La Tribune de Louveciennes

Le groupe scolaire Doumer va fermer ses portes à la rentrée prochaine

La majorité du conseil municipal de Louveciennes, vient dans sa séance du 30 janvier 2024, de voter la fermeture du groupe scolaire Doumer (maternelle et primaire). Et ceci en dépit des critiques vigoureuses des oppositions municipales et des manifestations de parents d’élèves.

Cette fermeture prendra effet à la rentrée prochaine à moins que le recours en justice annoncé par les oppositions bloque la décision.

(Le groupe scolaire Doumer - Photo ER)

Madame le maire de Louveciennes, Marie-Dominique Parisot, a développé lors du conseil les arguments, essentiellement de nature financière, qui plaident en faveur de la fermeture (1). Le rapport d’orientation budgétaire présenté au cours de la même séance avait pointé une situation financière très difficile pour la commune qui sera incapable d’équilibrer le budget 2025, si rien ne change (2). 

Les arguments en faveur d’un regroupement sur deux écoles

Madame le maire a rappelé que sur le territoire communal de Louveciennes sont implantés trois groupes scolaires : Leclerc, Soudanes et Doumer. Ces groupes scolaires s’avèrent être chacun constitués par une école maternelle et une école élémentaire. Dans le cadre d’une étude réalisée par les services de la ville sur l’utilisation des bâtiments communaux, et plus précisément des groupes scolaires, il a été constaté une sous-occupation des écoles au regard de leur capacité d’accueil. 

Ainsi, pour l’année 2023/2024, bien que 608 élèves soient accueillis à Louveciennes, 17 salles de classe, s’avèrent être actuellement inoccupées sur les temps scolaires ce qui pourrait potentiellement permettre de façon immédiate le rassemblement de l’intégralité des élèves sur deux groupes scolaires, au lieu des trois existants actuellement. 

Cette sous-occupation des locaux est amenée à se poursuivre dans les années à venir puisque aucune augmentation des effectifs scolaire n’est à prévoir. Ainsi, dès la rentrée 2024/2025, il est envisagé la fermeture d’une classe de maternelle et d’une classe en élémentaire. 

Dans ce contexte, il s’avère nécessaire de rationaliser l’utilisation des groupes scolaires en procédant à la fermeture d’écoles dont l’usage ne s’avère plus indispensable. Le choix d’une fermeture s’est orienté logiquement vers le groupe scolaire Doumer (abritant l’école maternelle Camille Saint Saëns et l’école élémentaire Leconte de Lisle). Ces deux écoles se situent au centre de Louveciennes, à moins de 500m du groupe scolaire Leclerc et à moins de 900m du groupe scolaire des Soudanes. 

Les lignes de transport scolaire seront maintenues à la rentrée de septembre 2024 pour desservir Leclerc et Soudanes. Le personnel communal affecté sur les trois groupes scolaires sera redéployé dans son intégralité au sein des deux groupes scolaires. 

Madame le maire tient à souligner qu’une intense phase de communication et de concertation a eu lieu avec les différents acteurs concernés, notamment avec la Direction Académique des services de l’Education nationale (DASEN) des Yvelines, avec les directrices et les équipes pédagogiques des écoles, avec le personnel communal concerné (accueil, périscolaire, restauration,…), avec les parents d’élèves, avec les élus à travers la réunion d’information pour les représentants des listes du conseil municipal (11 janvier), puis lors de la commission Enfance et vie Scolaire (22 janvier).

Le projet a reçu un avis favorable du préfet le 18 janvier 2024.

L’intervention en mode critique de Pascal Leprêtre

L’unique représentant de la gauche au conseil municipal, Pascal Leprêtre, a fait une longue intervention (20 minutes), très politique (ce n’est pas un défaut), très critique, bien construite en bon dialecticien qu’il est. Son attaque est d’emblée frontale :« Jamais en près de 25 ans de mandat municipal, je n’ai été amené à prendre position sur un sujet aussi important que celui qui nous est soumis ce soir, la fermeture d’un groupe scolaire et ses conséquences, à savoir le redéploiement de certaines structures municipales ou associatives comme la Maison des enfants ou la MJC au sein des locaux des écoles ainsi libérées. » Le projet de Madame le maire est pour lui « inacceptable tant sur la forme que sur le fond. » 

Sur la forme, ce projet « donne l’impression d’une grande improvisation. » Comme d’autres élus, il se plaint d’avoir été informé du projet que le 11 janvier 2024 soit 18 jours seulement avant la séance du conseil municipal. 

 

La fracture est consommée (2)

Suite de l’article consacré à la séance du conseil municipal de Louveciennes du jeudi 17 décembre 2020

…/…

(Intervention de Boleslas Palewski, maire-adjoint en charge des Affaires scolaires et périscolaires - 2ème en partant de la gauche -Séance du conseil municipal du 17 décembre 2019) 

3. Transfert du service péri-scolaire et extra-scolaire du CCAS à la Ville 

Boleslas Palewski, maire-adjoint précisément en charge des Affaires scolaires et périscolaires, a présenté ce dossier qu’on peut qualifier de sensible. Il a rappelé que le Centre communal d’action sociale (CCAS) disposait de longue date d’un service périscolaire et extra-scolaire exerçant une mission d’accueil des élèves des classes maternelles et primaires des écoles Doumer, Leclerc, Soudanes, en dehors des heures scolaires.

