Construire des logements sociaux à Louveciennes constitue une obligation légale (afin de respecter la loi SRU), c’est également souhaitable pour répondre à des besoins souvent exprimés afin de faciliter les parcours résidentiels, intégrer les jeunes générations, sécuriser des seniors. La « Résidence de la Haute-Barre », intergénérationnelle, apporte à cet égard une solution dont le fonctionnement sera observé avec intérêt.
Le manque actuel et futur en médecins généralistes libéraux, s’il n‘est pas propre à Louveciennes, constitue une préoccupation d’une population vieillissante qui souhaite avoir proche d’elle ces praticiens. Le rôle du médecin traitant, dans l’immense majorité des cas un généraliste, est un maillon essentiel du système de santé puisqu’il est chargé de coordonner le parcours de soins des patients. La création annoncée de deux pôles médicaux, l’un au centre commercial des Clos, l’autre au coeur du village se veut une réponse pour faire face au déficit en médecins généralistes.
Florence Esnault, maire-adjoint aux Affaires sociales, Anne-Laure Pozzo-Deschanel, maire-adjoint à l’Urbanisme et Henri Douady, conseiller municipal délégué à l’accessibilité et membre de la Commission action sociale et politique familiale nous ont accordé un entretien qui donne l’occasion d’approfondir ces dossiers.
Une première à Louveciennes
Les éléments juridiques, financiers, architecturaux de la « Résidence de la Haute-Barre » qui sera réalisée sur les terrains Gaudet, ont été rendus publics à l’occasion de la séance du conseil municipal du 21 février 2019 et que nous avons présentés dans un article de La Tribune de Louveciennes (1).
(Résidence intergénérationnelle de la Haute-Barre - vue partielle - rue du Général Leclerc)
Rappelons que le projet porte sur 44 logements sociaux, que c’est le bailleur social Immobilière 3F, qui après un appel d’offre, a été retenu pour réaliser cette opération, et que la commune lui vendra les terrains pour 1,9 M€.
La demande de permis de construire a été déposée le 1er mars 2019 et comme le précise la maire-adjoint à l’urbanisme « il sera délivré au plus tard fin juin. Comme il s’agit d’un établissement recevant le public (ERP), notamment en raison de l’existence d’une salle commune, les délais d’instruction sont très longs. La commune espère vendre le terrain courant juillet, les travaux pourraient débuter en fin d’année. La mise en service est prévue fin 2020/1er trimestre 2021.»
La résidence avec ses 44 logements sociaux se compose de la manière suivante : 9 studios (30/35 m2), 27 deux pièces (42/48 m2) et 8 trois pièces (62/67 m2). 9 de ces logements seront plus particulièrement destinés à des personnes âgées avec des aménagements spécifiques (ce qui ne veut pas dire que seuls 9 logements seront réservés aux séniors). Quelques ajustements restent possibles. On constate que ces logements offrent des surfaces tout à fait correctes. La résidence disposera d’un gardien qui habitera sur place.
L’ensemble comprend également, un nombre a priori suffisant d’emplacements de stationnement (46 en sous-sol, 6 en extérieur). Il faut cependant introduire un bémol en ce sens que les locataires d’une HLM ne sont pas obligés de louer un parking, « la loi ne le permet pas ».
Florence Esnault a souligné la qualité du travail de l’architecte qui « a bien compris l’esprit de Louveciennes. Elle est très réactive, très astucieuse. »
Le concept de « résidence intergénérationnelle » consiste à réunir dans une même résidence des personnes de différents âges, des jeunes, des séniors, des couples, des couples avec enfant…. Florence Esnault et Henri Douady, sont allés voir de près comment fonctionnait ce type de résidence notamment à Jouy-en-Josas et à Ivry-sur-Seine. « Nous avons demandé à l’association « Génération » qui a une compétence affirmée de nous accompagner, en amont pour la définition exacte du projet puis d’assurer la gestion. » 3 F reste le propriétaire comme pour des HLM classiques.
