de tous les décès. Guy Thirion estime à 46 le nombre de Louveciennois entrant dans cette catégorie morts pour la France, soit 15 % des hommes mobilisés, ce qui correspond à la moyenne française.
Mais la douleur des familles n’est naturellement pas proportionnelle aux nombre de morts !
Georges de La Taille
(1) N’ayant pas obtenue l’augmentation qu’elle voulait, Madame Rat sera remplacée au 1er janvier 1917 par un soldat en convalescence hospitalisé Grande rue.
(2) C’est ainsi que l’on appelait les abattoirs autrefois
(3) Source Laÿ. En fait, ces soldats s’installent chez les plus aisés des Louveciennois : Auvray, Emille Baillère, Louis Loucheur, Paul Kempf, Poisson, Gilberte de Sartiges, Madame Bailly, Louis Gircourt, Raoul Demanche, le docteur Tuffier, Madame Viollet le Duc.
(4) Jacques et Monique Laÿ, Louveciennes mon village, 1989, page 272
Le Cercle généalogique et historique de Louveciennes (CGHL) a son siège à la mairie de Louveciennes. Son Président actuel est Philippe Berthon.
Son site internet : http://www.cghlouveciennes.fr/
Son bulletin annuel 2015 traite de l'impact de la Grande Guerre sur Louveciennes et comprend les articles suivants :
- Les monuments aux morts en France ;
- Louveciennes pendant la Grande Guerre ;
- La famille d'Edmond Fortin ;
- Les monuments aux morts de Louveciennes ;
- Les soldats de Louveciennes morts durant la Grande Guerre.