La Ville a souhaité à compter du 1er janvier 2021 créer un service unique « enfance et vie scolaire » regroupant les missions liées au scolaire, à la restauration scolaire, à l’étude et au péri-scolaire. Ce rapprochement des services doit faciliter une gestion plus homogène, rapide et cohérente de ces missions. 

Le transfert portera sur l’ensemble de ce service à savoir les missions, les contrats, le budget, le personnel, les biens. A titre indicatif le budget prévisionnel s’élève à 891.435 € en charges, 386.000 € en recettes. Les tarifs resteront inchangés et leur dégressivité liée à la politique familiale sera appliquée. 52 agents sont concernés par ce transfert. 

Marie-Dominique Parisot (opposition, VAL) n’est pas favorable à cette initiative. Elle ne voit aucun « bénéfice pour les enfants et les familles de cette opération lourde qui ne s’appuie sur aucun projet politique construit.»

Ses arguments sont les suivants : « La gestion de ces équipements nécessite une réactivité importante (adaptations fréquentes du règlement intérieur, signature en urgence de contrats de financement, …) Il est plus rapide de réunir le conseil d’administration du CCAS qui comporte 11 membres que le conseil municipal qui en compte 29. C’est cette nécessaire souplesse qui conduit d’ailleurs une grande partie des communes à maintenir une gestion associative. 

Ces équipements bénéficient de subventions spécifiques de la Caisse d’allocations familiales qui ont été difficiles à négocier et qu’il va falloir réécrire au risque de retards considérables dans leur versement. 

Le transfert de ces activités s’accompagne de celui de 52 agents. La Ville et le CCAS étant des employeurs différents, les agents doivent demander leur mutation, de nouveaux arrêtés de nomination ou pour certains des contrats de travail doivent être refaits avec envoi en Sous- Préfecture pour contrôle de légalité avant notification aux intéressés. »

Sont également intervenus lors du débat, Murielle Charles-Beretti (LREM) qui a reçu des informations plutôt rassurantes en terme de mutualisation et qui souhaite la création d’une commission ad hoc, Boleslas Palewski qui a tenu à préciser que les communes voisines disposaient d’un service unique, enfin le maire qui a trouvé la discussion de ces questions - qui intéressent les Louveciennois -  bienvenue en conseil municipal dont l’auditoire est plus large que celui du CCAS.

Daniel Godard, « en raison de la sensibilité du sujet »,  demande que sur cette délibération, le vote se fasse dans le cadre d’un vote à bulletin secret. Marie-Dominique Parisot, au nom du groupe VAL partage ce point de vue. Résultat du vote : le transfert a été adopté par 17 voix contre 12.  A noter qu’avec 17 voix, on retrouve le nombre de conseillers qui sont restés fidèles au maire lors de la destitution de Max Brunner.

4. Modification de la composition des commissions municipales et des organismes extérieurs

« Dans l’intérêt d’une bonne administration des affaires de la commune », le conseil municipal était invité à se prononcer sur la modification de la composition des commissions municipales et de ses représentants au sein des associations locales et des syndicats intercommunaux.

Le maire a justifié ces modifications «  à la suite des demandes d’un certain nombre de membres de la majorité et après consultation des vice-présidents des commissions. » Il s’agissait en fait d’écarter les « dissidents » du groupe majoritaire. 

Handicap, réforme des rythmes éducatifs : les réponses apportées par Louveciennes

La séance du conseil municipal du 25 juin 2015 dont nous avons largement rendu compte dans l’article précédent, comportait à son ordre du jour, deux sujets qui ne laissent pas indifférents et que nous avons choisi de traiter à part : l’accès des handicapés aux bâtiments communaux et le projet éducatif dans les écoles maternelles et primaires.

• Le programme de mise en accessibilité des bâtiments communaux et de la voirie aux handicapés

En attente depuis de longs mois, réclamé systématiquement par Pascal Leprêtre (opposant de gauche) lors de chaque conseil, le programme de mise en accessibilité des bâtiments et de la voirie a été mis en route. Henri Douady, conseiller municipal délégué, en charge du dossier, en a fait une présentation synthétique au conseil. Il s’est appuyé sur le travail réalisé par le cabinet spécialisé, Accèsmétrie ; par ailleurs la Commission communale d’accessibilité a été consultée (1).

La loi du 11 février 2005 énonce que tous les établissements recevant du public (ERP) et toutes les installations ouvertes au public (IOP) devraient être accessibles aux personnes en situation de handicap au 1er janvier 2015. Toutefois par une ordonnance en date du 26 septembre 2014 ces dispositions ont été modifiées et les dates d’application notamment ont été repoussées (2). Il est maintenant demandé aux gestionnaires des ERP et lOP non accessibles de s'engager à mettre leurs établissements en conformité par la signature d'un Agenda d'accessibilité programmée (ADAP). Celui-ci constitue un engagement irréversible et comprend la nature des travaux à réaliser, la programmation des travaux portant sur chaque année et une estimation financière de la mise en accessibilité par bâtiment. 