La résidence se veut «un microcosme représentatif de la population. Si l’on veut que la résidence vive et ne soit pas une annexe d’une maison de retraite, il faut respecter un équilibre. 20% est le taux de séniors conseillés. Dans les maisons visitées, celle d’Ivry par exemple, ce sont les couples jeunes souvent avec enfant, qui sont moteurs. »
La participation à la vie collective est souhaitée. Sont prévus pour diverses activités, sur une surface d’environ 90 m2, une salle de réunion, une kitchenette, une mini-bibliothèque, un bureau. On soulignera que la Mairie a tenu à ce que que cet espace soit également ouvert vers l’extérieur, ouvert à tous les Louveciennois. « Une synergie entre l’association et le CCAS, la Maison Amanda, le pôle jour de la Maison Saint-Joseph est envisagée. »
Dans cet esprit, il est prévu le recrutement d’un animateur dont le salaire sera assumé par Immobilière 3F, sans que cela ne se répercute ni sur les charges des locataires, ni sur les finances de la commune.
Quels seront les bénéficiaires de ces logements ?
Il s’agit de logements sociaux qui s’adressent à des personnes sous conditions de ressources. Sans entrer dans les détails, on retiendra qu’il existe quatre catégories de logements aidés, suivant les prêts et subventions accordés aux organismes, lors de la construction de l’immeuble :
- le PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration) réservé aux personnes en situation de grande précarité ;
- le PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) correspond aux HLM traditionnelles ;
- le PLS (Prêt Locatif Social) et le PLI (Prêt locatif intermédiaire) attribués aux familles dont les revenus sont trop élevés pour pouvoir accéder aux locations HLM traditionnelles et trop bas pour se loger dans le secteur privé.
Les candidats sont sélectionnés dans le cadre d’ « une commission d’attribution » composée du bailleur, d’un représentant de la Mairie, d’un représentant du Préfet. En fonction des ressources qu’ils ont apportées, les financeurs (Etat, collectivités, Action logement anciennement 1 % logement) disposent d’un contingent de logements qu’ils attribuent aux candidats en fonction de leur situation familiale, de leurs revenus et de leur état de précarité… Dans le cas de la résidence de la Haute Barre, la répartition entre les catégories de logements aidés sera la suivante : PLAI (10), PLUS (23) et PLS (11). Environ 80 personnes habiteront cet ensemble. Sur la question de la mixité sociale, « les problèmes ne viennent pas nécessairement de populations fragiles contrairement à ce que certains pensent » tient à faire remarquer Florence Esnault.
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Du manque de médecins généralistes à la création de pôles médicaux
Le risque de désert médical à Louveciennes a été évoqué (2), cette notion est cependant fortement contestée par Henri Douady qui fait remarquer que si l’on « tient compte de l’ensemble Louveciennes-Bougival, le chiffre de 3 généralistes à Louveciennes est porté à 10 médecins soit 1 médecin pour 1400 habitants» ; la commune reste néanmoins confrontée a un manque de médecins généralistes, à sa porte, qui risque de s’aggraver. Il convenait de réagir. Comme le souligne, Henri Douady, qui a lui même exercé de longues années à Louveciennes en tant que médecin généraliste, les conditions d’exercice de la médecin libérale ont profondément changé, les jeunes médecins ne veulent plus exercer isolément, ils souhaitent avoir des horaires compatibles avec le mode de vie actuel. Le besoin en spécialistes, en revanche, ne se pose pas. Ces médecins sont nombreux aux alentours, en libéral ou dans les hôpitaux (Mignot, Foch) et cliniques (Parly II, Clinique de l’Europe).
L’idée de départ était d’attirer des médecins généralistes dans le cadre d’une Maison médicale, modèle qui s’est développé en France, elles sont de l’ordre de 800 actuellement.
