Dans sa séance du 7 décembre 2020, le conseil municipal de Louveciennes a mis fin aux fonctions de maire-adjoint de Max Brunner à qui le maire, Pierre-François Viard, avait déjà retiré la délégation des finances le 3 novembre 2020.
Le vote, à bulletin secret, dans le cadre d’un huis clos, a été acquis par 17 voix sur les 29 composant le conseil municipal, 5 conseillers faisant partie du groupe majoritaire ont voté pour le maintien, un/une élu (e) s’est abstenu (e), les 6 élus de l’opposition (groupe VAL, conduit par Dominique Parisot) n’ont pas pris part au vote.
5 mois après son élection Max Brunner n’est donc plus maire-adjoint. Ses fonctions ont été reprises par Pascal Hervier qui les cumulera, pour le moment, avec celles de l’urbanisme.
Le maire a ainsi obtenu un « vote de confiance » de la majorité de sa majorité ; il pourra continuer à « administrer » la commune.
(La Grande Vague de Kanagawa, Katsushika Hokusai, 1831)
Comment en est-on arrivé là?
Le 28 juin 2020 la liste du maire-sortant, Pierre-François Viard, remportait les élections municipales. Certes, l’opposition incarnée par « Vivre à Louveciennes » (VAL) faisait un beau score, elle n’était devancée que de 129 voix mais en raison de la prime attribuée à la liste arrivée en tête, Pierre-François Viard pouvait compter sur une majorité très confortable de 22 élus sur les 29 composant le conseil municipal.
Lors de la première séance du nouveau conseil, le 4 juillet dernier, 8 maires-adjoints étaient élus. L’équipe paraissait a priori solide et unie, comprenant des élus expérimentés comme Florence Esnault, 1ère maire-adjoint, gérant l’important secteur social, Pascal Hervier, Laurence Lafont d’Anthoüard, Boleslas Palewski.
Max Brunner, nouveau venu mais disposant d’un CV conséquent (Ena, haut fonctionnaire au Ministère de la Justice) allait s’occuper des Finances laissées par Pascal Hervier qui reprenait l’Urbanisme.
Max Brunner avait des idées intéressantes. Il se proposait notamment d’accélérer le vote du budget qu’il souhaitait voir adopté avant la fin décembre. Il voulait également mettre au point une véritable programmation à moyen terme pour les investissements.
Que s’est-il passé ensuite.
Il y a ce qu’on sait, notamment à travers des écrits, largement diffusés. Il y a ce qu’on est censé ignorer puisque la séance du conseil municipal du 7 décembre s’est tenue à huis clos, sur proposition du maire, adoptée par la majorité. Max Brunner pour sa part souhaitait un débat public. Précisons pour couper court à toute polémique que l’exception d’un huis clos sur un tel sujet n’est pas irrégulière, la jurisprudence s’étant prononcée dans ce sens.
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