Louveciennes compte 20 ERP et 2 IOP non accessibles aux handicapés. Les obstacles répertoriés sont au nombre de 771.

Au vu du nombre d'établissements et d'installation à mettre en conformité, la commune a souhaité étaler les travaux sur 6 ans (2016-2021).

La dépense est estimée à 1.554.994 € hors-taxes environ, non compris les frais de maîtrise d'oeuvre nécessaire.

En route vers les nouveaux rythmes scolaires

Le maire, André Vanhollebke, entouré de ses adjoints, se prépare à ouvrir la séance du conseil municipal. Au premier plan, Dominique Parisot, Directrice des services.

Au cours de la dernière séance du conseil municipal de l’année, jeudi 12 décembre 2013, seule la question des nouveaux rythmes scolaires a apporté un peu de passion. Sur les autres points, on sentait les leaders des principales formations en lice pour la compétition de mars prochain bien discrets, réservant vraisemblablement leurs cartouches pour la campagne électorale. On devrait entrer dans le vif du sujet après les fêtes, courant janvier. Vous retrouverez ici quelques échos de la pré-campagne.

> Le retour à la semaine de 4 jours et demi dans les écoles maternelles et primaires

Bruno Vollaire, maire-adjoint aux Affaires scolaires a présenté la manière dont les écoles de Louveciennes allaient appliquer le décret « Peillon » sur l’organisation du temps scolaire (1).

Les écoles maternelles et primaires de Louveciennes passeront à la rentrée de septembre 2014 de la semaine de 4 jours à 4 jours et demi ; les parents interrogés se sont prononcés en très grande majorité (87 %) en faveur du mercredi matin comme demi-journée supplémentaire.

La semaine d’enseignement sera pour tous les élèves de 24 heures par semaine, répartis sur 9 demi-journées.

Les heures d'enseignement seront organisées les lundi, mardi, jeudi, vendredi et le mercredi matin, à raison de 5h30 maximum par jour et de 3h30 maximum par demi-journée.

La durée de la pause méridienne ne pourra être inférieure à 1h30.

Les élèves bénéficieront en outre d’ «activités pédagogiques complémentaires », encore appelées « activités périscolaires » ; elles seront facultatives et à Louveciennes, gratuites.

En concertation avec les parents d'élèves élus, les directrices des écoles maternelles et élémentaires, l'inspectrice de l'éducation nationale et le directeur académique des services d'éducation nationale, un projet d'emploi de temps des élèves a été élaboré.

Pour les écoles maternelles, c’est la régularité des emplois de temps qui a été privilégiée (2) ; pour écoles primaires, le principe de matinées plus longues a été retenu car elles sont plus propices à l’attention des élèves (3).

Ce planning répond selon Bernard Vollaire aux préoccupations des enseignants et des parents en ménageant des plages d'activités périscolaires suffisamment larges et de qualité qui s'appuieront essentiellement sur les ressources locales municipales et associatives.

Quant au contenu de ces « activités pédagogiques complémentaires », 6 thèmes ont été soumis à la réflexion des parents (4) ; leur faisabilité sera étudiée, école par école ; une décision sera prise avant la fin janvier 2014. 

Christine Roumilhac (conseillère d’opposition), très critique, a déclaré que « ce soir on nous présente seulement le planning hebdomadaire retenu pour Louveciennes. Nous ne savons toujours pas ce qu’il y aura comme activités périscolaires proposées aux enfants, ni exactement où se dérouleront ces activités périscolaires et la faisabilité par école, combien d’animateurs il nous faudra trouver et si on les trouvera et encore moins quel coût représenteront ces activités périscolaires qui je vous le rappelle dans le décret Peillon sont à la seule charge des communes.

 

Entretien avec Marianne Merlino

Maire-adjoint, chargée des « Affaires sociales »

Votre projet de créer un centre multi-accueil de la petite enfance est actuellement stoppé. Comment en est-on arrivé là ? Existe-t-il une chance de voir  ce projet redémarrer, sous quelle forme et dans quels délais ?