Florence Esnault a retracé les trois ans de travail qui ont abouti à la solution retenue. « Lors du diagnostic initial, les praticiens, les généralistes, les paramédicaux voulaient une très grande maison médicale située au milieu de la commune sauf que c’est compliqué, on n’avait pas de local après avoir fait toutes les démarches possibles. Au final on s’est aperçu que les besoins de la population allaient plutôt vers la création de deux pôles. L’Agence régionale de santé (ARS) a validé nos propositions et va nous accorder des subventions. Pour eux, c’est nouveau mais ils ont constaté qu’entre l’âge de la population, sa répartition topographique, un pôle au coeur du village, un autre près de la gare, au centre commercial des Clos, étaient la solution qui devait s’imposer.»
Au centre commercial, la commune disposait des locaux vides de l’ex halte-garderie, au-dessus de la pharmacie des Clos. Ces locaux d’environ 180 m2, avec de larges baies vitrées, permettent l’installation de 2 généralistes voire 3, restent une ou deux surfaces possibles pour des paramédicaux. Des professionnels se sont déclarés intéressés, des néo-Louveciennois, qui ont été impliqués dans le projet. « On ne veut pas comme dans certaines maisons médicales se retrouver avec un coach de vie, un nutritionniste … et pas de généralistes.»
Ces locaux continueront à être la propriété de la commune ; ils seront aménagés en respectant notamment les normes ERP (« Etablissement recevant le public »). Ainsi un ascenseur sera construit.
Ce pôle pourrait commencer à fonctionner courant de l’année 2020. La mairie se refuse toutefois de donner une date précise car les processus d’agrément sont souvent longs et peuvent réserver des surprises (découverte d’amiante par exemple).
S’agissant du pôle du coeur du village, deux généralistes exercent déjà sur place, chacun à mi-temps ce qui offre « une amplitude d’intervention importante». En revanche, les nouveaux locaux ne sont pas encore trouvés, et à ce stade, « on en est à la faisabilité. Tous les locaux ne se prêtent pas à la transformation en cabinet médical, se pose notamment la question de l’accessibilité.» (3)
Sur un plan financier, la commune restera propriétaire des locaux, elle retirera un loyer de la part des occupants ; elle a prévu d’investir 700.000 € en 2019 et un montant équivalent en 2020. Elle pourra obtenir des subventions pour l’immobilier et les agencements.
Les généralistes, en tant que libéraux, seront libres d’organiser leur cabinet comme ils l’entendent. On peut toutefois souhaiter qu’une certaine coordination se réalise entre eux et qu’on ne se trouve pas, comme on a pu l’observer ailleurs, avec des médecins individualistes qui n’arrivent pas à s’entendre sur leurs dates de vacances ou sur l’utilisation de logiciels communs.
En résumé, la Mairie n’a pas retenu la solution d’une « maison médicale », certes plus ambitieuse, regroupant tous les médecins généralistes, souvent salariés, des spécialistes, des paramédicaux, un secrétariat. Elle a préféré une solution plus modeste, de nature immobilière, solution qui consiste à créer et donner en location des surfaces très bien aménagées qui doivent permettre d’attirer des médecins généralistes de qualité. Florence Esnault souligne que « ce sont des gens qui veulent être ensemble mais conserver leur liberté. Ils seront décisionnaire. La Mairie ne s’immiscera pas dans le fonctionnement.»
Les deux pharmaciens de Louveciennes ont été également inclus dans la concertation ; les pharmacies ne sont plus aussi florissantes que par le passé, elles subissent des pressions sur leur marge et la concurrence de plus grandes surfaces comme l’une des pharmacies de Parly 2.
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Le sort incertain de la résidence Montbuisson
Les personnes âgées qui étaient hébergés dans la résidence médicalisée Montbuisson de 59 lits, gérée par le groupe Domusvi, ont quitté Louveciennes pour gagner un lieu plus moderne, plus adapté à Noisy-le-Roi.
