Jacques et Monique Laÿ, qui sont les auteurs de l’ouvrage de référence « Louveciennes, mon village » (1) viennent de confier à un éditeur parisien, Riveneuve, un nouvel opus « Histoire & rencontres » dont la publication est prévue pour juin prochain. Cet ouvrage peut être commandé dès à présent. (2)
Ils ont bien voulu nous confier quelques « bonnes feuilles » extraites du chapitre « Les Louveciennois dont nous sommes fiers ».
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Bien que le séjour d’Eugène Rimmel à Louveciennes n’ait été que de quelques années seulement, de 1878 à 1887, nous pensons que nos lectrices, qui sans le savoir, appliquent sur leurs paupières un produit portant son nom, seront intéressées par cet « embellisseur de beauté », pour que nous leur présentions l’homme qui voulait donner une meilleure odeur au monde.
Rimmel ? Un nom propre devenu nom commun reconnu par le Petit Robert : en fait, même plus qu’un nom, un phénomène cosmétologique.
C’est grâce à la correspondance de Mary Cassatt, le peintre impressionniste américain qui demeura un moment dans la propriété qui surplombe l’abreuvoir de Marly, que nous avons appris qu’Eugène Rimmel vécut dans la propriété de Cœur-Volant qui, plus tard, accueillera la famille du comte de Paris.
Eugène Rimmel
Dans les années qui suivent la Révolution, la joie de vivre reprend très vite le dessus, c’est l’époque où la foule, avide de plaisirs envahit l’Opéra, où les premiers salons accueillent les gens de plume et les jolies femmes, Madame Récamier nous en donne l’image.
Un petit parfumeur de Paris, Lubin, qui a ouvert une boutique rue Ste-Anne devient vite célèbre. Dès 1798 il est le fournisseur attitré des cours princières, de la Russie à l’Empire britannique, il aura la clientèle des plus jolies femmes du temps.
Lubin a pris en apprentissage un jeune Parisien, Eugène Rimmel, fils d’un cultivateur de fleurs de Grasse, auprès duquel il s’approvisionne pour ses préparations ; comme on dit dans la corporation le garçon a du nez, il devrait aller loin.
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