Nous avons envisagé ce projet de centre multi-accueil de la petite enfance dès le début de notre mandat en 2001 car il correspondait à un besoin.
L’emplacement choisi devait être central et commode d’accès pour les parents. Les tennis de la rue des Voisins répondaient à cet objectif. Ces terrains appartenaient à la commune et  n’étaient plus utilisés sur un plan sportif.
Nous avions également le souci de faire en sorte que le projet ne coûte rien aux contribuables louveciennois en y associant un promoteur privé.
Contrairement à ce qui a été dit et écrit, il y a eu beaucoup de concertation notamment avec les gens de la résidence du Parc du château. Nous nous sommes notamment efforcés de conserver une trouée pour sauvegarder la vue des résidents du Parc du château. Par ailleurs, sur un plan juridique, le permis de construire  a été contrôlé au maximum.
Il y a donc eu ce recours d’un résident du Parc du château introduit dès le dépôt du permis de construire, recours d’abord gracieux puis contentieux ce qui a conduit à l’arrêt provisoire de notre projet. Deux ans ont ainsi été perdus, ce qui n’est pas neutre pour les finances de la commune.
Nous attendons avec confiance la décision de la justice mais en attendant le promoteur immobilier s’est retiré en juillet dernier en raison de la difficulté de commercialiser les appartements avec cette incertitude judiciaire. Il nous a fait le cadeau du permis de construire et de toutes les études préalables qu’il a été conduit à faire.
Si le jugement nous est favorable, nous reprendrons le projet sur les mêmes bases : nous ne voulons pas  faire de ces terrains des parkings ou des espaces verts qui sont déjà très nombreux à Louveciennes. Nous retrouverons bien  un promoteur pour s’associer au projet, nous avons eu de nombreuses offres de leur part lors du projet initial.
Enfin il faut ajouter que pour ne pas léser les enfants et leurs familles, nous avons mis en œuvre en cette rentrée des capacités supplémentaires en places de crèches et de halte-garderie (50 au total). Elles ont été trouvées au centre de loisirs des Soudanes et à la halte-garderie des Clos.

Le beau projet pour la petite enfance en panne. La mise en oeuvre d'un plan B.

La séance du conseil municipal de ce jeudi 18 octobre 2007 a été très animée. Elle a notamment été consacrée à l’examen des conséquences de la mise en sommeil du beau projet de centre multi-accueil de la petite enfance.
On rappellera qu’il s’agissait d’édifier sur les terrains de tennis de la rue de Voisins un centre pouvant accueillir 50 enfants.
On rappellera également que ce projet devait rester indolore pour les finances communales en y associant astucieusement un promoteur immobilier (Sogeprom) qui devait construire sur ce même terrain 14 appartements (le détail du montage financier figure en fin de l’article).
Un grain de sable est malheureusement venu troubler le bel ordonnancement à savoir un recours contentieux auprès du tribunal administratif introduit par un couple de résident du parc du Château. Le jugement est maintenant attendu dans les prochaines semaines mais prenant prétexte des incertitudes et des lenteurs de la justice, en invoquant aussi des « raisons économiques », la Sogeprom, a fait savoir à la mairie qu’elle jetait l’éponge, qu’elle renonçait à son permis de construire. La mairie a été avisée de cette décision en juillet dernier.
L’opération ne peut donc plus se faire dans les mêmes conditions sauf à trouver dans des délais courts un promoteur de substitution. On notera que la Sogeprom a cédé gratuitement le permis de construire à la commune ainsi que les études déjà engagées (notamment les sondages du terrain).

Violences scolaires

Le magazine Le Point, dans son numéro du jeudi 31 août 2006, a publié une carte de France des 450 établissements scolaires les plus violents. Cette étude s’appuie sur des informations recueillies par le Ministère de l’Education nationale à travers une base de données, le système Signa, mis en place en 2001, qui invite les chefs d’établissement à signaler les actes de violence. Il a fallu au Point près de dix-huit mois de bataille juridique acharné pour obtenir ces données informatiques.
L’hebdomadaire a classé, pour l’année scolaire 2005/2006, les 450 collèges, lycées classiques et lycées professionnels les plus violents : le collège Las Cazes de Montpellier qui comptabilise 253 actes de violence se révèle ainsi  le plus dangereux (1). Sur la France entière ce sont environ 10 % des établissements qui regroupent l’essentiel des problèmes.
Nous avons bien entendu examiné ces cartes avec attention pour repérer les éventuels établissements qui sont dans notre environnement immédiat. Aucune mention des lycées, des collèges (22 collèges en Ile-de-France) que fréquentent nos enfants. Le lycée professionnel commercial Colbert de La Celle-Saint-Cloud est le seul établissement qui apparaisse sur cette liste noire : 44 actes de violence y ont été recensés durant l’année scolaire.
Quelques bémols à cette enquête (signalés par Le Point) :
- en Seine Saint-Denis, 23 % des établissements scolaires ne remplissent pas Signa contre 6 % au niveau national ; on s’arrange donc avec les statistiques ;
- les établissements privés sous contrat n’entreront leurs données dans Signa qu’à compter du 1er janvier prochain.
Aussitôt publiée, l’étude a fait l’objet d’une intense polémique. C’est ainsi que le syndicat majoritaire des chefs d’établissement a appelé les principaux et proviseurs à ne plus renseigner les enquêtes de l’Education nationale.  Les autres syndicats dont le Snes ne sont pas en reste pour critiquer cette publication. On se retrouve là devant un « classique » du débat en France. Au lieu d’améliorer la qualité du thermomètre, on préfère le casser (2)

(1)    La base ne comptabilise que les faits les plus graves afin d’éviter qu’on ne confonde le chahut d’une classe et les actes les plus violents. Il s’agit donc des évènements dont la « qualification pénale est évidente », ceux qui ont fait « l’objet d’un signalement à la police, à la justice ou aux services sociaux » ou qui ont eu « un retentissement important dans la communauté éducative ». Les incivilités sont exclues du champ de l’enquête.
(2)    Depuis quelques années, Le Point publie régulièrement le classement des meilleurs établissements de santé. Là aussi, la polémique a fait rage au début pour s’apaiser par la suite. On peut espérer la même chose pour le classement sur les violences scolaires bien que « le milieu » enseignant soit particulièrement conservateur en matière de  transparence et de changement.