(La résidence Montbuisson)
Depuis cette date, les locaux sont inoccupés. Leur sort est en suspens. Comme le précise Anne-Laure Pozzo-Deschanel, le Plan local d’urbanisme prévoit 100 % de logements sociaux à cet emplacement. « Les bâtiments sont plutôt à garder. » Des bailleurs sociaux ont été sollicités pour faire des propositions de rachat aux propriétaires. La difficulté réside dans le fait que si les pièces communes appartiennent à Domusvi, les différentes chambres sont la propriété d’une trentaine de personnes et que les propositions qui leur ont été faites leur paraissent généralement insuffisantes. « Ils ont pourtant déjà récupéré leur investissement qui était d’ailleurs défiscalisé. » Il est vrai qu’une vente effectuée à un bailleurs social se fait à un prix de moitié inférieur à celui qui serait obtenu d’un promoteur privé.
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Sur quelques aspects de l’offre de santé
Ont également été évoqués quelques aspects du suivi des patients des maisons de retraite implantées à Louveciennes (Saint-Joseph 120 places, Clairefontaine-Le Coeur-Volant 102 places). Henri Douady, indique que chaque établissement EHPAD dispose d’un médecin coordinateur « qui est un peu le directeur médical ; son rôle est de coordonner les soins et d’informer le personnel mais il n’est pas prescripteur. Il n’a pas le droit de soigner sauf en cas d’urgence. Chaque résident à son médecin traitant libéral. Chaque médecin à sa clientèle. On peut dire que la personne est mieux pris en charge dans ces maisons que si elle était chez elle, on envoie très peu aux urgences. »
A une question portant sur l’absence d’un laboratoire d’analyse médicale à Louveciennes (celui de la rue Vigée Lebrun ayant été fermé depuis de longues années) il a été précisé que les conditions ont beaucoup changé. « Vous n’avez plus de laboratoires d’analyses de petite taille, vous avez des préleveurs qui sont adossés à de gros labos. Sans aller nécessairement chez le préleveur le plus proche, celui de La Celle Saint-Cloud (Caravelle), il est tout à fait possible de confier le soin d’une prise de sang à une infirmière. »
Entretien réalisé en mairie mardi le 10 avril 2019
(1) Cf l’article du 15 mars 2019 « Une résidence intergénérationnelle à Louveciennes » >>>>>>>> https://louveciennestribune.typepad.com/media/2019/03/une-résidence-intergénérationnelle-à-louveciennes.html
(2) Cf l’article du 31 janvier 2016 « Louveciennes, prochain désert médical ? » >>>> https://louveciennestribune.typepad.com/media/2016/01/louveciennes-prochain-d%C3%A9sert-m%C3%A9dical.html
(3) Une des pistes non évoquée par nos interlocuteurs mais qui circule est la transformation en cabinet médical des locaux du restaurant grec, place de l’église, fermé depuis quelques mois. Ces locaux appartiennent à la commune, plus précisément à la SEM de Louveciennes,….. ; pour la pratique médicale des aménagements substantiels sont à prévoir notamment en terme d’accessibilité.
BRAVO. Enfi du concret à mettre à l'actif de la municipalité de Louveciennes
Rédigé par : emmanuel | 04 mai 2019 à 10:19
Enfin du bon sens !
Après l'opération foireuse de l'aqueduc, la résidence Gaudet est ce qu'il fallait faire dès le début.
De même la création de deux pôles médicaux est quelque chose d'intelligent.
Est ce que dans le bilan de la municipalité, cela effacera les horreurs architecturales comme ces immeubles rue de Voisins sur les anciens tennis ?
Jugement en mars prochain. Stop ou encore pour l'équipe du maire.
Rédigé par : Bon sens | 08 mai 2019 à 10:38
Je suis d'accord. Excellents projets.Mêm si on est en période pré-électorale.