Comment sensibiliser nos enfants aux arts plastiques ? Les propositions de la Maison des Enfants

Nous avons demandé à Jacqueline Eschenbrenner,
Directrice de la Maison des Enfants de Louveciennes depuis sa création, de nous présenter les activités de son établissement

Quelles sont les caractéristiques de la Maison des Enfants de Louveciennes ?

La Maison des Enfants est un équipement culturel de la commune qui accueille chaque année environ 200 enfants de 6 à 12 ans en temps extra-scolaire. Elle propose aux enfants un ensemble d'ateliers de création : arts plastiques, terre, théâtre, danse contemporaine, bricolage et la fréquentation d'un salon découverte avec des livres, des jeux de société et des animations spécifiques.
La Maison des Enfants a été créée en mai 1972 sur un projet que j'ai conçu pour la Ville de Louveciennes dont la seule demande était, à l'époque, l'ouverture d'une bibliothèque pour les enfants.
Dans ce projet, j'ai intégré la mise en place d'ateliers de pratiques artistiques et, surtout, un mode de fonctionnement qui a engagé une démarche particulière quant à l'accueil des enfants. Il s'agissait pour moi de proposer aux enfants inscrits une "libre-fréquentation du lieu et de ses activités". Tout devait être conçu pour respecter l'autonomie de l'enfant, sa capacité à choisir tel ou tel atelier en fonction de sa propre motivation et au rythme qui lui convenait.

Vous insistez sur la notion d’enfants en libre fréquentation. Quelle est sa signification ?

Lors de ma courte expérience de psychologue pour enfants (3 ans en Côte d’Ivoire), j’avais constaté que certains enfants de familles européennes, donc de milieux plutôt favorisés, présentaient des problèmes liés à une surcharge d’activités de type scolaire : cours de dessin, cours de tennis, etc... en plus de l'école.
Ils avaient peu d'espace pour faire l'épreuve de leur autonomie, de leur capacité à choisir, à découvrir par eux-mêmes une activité dans laquelle ils se sentiraient à l'aise. Peu d'espace aussi pour ne rien faire, pour rêver.

Il me paraissait important que la Maison des Enfants soit ce lieu privilégié où l'enfant puisse faire ses propres expériences de la création à travers une sensibilisation à des formes d'expressions différentes, qu'il se détermine lui-même dans un ou plusieurs ateliers de son choix. Et ceci, en fonction de facteurs liés à sa disponibilité, sa motivation pour un matériau, une technique, un thème, un intervenant.

Mais il est tout aussi important que l'enfant puisse venir et "ne rien faire qui soit organisé". Un lieu que nous avons appelé « le salon découverte » remplit en partie cette fonction : l'enfant peut lire, rencontrer des amis, dessiner et faire des jeux de société à la place ou entre les ateliers.
J'ai constaté, lors des nouvelles inscriptions, que les parents formulent parfois une demande pour leur enfant : "je voudrais qu'il fasse du théâtre", et  l'enfant se sent mieux dans un atelier d'art plastique. Il a très vite conscience de cette liberté de choix qui lui est donnée à l'intérieur de la Maison des Enfants. La plupart des enfants qui viennent aux ateliers sont motivés puisqu'ils ont pu choisir l'activité. C'est un facteur très positif pour la conduite de l'atelier.

Quels sont les ateliers que vous proposez ?

Les ateliers se définissent autour de trois propositions principales  :

1) Les ateliers conduits à partir d'un thème annuel lui-même décliné en plusieurs propositions. Cette année, nous travaillons sur le thème : les quatre éléments dans les cultures du monde l'eau, la terre, l'air, le feu. Un atelier d'art plastique, trois ateliers terre et un atelier comédie musicale sont impliqués dans ce projet.
2) Les ateliers où l'enfant apporte sa propre idée à réaliser : "La foire aux matériaux" . C'est un atelier de bricolage qui rencontre un grand succès auprès des enfants. Scier, clouer avec de vrais outils.
3) Les ateliers hors thème annuel:  peinture-dessin, cuisine

Au total, nous proposons 12 ateliers par semaine.  Chaque séance d'atelier dure entre 1h 30 et 2h 30.

L'éventail des activités proposées est conçu pour que la plupart des expressions artistiques soient représentées. Ainsi l'enfant a un réel choix  entre le travail du corps, l'expression plastique, les ateliers sur le thème .
Ils concernent des groupes d'âges différents 6 à 8 ans, 9-12 ans, parfois 6 à 12 ans ensemble. Ils sont conduits par des intervenants professionnels ayant eux-mêmes une pratique artistique et une expérience auprès des enfants

Comment faites-vous connaître à l’extérieur les réalisations de la Maison des enfants ?