Rédigé par : GS | 10 mai 2019 à 12:23
« Les bâtiments sont plutôt à garder », dit la mairie à propos de la résidence Montbuisson au sort incertain: c'est effectivement à espérer pour maintenir le cachet de cette rue. Une anecdote sur cette maison: lors d'un ravalement il y a quelques années, a été éliminée une petite plaque qui ornait la facade. "Cure d'air", indiquait cette plaque qui datait probablement de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Dommage, c'était original. Mais il est vrai que l'air de Louveciennes n'est plus aussi pur qu'avant.
Rédigé par : Pascal | 10 mai 2019 à 16:55
Il faut saluer la sagesse du tribunal administratif qui vient de stopper le projet de construction imbécile chemin des arcades tout près de l'Aqueduc, mal pensé. Merci à Racine et aux autres requerants d’être intervenus. Et ce n’était pas pour défendre comme on l’a dit stupidement du côté de la mairie les privilèges d’une vedette de la télé.
La résidence Gaudet c’est bien et c’est par là qu’il fallait commencer mais il y a eu trop longtemps l’obstination du maire pour des raisons personnelles qu’on connait trop bien.
Maintenant il faut espérer que les recours contre le PLU réussissent également pour sauver Louveciennes du désastre. Et ensuite il faut un nouveau PLU pour empêcher la catastrophe. Des élections auront lieu l’an prochain. Viard et Pozzo-Deschanel ont failli. Ils ne doivent pas être réélus.
Mais peut-on faire confiance aux revenants ? aux Vanhollebeke, Chrétien et consorts ? Quand on voit les horreurs perpétrées aux Plains Champs qu’ils ont initiées, les doutes sont permis. De plus ils ont introduit le fameux Jobbé Duval dans la bergerie.
Les Marcheurs ? Leur récente loi Elan qui n’a pas assoupli les rigidités de la loi SRU, loi qui méprise aussi le rôle des Architectes des monuments historiques et qui permet le bétonnage des sitesclassés ne plaide pas en leur faveur.
Alors qui ? On est dans la panade.
Rédigé par : Enervé | 18 mai 2019 à 18:58
à l'énervé
On est dans la panade ?
Il faut commencer par un bilan honnête du travail de l'équipe Viard.
Il y a un actif et un passif.
A l'actif je vois la politique culturelle (merci Estel Leymarie), la politique en direction de la jeunesse (Boleslas Palewski et le magnifique travail de La Fabrique), l'action sociale de Mme Esnault, les beau projets de la résidence intergénérationnelle, des pôles médicaux qu ont été bien expliqués dans l'article (qui peut être contre ?), a la bonne gestion des finances.
Le passif est essentiellement dû à ces constructions d'une médiocrité
affolante sur les tennis voisins, sur les plains champs.... Dans ce domaine il faut y aller d'une manière respectueuses car les effets sont irréversibles. Le respect de l'environnement à manqué au maire et à son adjointe urbanisme. Ils risquent de le payer cher... Ils chercheront comme excuse la la loi Sru due aux socialistes et aux verts enragés, cette loi est en effet une loi imbécile par son caractère uniforme.Et les macroniens n'ont rien amélioré, au contraire avec Denormandie le piteux ministre.
Rédigé par : GG | 24 mai 2019 à 10:51
D'accord avec GG sur le bilan. J'ajouterai que le passif pèse plus lourd que l'actif. Il faut donc remplacer l'équipe actuelle. Mais par qui? Enervé a raison on est dans la panade !!!
Rédigé par : Pierre | 25 mai 2019 à 09:46
Scoop!
La rue du Maréchal Joffre va passer en sens unique uniquement le matin de 7h30 à 9h30.
En effet, sur cette plage là, la circulation sera interdite en descente afin de décourager les véhicules en transit.
A suivre...
Rédigé par : Antoine | 28 mai 2019 à 08:50
@ Antoine
Il y a, sur la droite au niveau du radar de feu tricolore sur la nationale, un gros panneau indiquant l'interdiction puis il y a un autre panneau à gauche, au niveau du début de la zone 30 en haut de la rue du Maréchal Joffre.
Il reste à voir si l'interdiction est temporaire et si elle sera respectée. Il faut aussi qu'il y ait des contrôles de police pour que cela soit efficace.
Rédigé par : Vincent | 29 mai 2019 à 15:58
Cette mesure avait été évoquée par le maire lors de récents comités de quartiers. A voir si c‘est respecté. Les riverains en doutent. C‘est un début. Une mesure proposée par le plan global de circulation était l‘interdiction de descendre à partir de la RN186.
Rédigé par : Pascal | 30 mai 2019 à 16:52
On en parle peu mais cela est aussi catastrophique que les lamentables constructions des Plains Champs (partie haute et partie basse) ou que les immeubles de la rue de Voisins (anciens tennis) : la nouvelle résidence de 29 logements sociaux en bas du chemin de Prunay.
Cette résidence vient d'être livrée et les locataires sont arrivés.
Cette nouvelle réalisation que l'on doit à M. Viard est dramatique sur plusieurs points :
- éloignement du centre ville et de la gare ayant pour conséquence un accroissement du trafic automobile dans le chemin de Prunay.
- un bâtiment d'une laideur repoussante : bloc de béton type barre HLM des années 60 qui contraste avec les logements sociaux situés juste au dessus de l'autre côté de la rue et qui sont, eux, particulièrement réussis (réalisation précédent Maire années 2000)
- une qualité de vie pour les locataires dégradée par le fait que leurs balcons donnent directement sur les ventilateurs des climatiseurs de l'hôtel situé juste en contrebas. Un bruit assourdissant assombrit leur quotidien.
M. Viard : sortez en 2020!
Rédigé par : Antoine | 30 mai 2019 à 17:14
Bonsoir.
Que va devenir l'actuel pôle médical près de la Poste vu qu'il fera doublon avec celui prévu à la place de l'ex restaurant grec ?
Merci.
Cet actuel pôle médical va-t'il être transformé en logements ? Ce qui pourrait permettre de respecter la loi SRU.
Rédigé par : Vincent | 20 juin 2019 à 18:56
@Vincent
Les médecins exerçant actuellement dans le cabinet médical Rue du Professeur Tuffier (près de la poste) le feront à l’avenir dans les locaux du nouveau pôle médical de la place de l’église à créer (ex-restaurant grec). Il n’y aura donc pas de doublon. Ces locaux appartiennent à la SEM de Louveciennes.
Les propriétaires des locaux du cabinet médical sont des personnes privées. Elles ne se sont pas exprimées, pour le moment, sur leurs intentions.
La rédaction
Rédigé par : La rédaction | 20 juin 2019 à 20:22
Lors de la séance du conseil municipal de Louveciennes du 18 juin 2019 des précisions ont été apportées sur les projets de pôles médicaux dans le cadre de demandes de subventions.
Le pôle médical des Clos accueillera 3 médecins, un cabinet d’infirmier et un ou deux professionnels de santé. Ce projet (estimé à 600.000 €) va faire l’objet d’une subvention de 200.000 € de la part de l’Agence régionale de santé (ARS).
Le pôle médical de la place de l’église accueillera 2 médecins, un kinésithérapeute et un autre professionnel de santé. Ce second projet (estimé à 600.000 €) va également faire l’objet d’une subvention par l’ARS à hauteur de 200.000 €.
Par ailleurs une demande de subvention pour ces pôles médicaux sera adressée au Conseil régional IdF (30 % du montant ht pour acquisition et travaux avec un maximum de 250.000 €).
Le pôle médical de la place de l’église sera installé dans les locaux de l’ex-restaurant grec, locaux qui appartiennent à la SEM de Louveciennes.
Le choix de cette implantation a suscité des critiques non seulement de l’opposition mais également de deux membres de la majorité actuelle (Nicolas Vatar, Philippe Delarue) au nom de la sauvegarde de l’activité commerciale du coeur du village.