La Maison des Enfants crée depuis plus de 10 ans une importante manifestation devenue biennale : La Fête des Enfants à la découverte des cultures du monde.
Jean-François Baudé,plasticien et responsable des ateliers à la Maison des Enfants, a élaboré un concept qui permet aux enfants d'explorer une civilisation "les cinq sens en éveil". Un pays lointain est présenté à travers une mise en scène de sa culture et de ses traditions, sous forme de parcours-jeux, parcours d'histoires installés dans un grand parc de la ville.

Ont été abordées les civilisations de l'Inde, de l'Afrique, des Aborigènes d'Australie, du Japon, Bali, l'Himalaya, les Amérindiens Hopis.
Forts de cette expérience, nous avons pu engager des partenariats avec des institutions tels que le Louvre, le Musée  des Arts premiers.
Nous sommes également depuis 1996, membres d'un réseau européen des organisations artistiques pour l'enfance et la jeunesse : EU net ART. Avec nos partenaires européens, nous avons conçu et réalisé une exposition itinérante « La Photo de Mariage en Europe » à partir d'un travail artistique conduit avec les enfants de neuf pays d'Europe .

Vous manifestez un intérêt particulier pour les « Art premiers ». Pourquoi sensibiliser les enfants à ces œuvres ?

Il est important d'aller à la rencontre des peuples premiers qui appartiennent à notre histoire, pour les explorer dans toute la richesse de la diversité de leurs expressions souvent méconnues. (Afrique : la vision qu'en avait les enfants). Ces œuvres des arts premiers avaient, à l'origine, une fonction symbolique. Qu'elles prennent la forme de sculpture ou de masque, elles ont toutes une histoire, un usage, lié à un mode de vie, de pensée.
Elles nous montrent aussi comment ces civilisations entrent en dialogue permanent avec l'invisible (les dieux, les ancêtres) en créant des rites avec les éléments du réel, du monde visible. Ces rites sont souvent très proches de l'univers de l'enfant ancré lui-même dans le jeu et l'imaginaire.
Les enfants, et nous-mêmes, découvrons qu'il y a de multiples réponses aux questions fondamentales et qu'elles se trouvent dans d'autres histoires, d'autres pratiques culturelles.
A propos de la démarche des ateliers conduits à partir des œuvres des arts premiers, je voudrais citer une réflexion de Jean-François Baudé responsable des ateliers :
"Dans les ateliers proposés aux enfants, nous sommes des passeurs et nous nous posons des questions : comment faire revivre la pensée de l'objet, l'animer, quel trait d'union trouver entre nous, les enfants, les matériaux, la technique et l'œuvre".
Pour concevoir leurs ateliers, et nourrir l'imaginaire des enfants, les intervenants en art plastique ont abordé chaque œuvre en partant de sa mythologie, de sa provenance géographique et de ses composantes formelles.
Mais il est tout aussi important de chercher ce qui nous rattache à ces œuvres et ce qui va interpeller l'enfant dans son vécu, son quotidien.

Pour en savoir plus :

La Maison des Enfants est implantée au 6 rue du Général de Gaulle (face à la gare).
C'est une grande maison (420 m2 au total) construite sur trois niveaux. Le salon découverte et deux grandes salles d'ateliers ouvrent sur un patio et un jardin. De nombreuses cloisons en verre apportent de la lumière et surtout une "transparence visuelle" d'un espace d'animation à l'autre.
L'information sur les activités est aussi donnée aux enfants par cette visibilité.
L'équipe de la Maison des Enfants est composée de :
- deux permanents : la directrice, le responsable des ateliers ;
- dix intervenants  vacataires pour les ateliers  et le salon-découverte ;
-deux postes à mi-temps : un pour le secrétariat, l'autre pour l'Accueil, poste est très important au regard de la libre fréquentation des enfants. La personne a un rôle d'information, mais elle est aussi garante de la sécurité des enfants et veille à leurs différents déplacements.
Inscriptions
La Maison des Enfants est ouverte au public du mardi au samedi en dehors des heures scolaires et pendant une partie des petites vacances
Dès l'âge de 6 ans un enfant peut prendre une inscription trimestrielle ou annuelle à l'ensemble des ateliers proposés. À partir de ce moment-là, il est libre de fréquenter un ou plusieurs ateliers par semaine.
Exemples de tarifs  pour les louveciennois:
Adhésion :       20 euros par an
Inscription trimestrielle aux ateliers :  52 euros
Inscription annuelle aux ateliers :      125 euros