Florence Esnault, maire-adjoint aux Affaires sociales, a rappelé que le choix des deux pôles a été fait après de longues études prenant en considération la topographie de la ville, la répartition de la population, les problèmes de circulation
Le maire, Pierre-François Viard, assume le fait d’avoir arbitré en faveur de la santé (population vieillissante, population vulnérable).
Il est à souligner que le restaurant grec a fermé ses portes par manque de rentabilité en laissant des loyers impayés, que le restaurant Le Farfadet qui l’avait précédé s’est trouvé au bout de quelques temps dans la même situation. Décidément, pour ce type de commerce, la greffe ne prend pas.
PS
Nicolas Vatar conseiller municipal majoritaire a dans ses attributions « le développement économique, le commerce et le marché communal »
Le coût prévisionnel pour chaque projet a été estimé à 700.000 € dans le budget de la commune et de 600.000 € dans les dossiers de demande de subventions.
Rédigé par : La rédaction/FK | 20 juin 2019 à 20:57
Remplacement des poteaux Telecom rue Louis Forest cet été…
Qu'il est loin le temps où, au lieu de remplacer les poteaux, nous le supprimions pour enfouir les réseaux aériens afin d'embellir notre ville et sécuriser ses habitants…
Rédigé par : Antoine | 25 juin 2019 à 18:49
Les travaux de la partie haute des Plains Champs avancent à grands pas et on comprend bien maintenant l'enfer quotidien que vont vivre ses habitants…
Face au déferlement des 20 000 véhicules de la RN 186, ils en auront plein les yeux, plein les poumons et plein les oreilles.
Certains diront qu'ils pourront regarder de l'autre côté… C'est vrai. ¨Pour le moment, ils profiteront du passage des trains dans la tranchée en contrebas en attendant que la vue sur les vergers de Rougemont soit définitivement détruite par le projet de lotissement des logements sociaux dans le prolongement de ceux du chemin du Cœur Volant…
Un enfer, on vous dit...
Rédigé par : Antoine | 25 juin 2019 à 18:53
@ la rédaction
Merci pour la réponse.
Cela serait intéressant de faire venir les médecins généralistes du cabinet médical (qui est ancien et peu pratique) à la résidence des 3 forêts et qu'ils puissent exercer au futur cabinet médical du centre ville derrière l'église.
Actuellement,au cabinet médical derrière la Poste, il ne doit rester qu'un médecin généraliste et un médecin spécialiste ?
@ Antoine
C'est clair.
Il doit rester 3 ou 4 rues pour enfouir les lignes électriques.
En même temps, il ne serait pas superflu d'aménager la rue Auguste Renoir côté rue de Montbuisson qui est dangereuse (la plupart des conducteurs roulant vite à + de 30 km/h et il n'y a pas de trottoir).
Rédigé par : Vincent | 26 juin 2019 à 17:40
@Vincent
Vous parlez d'un cabinet médical derrière la poste. Qu'on s'entende bien. Il s'agit du cabinet médical de la Rue du Professeur Tuffier situé avant la place des combattants et du bureau de Poste en venant de l'église.
Deux médecins généralistes exercent actuellement, chacune à mi-temps. Ces médecins ont vocation à intégrer dans un avenir proche les locaux du nouveau pôle médical de la place de l’église (les locaux de l'ex-restaurant grec).
Rédigé par : La rédaction | 26 juin 2019 à 21:46
@ La rédaction
C'est bien le cabinet médical rue du Professeur Tuffier dont je parle.
Rédigé par : Vincent | 27 juin 2019 à 18:37
La forme plutôt que le fond…
Monsieur Viard vient de nous démontrer, une fois de plus, qu'il est le Roi de l'effet d'annonce.
Afin de protéger le quartier Joffre / Etang, pris d'assaut par un flot de voitures aux heures de pointe du matin, la Mairie a décidé d'empêcher les voitures, venant de la RN186, de descendre la rue du Maréchal Joffre le matin de 7h00 à 9h30.
Des grands panneaux ont donc été installés. Et cela a eu un effet positif immédiat avec le retour d'une certaine quiétude dans le quartier.
Mais le nouveau dispositif ne fonctionne qu'avec une présence policière…
Dès que la Police n'est plus là, cela ne sert strictement à rien.
J'en ai fait l'amer constat ce matin en voyant défiler les voitures dont les conducteurs ne voient pas ou font semblant de ne pas voir les panneaux et continuent à foncer vers le centre du village comme à l'habitude…
Rédigé par : Antoine | 02 juillet 2019 à 10:01
Effet d'annonce bis…
Monsieur Viard avait, à grands coups de communiqués tonitruants, annoncé sa décision de suspendre le chantier de la rue de Voisins (Hameau de Voisins / ancienne Maison Poisson)pour des raisons de sécurité...
Que les promoteurs immobiliers se rassurent, le chantier a bien repris et le bétonnage massif d'un ancien jardin de grande propriété, en théorie protégé par le PLU, est en cours...
Rédigé par : Antoine | 02 juillet 2019 à 10:04
Pôle médical -place de l’église
Un position nous avait échappé à propos des pôles médicaux. De même que Nicolas Vatar et Philippe Delarue (majorité municipale), Pascal Leprêtre, conseiller municipal d’opposition (PS) a dit qu’il s’opposait catégoriquement au choix de l’implantation d’un pôle médical à la place du restaurant grec qui a fermé ses volets. « La suppression de ce local commercial… condamne ainsi définitivement toute possibilité de dynamiser la place de l’église déjà peu attractive. »
Ces trois conseillers n’ont cependant pas indiqué par quels moyens et avec qui on pourrait relancer un commerce à cet endroit qui ne s’est pas révélé rentable malgré des loyers très bas consentis par la ville.
Les habitudes de consommation changent et donc l’utilisation des locaux. Ainsi à Bougival, un magasin d’ameublement qui a fermé définitivement cède sa place à une crèche… Ces locaux sont situés dans l’artère commerciale principale de la commune.
Rédigé par : La rédaction/FK | 07 juillet 2019 à 21:38
Bonjour
J'ai appris qu' une louveciennoise aurait volontiers installé une crèperie familiale à l'emplacement du grec. Elle aurait fait part de son projet à la mairie qui n'a pas répondu. Ce pourrait être intéressant vu le nombre de bretons louveciennois qui se retrouveraient sur le parvis aux beaux jours ! ainsi que les jeunes qui pourraient se faire un petit resto pas trop cher.
mon analyse
Rédigé par : mon analyse | 10 juillet 2019 à 12:17
@mon analyse
Une crêperie à la place du restaurant grec et de la future maison médicale pour satisfaire l’appetit de nos amis bretons qui en plus c’est charmant « se retrouveraient sur le parvis les beaux jours ». Il ne manque plus que les binious, les groupes folkloriques et les fest-noz.
Nos amis bretons ont déjà à leur disposition la creperie de Bougival mais leur besoin est apparemment insatiable.
Il faut aller plus loin
Pour aider la bonne dame crêpière le maire pourrait subventionner les galettes et encore mieux rendre leur consommation obligatoire dans les menus scolaires de nos enfants La galette au blé noir c’est bien consistant et répond je crois aux exigences du bien être de nos enfants, il a en plus toues les vertus écologiques
Rédigé par : ti-krampouezh breizh | 30 juillet 2019 à 11:01
Et pourquoi pas un pôle après l'autre??
Dans un premier temps -horizon 2020- se consacrer à celui des Clos, qui est le plus évident, en y transférant les prestataires médicaux de la rue TUFFIER, et en recrutant 2 nouveaux généralistes pour compléter.
Pour le pôle de l'église, se donner le temps de la réflexion pour trouver de nouveaux locaux -horizon 20121- et saisir très vite l'opportunité d'ouvrir une chouette crêperie qui a quand même plus de chance d'animer le centre ville!
Donnons du temps au temps, comme disait l'homme à la rose...
Rédigé par : jules | 30 juillet 2019 à 18:48