Le témoignage de Julie

Je m'appelle Julie Abécassis et j'ai 10 ans. En comptant cette année, ça fait cinq ans que je vais à la Maison des Enfants. Mes deux ateliers que je préfère, c'est la comédie musicale et le théâtre que je faisais avant.
Il y a trois ans, je suis allée au musée du Louvre pour présenter une statue en bois que j'avais faite dans l'atelier de Jean-François.
On avait caché nos statues dans des boîtes et chaque enfant présentait sa statue dans le musée devant des spectateurs. On le faisait comme une sorte de spectacle qu'on avait répété avec Sébastien.
Ma sœur participait aussi, elle tournait autour d'une statue avec un instrument de musique.
Ma maman et mon frère étaient là. J'étais contente. Je me disais "ah, je suis une grande fille, je vais aller au musée du Louvre" Je suis fière. J'ai adoré quand on a goûté dans les jardins du Musée du Louvre.
Je suis allée à la dernière Fête des Enfants à la Du Barry, j'étais avec une amie. Il y avait un grand mât avec des bonbons en haut qu'on devait attraper. J'étais un peu triste parce que je n'ai pas pu faire tous les jeux de la Fête, c'est dommage parce que c'était bien.
Je me souviens qu'on avait tiré à l'arc en portant un costume et on nous avait raconté une légende. Il ne fallait pas tirer sur le lion qui était en bas et le tigre en haut.
Je trouve que l'atelier terre à la Maison des Enfants, c'est bien parce qu'on s'améliore. Avant j'y allais tout le temps, au début je ne savais rien faire et après j'ai appris plein de choses. C'est bien parce que ça nous ouvre des portes. Il se peut, que quand on sera grand, on devienne sculpteur ou peintre.

    Julie ABECASSIS
menfants@ wanadoo.fr

Futures mamans : quelle maternité choisir ?

Une future maman habitant Louveciennes ou ses environs est normalement soucieuse de trouver la meilleure maternité pour accoucher. Alors comment choisir et selon quels critères ? La qualité de plateau technique, la gentillesse des sages-femmes et du personnel, la proximité avec son lieu de résidence, tous ces points et d’autres encore sont à considérer. Mais comment trouver ? Tout naturellement on fera appel aux informations données par sa (son) gynécologue ou son médecin traitant, aux conseils d’une amie qui a déjà accouché,…

Il existe maintenant d’autres possibilités offertes par des sites internet ou par la presse qui pratiquent, de plus en plus, l’évaluation (et le classement) des établissements.

Nous avons particulièrement été intéressé par le site établissant  un classement des maternités françaises.   

Bien entendu ne prenez pas ces classements comme argent comptant et essayez de les croiser avec des informations provenant d’autres sources (médecins, amies ….) Malgré ses limites, le site présenté ici constitue une bonne  base de départ pour votre sélection.

Le top des maternités des Yvelines

Pour s’en tenir au département des Yvelines, le classement relevé à la date du 27 novembre 2005 est le suivant  :

1. Clinique des franciscaines
Versailles                                                         16,5
2. Polyclinique de Versailles
La Maye Versailles                                            16,0
3. Hopital privé de l’Ouest parisien
Trappes (*)                                                      15,8
4. Centre hospitalier François Quesnay
Mantes la Jolie (*)                                            15,3
5. Centre hospitalier
Rambouillet (*)                                                15,1
5. Centre médico-chirugical
Parly 2 Le Chesnay                                           15,1
7. Centre hospitalier
1, rue Richaud Versailles                                  15,0
8. Centre hospitalier intercommunal
Saint Germain-en-Laye-Poissy                           14,4
9. Centre hospitalier  intercommunal
Meulan                                                            13,8
10. Clinique Louis XIV
Saint Germain en Laye                                     13,5

(*) Etablissements éloignés de Louveciennes

L’évaluation est faite par les mamans elles-mêmes. On leur demande sur différents critères de noter les établissements sur 20 (équipe médicale, sage-femme, équipe para-médicale, conseils, confort de la chambre et de l’établissement, évaluation globale).

Cela donne ainsi pour la Clinique des franciscaines à Versailles les caractéristiques suivantes :         

Etablissement privé
1 129 accouchements par an
Nombre de lits obstétriques : 33
Taux de césarienne : 18 %
Taux de péridurale : 83 %

Les notes des mamans (41 participantes) :
Moyenne générale : 16,5
Equipe médicale : 17,2
Equipe para-médicale : 15,7
Conseil et assistance : 15,5
Confort : 17,3
Recommandation : 16,9

Il appartient évidemment au site de ne pas retenir les notations abusives et éviter les manipulations car le nombre de personnes participantes « au vote » n’est pas important.

Les témoignages contrastés des mamans

Plus intéressant que le classement sont les témoignages des mamans. Elles ont des accents de sincérité qui ne trompent pas ; on s’aperçoit que les appréciations peuvent être divergentes même pour un établissement bien noté et que le plus important pour elles – dans le cas d’un accouchement normal - réside dans la qualité et l’humanité des personnels.

Pour prendre le premier de la classe (la Clinique des franciscaines), nous avons relevé quelques témoignages (on ne peut évidemment tous les citer).

Un jugement synthétique pour commencer

A « J’ai accouché en avril 2004. 1er bébé, césarienne déclenchée après terme de la grossesse car souffrance fœtale. Très bon suivi prénatal par le Dr J et en son absence accouchement par le très compétent et sympathique Dr T. Bonne prise en charge par le personnel un peu surchargé mais tout aussi compétent et à l’écoute en cas de questions. Bonne prise en compte de la douleur. Conseils différents sur l’allaitement. Etablissement refait à neuf et de bon confort (majorité de chambres individuelles). Les points négatifs : cours de préparation à l’accouchement ennuyeux, garde des bébés de nuit un peu courte (23h30-6 h), porte de chambre bruyante, peu de discrétion et respect de l’intimité par le personnel d’entretien, coin toilette inondé et glissant à chaque douche, coût élevé de l’hospitalisation + parking. Suggestion : prévoir une petite pièce où les mamans pourraient se retrouver dans la journée. »

Les enthousiastes

B « J’ai accouché en avril 2005 dans cette clinique et je la recommande fortement. Je n’ai pas eu un accouchement facile (29 heures) mais tout le personnel s’est débrouillé pour que tout se passe le mieux possible. Les sages-femmes sont adorables et très disponibles, tout comme tout le personnel d’ailleurs. »
C « Le docteur H, l’anesthésistes, a fait preuve de beaucoup d’humour pour me relaxer pendant la césarienne. Le personnel a été excellent. »
D « c’est le docteur T qui m’a pris en charge. Il a été adorable et plein d’humour tout le long. Un super médecin ! Idem pour la sage-femme H et l’anesthésiste, le docteur H. A aucun moment je n’ai souffert, il m’a posé la péridurale tout de suite…j’ai eu la chance de rencontrer la plupart des sages-femmes du bloc obstétrical et je peux dire qu’elles sont d’une extrême gentillesse, très douces, très rassurantes ».
E « accueil très agréable en salle de travail par LE sage-femme Nicolas qui s’est montré à l’écoute et plein d’humour »
F « j’ai été suivie pendant tout le travail par le sage-femme Nicolas. Il est exceptionnel ! je n’aurais pas d’autres mots. »
G « Mon accouchement c’est admirablement bien passé. …la sage-femme qui s’est occupée de moi a été remarquable et très précieuse dans ses conseils. Je ne lui dirai jamais assez merci »
H « mon accouchement s’est passé idéalement, ma gynéco et la sage-femme étant vraiment merveilleuses. »

Un jugement globalement positif

I « je recommande vivement cette clinique, sous réserve d’avoir une bonne mutuelle car les frais sont élevés (dépassements d’honoraires et chambre individuelle) (…)
L’anesthésiste…a également été très bien, plein d’humour et m’a posé une péri nickel, sans douleur et super bien dosée (…) tout au long de mon accouchement je me suis sentie entourée, soutenue et le tout dans une ambiance très zen, très sereine que j’ai beaucoup appréciée (…) le seul reproche : la première mise au sein que je n’ai pas aimé car la puéri était un peu brute et j’ai trouvé qu’elle a un peu forcé ma fille  à prendre le sein ; ça n’a d’ailleurs pas marché (…) l’ensemble du personnel est très serviable, très agréable. A l’exception d’une infirmière franchement désagréable, toutes les autres personnes étaient super (…) Un défaut : le parking payant. Je trouve qu’ils pourraient le faire gratuit le papa qui restent de longues journées. »

Quelques témoignages discordants

J « Mon gynécologue a été super, le reste de l’équipe vraiment pas sympa, ni efficace. J’ai subi la guerre entre sage-femme et médecin… J’avais trop de liquide amiotique, ce qui empêchait les contractions de faire leur travail, aucun des trois sages-femmes qui m’ont ausculté ne s’en sont pas aperçues ! L’anesthésiste, un homme, a mis 40 minutes à me piquer et s’y est repris à trois fois. Mais tout s’est bien terminé…. »
K « Le bébé présentait  une baisse des fréquences cardiaques donc la césarienne a été pratiquée en urgence. L’intervention s’est plutôt bien déroulée, mis à part que ma gynéco a discuté popote avec son assistante et a juste fait une remarque concernant l’odeur du liquide amiotique. Bilan : abcès 10 jours après, 4 mois et demi de soins infirmiers quotidiens et une plaie qui ne voulait pas cicatriser… »

Méthodes d’allaitement : luttes idéologiques ?

Pour terminer sur une note curieuse, la lecture des réactions des mamans relatives aux techniques de l’allaitement : celles-ci font apparemment l’objet de conceptions très divergentes, on dirait de véritable luttes idéologiques sur lesquelles on ne prendra évidemment pas parti ici. Cela donne :  « le personnel puéricultrice très sympa même si elles ont chacune leur méthode pour l’allaitement », « peu de conseils sur l’allaitement, il faut aller à la pêche ou avoir lu des bouquins avant… », « malheureusement pas trop de soutien en ce qui concerne l’allaitement »,  « côté allaitement, des conseils contradictoires et péremptoires de toute l’équipe », « Bref du professionnalisme et une ambiance très relaxe. Une seule fausse note : l’allaitement », « le suivi pour l’allaitement n’est pas au point : trop de puéricultrice différentes, chacune ayant son idée »,  « En revanche, ce que je n’ai vraiment pas apprécié, c’est la divergence des avis de tous les membres de l’équipe notamment quant à l’allaitement qui a été un fiasco (ce qui n’aurait pas dû être le cas).»

En résumé

Le premier intérêt de ces classements est de permettre aux futures mamans de disposer d’éléments pour guider leur choix. Le second, également important, devrait permettre aux directions et responsables médicaux  de ces établissements d’améliorer la situation en étudiant sérieusement les doléances.

Florence